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Le Reveil Du Dieu Chien

Note de Recherches : Le Reveil Du Dieu Chien. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Novembre 2012  •  1 132 Mots (5 Pages)  •  1 140 Vues

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Bonheur » a été fondé en 1822 par les frères Deleuze. L'aîné des frères étant décédé, Caroline, sa fille, veuve Hédouin se marie avec Mouret. L'oncle Deleuze et Caroline décédant peu après, Mouret est le seul héritier. Il agrandit le magasin qui ruine peu à peu les boutiques du quartier. Les Baudu, tenant le « Vieil Elbeuf » qui se trouve en façe du « Bonheur », en sont exaspérés. Le système de ce magasin est basé sur le renouvellement du capital, c'est-à-dire que même si les prix ne sont pas élevés, les bénéfices peuvent être très importants si la marchandise est sans cesse et très rapidement renouvelée. Le « Bonheur » est un des seuls magasins à vendre le « Paris-Bonheur », une pièce de soie vendue à perte qui attire la clientèle.

Denise, ne pouvant être embauchée par Vinçard, décide d'aller chercher du travail au « Bonheur des Dames ». Là, elle rencontre Henri Deloche, un grand timide pas très à l'aise qui cherche aussi du travail.

Chez Mme Desforges, Mouret rencontre le baron Hartmann qui pourrait l'aider à financer les agrandissements de son magasin. En effet le Crédit Immobilier veut faire construire la rue du Dix-Décembre qui passerait devant le « Bonheur ». Mouret voudrait donc s'associer avec lui pour faire du « Bonheur » le plus vaste magasin de Paris qui serait entouré par la rue du Dix-Décembre, la rue Michodière, la rue de Choiseul, la rue Neuve-Saint-Augustin et la rue Monsigny.

Grâce à Mouret, qui a remarqué Denise malgré ses allures de paysanne, la jeune femme est engagé par Bourdoncle, l'adjoint au patron, au rayon des confections. En plus de travailler, elle est logée dans une chambre dans le magasin.

Le lundi 10 octobre, c'est son premier jour de travail et c'est aussi celui de la vente des nouveautés d'hiver. Et Denise doit subir les railleries des vendeuses qui, se moquant de ses souliers et de sa chevelure difficile à coiffer, ne lui laissent aucune vente importante. Ainsi, fatiguée de ranger les manteaux dépliés, elle s'angoisse le soir dans sa chambre car elle ne sait pas comment elle va payer la pension de Pépé, gardé par une vieille dame. Jean, ne comprenant pas son désespoir, lui demande des sommes importantes d'argent qu'elle gagne difficilement pour se dépêtrer de ses aventures amoureuses. Il sait manipuler sa sœur : il lui fait même croire qu'il va se faire tuer par un mari jaloux. Heureusement, un soir, Pauline, sa nouvelle amie vient la consoler et lui prête de l'argent. La morte-saison d'hiver arrive alors. C'est une période qui s'étend de décembre à février où les clients se font plus rares, l'attrait dû à la nouvelle collection s'estompe, il fait froid...

Denise s'intéresse aussi aux histoires de cœur de son comptoir et découvre ainsi que Colomban est amoureux de Clara, une vendeuse du même rayon qu'elle, prétentieuse, hautaine, railleuse et caustique et qui ne fait que se moquer de Denise. Celle-ci est également victime d'une rumeur qui veut que son amant soit Jean et Pépé, leur fils.

En mai 1865, Mme Aurélie invite toutes les vendeuses de son rayon dans sa maison de Rambouillet, toutes sauf Denise qui accepte l'invitation de Pauline pour une sortie à Joinville, avec Baugé, l'amant de Pauline. Là, Denise trouve Hutin, un jeune vendeur galant et avenant mais profondément hypocrite, dont elle est un peu amoureuse, dans un restaurant. Elle rencontre également Deloche qui lui confie qu'il est amoureux d'elle mais

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