La monté des ides NLLE

LA MONTE DES IDÉS NLLE

Au XVIIIe siècle, les philosophes des Lumières critiquent vivement le régime politique en France, fondé sur le principe absolutiste, c'est-à-dire sur la concentration par le monarque prétendu de droit divin de l'ensemble des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire).

En premier lieu, ils refusent au monarque le droit divin. Pour les Lumières, le peuple doit être souverain et le roi n'est pas le représentant qu'il prétend être.

Ensuite, ils prônent la séparation des trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire). La séparation des pouvoirs est en effet, notamment selon Montesquieu, le fondement de la démocratie. Dans l'Athènes antique, par exemple, les trois pouvoirs sont séparés : ceux qui font les lois, contrôlent leur application et les appliquent ne sont pas les mêmes individus et appartiennent à des institutions indépendantes et soumises au vote.

Ils luttent contre les privilèges. La société de l'Ancien Régime est divisée en trois classes dont deux seulement, qui représentent moins de 10% de la population (Clergé et Noblesse) sont privilégiées. Les lumières défendent au contraire les droits naturels de l'homme et l'égalité de chacun devant la loi. Ces droits naturels sont dits « inaliénables », c'est-à-dire qu'on ne peut les ôter à un individu, même s'il enfreint la loi.

Enfin, ils refusent le dogmatisme de l'Eglise et incitent chacun à s'instruire et à utiliser sa raison pour parvenir au progrès et au bonheur.

De ce fait, le courant des Lumières s'oppose philosophiquement et politiquement au système de l'Ancien Régime.

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