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La justice du 1er au 4 ème degré

Dissertation : La justice du 1er au 4 ème degré. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2022  •  Dissertation  •  2 510 Mots (11 Pages)  •  1 101 Vues

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REAMBULE:

N’étant pas philosophe, loin s’en faut, je ne ferai pas de grands développements philosophiques sur la justice. N’étant pas un érudit, il n’y aura pas de vérités absolues dans cette planche.

Je vous propose donc un cheminement personnel nous amenant à une réflexion sur l’apport du rite écossais ancien et accepté à cette notion de justice, se cantonnant aux 4 premiers degrés avec quelques allusions aux grades de perfectionnement suivants.

LA NOTION DE JUSTICE DU 1er AU 4ième DEGRE.

Je pensais connaitre le mot justice : Faux.

Après réflexion, il me faut avouer que mes références n’étaient qu’égocentriques et ne touchaient que mon droit. Aussi allons nous commencer en introduction par deux définitions du petit Larousse.

La justice : Vertu morale qui fait rendre à chacun ce qui lui est dû. Mais aussi, Action ou pouvoir de se prononcer sur les droits de chacun, de punir et de récompenser.

Le droit: Ensemble de règles qui régissent les rapports des hommes constituant une même société.

A ce stade tout est dit. La justice ainsi définie nous est extérieure, et nous assigne à résidence. Il n’y a rien à faire car la justice des hommes se réserve le droit de juger, punir et récompenser.

Notons néanmoins, comme hypothèse, que la justice s’appuiera tout le temps sur des lois et avançons sur la notion de justice.

1) la justice des hommes et les lois humaines

Notre rituel nous enseigne.

Dès le premier degré, la notion de justice est introduite de manière un peu confidentielle lors de l’initiation.

Rappelons nous, lors de notre initiation, cette chaine d’union où le V∴M∴ nous a dit :

« Nos mains vous unissent à nous et à l’autel de la Vérité. Leur étreinte vous annonce que nous ne nous abandonnerons pas aussi longtemps que la vérité, la justice, la discrétion, et l’amour fraternel, vous resterons sacré. »

Le nouvel initié, dépouillé de ses métaux, purifié de ses impuretés, reçoit cette notion de justice comme sacrée alors qu’il fait déjà face à un monde de dualité où le vice et la vertu lui ont été clairement identifiés.

Mais prenons le temps d’approfondir deux visions.

§ Au sens d’Aristote, la justice fait référence à l’égalité. Je cite : « égalité arithmétique, la même chose pour chacun, et égalité géométrique, à chacun son mérite. A la conjonction de ces deux axes, la justice ne saurait s’affranchir de la vertu du citoyen où la vertu éthique du commandement correspond à la vertu civique du commandé. »

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Ainsi détermine-t-on un engagement personnalisé où tout un chacun travaille à la conservation de la communauté.

La justice traite donc du rapport de l’homme avec ses semblables et totalisera toute les vertus.

§ La vision plus utopique de Platon présente la justice comme une relation harmonieuse, proportionnée et raisonnée entre les différentes parties d’un ensemble. Il analyse donc une cité idéale juste où les lois, incarnation de la raison, sont observées par des individus complètement justes.

Etre juste répond alors à quatre vertus cardinales que sont :

o La sagesse, connaissance du vrai et du bien, appelée « prudencia».

o La force, le courage, la fermeté, appelée « fortudido».

o La tempérance, la modération, la mesure en toute chose appelée « temperienca».

o La justice « justicia » qui embrasse avec la bienfaisance tous les devoirs de l’homme en société.

La justice est identifiée à un comportement juste, le socle de notre devoir envers la communauté.

Voici donc posée, dès le premier degré, notre problématique de Franc-maçon..

Que les vertus « sagesse, force et tempérance» deviennent nos piliers intérieurs à l’image des colonnes de nos loges : sagesse force et beauté.

Que la justice, la quatrième vertu, extension des trois premières, soit désormais associée à notre premier devoir :

Devenir un homme juste par dépassement de soi-même. Alors poursuivons notre quête :

La confirmation de notre point de départ s’exprime par cette sentence énoncée au second voyage de compagnon : « Nous devons être droits et justes envers nos semblables..Soyez vous même une colonne vivante ».

Au regard de l’étoile flamboyante le V∴M∴ précise au futur compagnon: « Elle est le symbole du feu sacré aux rayons duquel nous devons discerner le vrai, le juste et l’équitable. »

Le R.E.A.A. nous incite au second degré à aller au delà du monde phénoménal en le visitant, en l’analysant , et le Franc-maçon est un homme libre et de bonnes mœurs. Et cette liberté lui confère une haute responsabilité car en effet la justice sociétale ne se suffit pas à elle-même.

Et en fait, dès que le jeune compagnon se penche sur le fonctionnement de la société avec les outils mis à sa disposition, il lui apparait immédiatement l’existence d’un conflit entre le bien individuel, issu du principe d’équité qui est une disposition à respecter les droits de chacun , et le juste collectif. De tout temps, ce thème a été abordé par les philosophes et sages des temps passés.

Et nous savons que cet antagonisme vécu au sein de nos sociétés de toutes natures ouvre les portes à un

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extrémisme arbitraire qui niera le sacrosaint principe de liberté et aboutira à la mise en oeuvre d’un ordre sociétal appelé justice des hommes .

Voici alors la raison pour laquelle, seule, la perfection intérieure que nous recherchons restera le rempart immuable qui peut nous amener à dépasser ce dilemme, dans un monde voué à la violence par l’expression d’égos débridés et par la recherche du pouvoir terrestre illusoire.

Mais reconnaissons qu’il ne restera que peu d’élus car

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