L'Islam en France
Cours : L'Islam en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ketaka0 • 21 Novembre 2012 • Cours • 946 Mots (4 Pages) • 1 216 Vues
Islam en France
Aller à : Navigation, rechercher
Minaret de la Grande Mosquée de Paris
Regroupant en France 2,1 millions de personnes âgées de 18 à 50 ans qui se déclarent musulmanes, soit 3,2% de la population totale (8% de cette tranche d'âge), l'islam y est considéré comme la deuxième religion après le christianisme qui compte 11,5 millions de personnes de cette tranche d'âge (43%). Une étude du Pew Research Center donne le chiffre de 4,7 millions en 20101 en incluant les mineurs2 . Selon une étude de l'INED et de l'Insee publiée en octobre 2010, ce nombre comprendrait 70 000 à 110 000 convertis3,4,5. Le ministère de l'Intérieur chargé des cultes a indiqué en 2010 qu'il y a entre 5 et 6 millions de musulmans en France, estimation obtenue en comptant cette fois-ci pour musulmanes toutes les personnes venant d'un pays à dominante musulmane6,7,8. Selon le ministère un tiers de ces 5 à 6 millions se déclarent croyants et pratiquants, soit deux millions, ce qui recoupe le chiffre de l'enquête Insee/Ined d'octobre 20104.
Le 19 juillet 711 l'armée de Tariq Ibn Ziyad, gouverneur de Tanger pénètre dans la péninsule ibérique. Sa victoire sur le roi wisigoth Rodéric marque le début de près de huit siècles de présence musulmane dans le sud de l'Europe. Très rapidement, toute la péninsule Ibérique est conquise, et en moins de dix ans les musulmans traversent les Pyrénées. Au VIIIe siècle Narbonne est dominée par les wisigoths, population romanisée héritière directe de l’Empire Romain d’occident. La ville dispose toujours des murailles héritées de l'époque romaine, chantées par l'évêque Sidoine Apollinaire en 465 et dont des fragments sont toujours visibles dans la ville et au musée lapidaire. Selon une histoire locale connue des narbonnais, les Sarrasins seraient entrés dans la ville par surprise, à l'automne 719 ou 720, en profitant de l'ouverture des portes en cette période de vendanges. Cette hypothèse explique pourquoi la ville fut si facilement conquise, en dépit de ses ouvrages défensifs, et fut si longue à reprendre. L’incertitude quant à la date exacte de la prise de la ville est un élément de plus qui laisse à penser à une prise des fortifications de la ville plus que de la ville elle-même, qui ne semble avoir été épargnée ; à l’exception de ses défenseurs. Le chef musulman, al-Samh, troisième gouverneur d'Espagne fait mettre à mort les hommes ayant tenté de défendre la cité, déporter leurs femmes et enfants en Espagne et installe une garnison. La ville est le siège d'un wâli Les musulmans imposent aux habitants, chrétiens et juifs, le statut de « dhimmi » qui les autorise à pratiquer leur religion d’une manière strictement encadrée et leur impose de payer un tribut15.
En 721, les Arabes sont défaits par Eudes aux portes de Toulouse, Al-Samh trouvera la mort et l'armée musulmane battra en retraite. Ambiza succède à Al-Samh. En 725, Carcassonne et Nîmes sont prises, puis les Sarrasins commencent à remonter le Rhône. Les arabes pénètrent à Avignon et arrivent aux portes de Lyon, Ambiza trouve la mort à son tour. Ils traversent la Bourgogne où ils assiègent Autun le 22 août 725 et pillent Luxeuil16.
...