Exposé: Sarkozy, Dieu et l'école

PLAN DE L’EXPOSE

SECTION 1 : DIEU, SARKOSY ET L’ECOLE

PARAGRAPHE1 : L’INTEGRATION DE LA RELIGION A L’ECOLE

A : le contenu de l’enseignement

B : la formation des enseignants

PARAGRAPHE2 : L’INTERET DE L’INTEGRATION DE LA RELIGION A L’ECOLE

A : intérêt historique

B : intérêt historique

SECTION 2 : SARKOSY ET LA LAICITE

PARAGRAPHE1 : CONDAMNATION DES CONCEPTIONS SECTAIRES DE LA LAICITE PAR SARKOZY

A : condamnation du communautarisme

B. condamnation du rejet des religions

PARAGRAPHE 2 : LAÏCITE ET PARTICIPATION POLITIQUE

A- une laïcité respectueuse des droits des élèves croyants

B- une laïcité favorisant la participation politique

INTRODUCTION

La constitution française de 1958 fait de la France un pays laïc. Cette consécration constitutionnelle de la laïcité de la France n’a jamais été contestée ou n’a jamais connu de bouleversement véritable de qui que ce soit. C’est Nicolas Sarkozy qui le premier remet en cause une laïcité qu’il qualifie de restrictive.il opte pour une laïcité positive.

En quelques semaines, Nicolas Sarkozy s'est imposé comme le premier chef de l'Etat aussi soucieux de reconnaître aux religions une place dans la société et dans la "politique de civilisation". Cette conviction n'est pas nouvelle mais, dans le cadre de ses fonctions, M. Sarkozy ne l'avait encore jamais aussi fortement exprimée, à Rome et à Riyad, en Arabie Saoudite, déclenchant en France une polémique sur la laïcité.

Dans un discours critique envers la laïcité à la française, M. Sarkozy s'est d'abord adressé aux catholiques, lors de la prise de possession de son titre de chanoine de la basilique Saint-Jean-de-Latran, à Rome, le 20 décembre. "La France a besoin de catholiques", a-t-il affirmé, après avoir insisté sur les racines "essentiellement chrétiennes de la France" et fustigé une laïcité qui aurait tenté "de couper la France de ses racines chrétiennes". Pour ce qui concerne notre travail nous nous limiterons à la place de la religion dans l’école française. Marc Andrault nous ressort cette place de la religion de la page 97 à la page 116 de son ouvrage intitulé SARKOZY ET DIEU DE L’USAGE DES MONOTHEISTES. Quel est donc le statut des religions dans l’enseignement ? Notre travail nous impose que nous montrions la vision sarkorzyste de la religion et de l’école (section I). Puis sur ce qu’il pense de la laïcité de l’école (section2)

Section 1 : DIEU, SARKOZY ET L’ECOLE

Sarkozy apparait comme un président innovateur lorsqu’il remet en cause un principe constitutionnel qui est la laïcité. Il propose donc que soit pris en compte dans l’enseignement les faits religieux (paragraphe1). Selon lui cet enseignement est nécessaire dans la mesure où il présente plusieurs intérêts (paragraphe2)

PARAGRAPHE1 :L’INTEGRATION DES RELIGIONS A L’ECOLE

Lorsque Sarkozy demande que soit enseigner la religion à l’école, cela passe nécessairement par la formation des enseignants(A).il circonscrit néanmoins le contenu a l histoire des religions(B).

A- la formation des enseignants

C’est Debray qui le premier évoqua cette formation. « Les professeurs doivent être mieux formés ».affirme t-il. En effet cette position de Debray semble obligatoire et primordiale.la religion est sujet très sensible qu’il faut aborder avec beaucoup de précautions.par ailleurs dans un pays laïc comme la France, il est audacieux de soulever ces questions .Sarkozy met donc l’école et même la France en danger lorsqu’il prône un enseignement des faits religieux à l’école.

Un enseignant mal formé, mal cadré, semble être une bombe à retardement. Il enseignera avec militantisme, prenant partie pour sa religion, dénigrant les autres. Ce qui s’avère grave pour l’école. On comprend donc pourquoi Sarkozy rejoint la position de Debray lorsqu’il rejette tout militantisme dans l enseignement de l histoire de la religion.il apparait ainsi nécessaire qu’on cadre les enseignants, qu’on détermine leur limite, afin qu’ils n’excèdent pas leur pouvoir. Comme on le voit la formation est inévitable pour les enseignants, surtout pour les pays qui depuis des siècles sont laïcs.

Si former les enseignants semble primordial pour tous, le contenu de cet enseignement pose problème car les avis sont partagés.

B- Le contenu de l’enseignement

Nicolas Sarkozy prône l enseignement de l histoire des religions. Pour lui il ne s’agit pas de pratique la religion à l’école. Mais plutôt parler de leurs origines, de leurs histoires. Il s’agira de faire la genèse de toutes les religions sans exclusions. Sarkozy propose donc que soit cette histoire en tant qu’une matière à part entière. Cette position n’est pas partagée par J Lang qui lui estime que les faits religieux ne doivent pas constituer une matière distincte des autres. Pour une question de bon sens il semble que la proposition de Sarkozy est la bonne.

La religion comme on l’a dit plus haut n’est pas un sujet ordinaire pour qu’elle soit intégrée dans une discipline existante. ce serait accorder moins d importance à la religion. Pour qu’elle ait les effets escomptés il faut qu’elle constitue une discipline indépendante.

En plus pour les apprenants il est convenable que ceux-ci soient réellement imprégnés par les faits religieux. Ils sentiront le besoin d’apprendre une nouvelle discipline, le besoin de réussir dans la discipline les obligera étudier profondément l histoire des religions.

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