Les secrets des maîtres maçons

Les secrets véritables du maître maçon

À la gloire du grand architecte de l’univers,

Très vénérable maître, et vous tous mes frères vénérables maîtres,

Si l’on voulait faire un effort désespéré de synthèse, avec un brin de provocation, on tenterait de réunir en un seul mot tous les secrets véritables du maître maçon.

Ce serait l’acacia.

Il contient tout à la fois les symboles d’immortalité, la référence à Hiram, au mot de passe, à la renaissance, à l’esprit qui triomphe de la mort aux cinq points parfaits de la maîtrise, au sacré et au secret.

Mais à trop vouloir être concis, on se retrouve avec la quadrature du cercle.

Alors, pour faire simple, faisons scolaire :

De quel secret parle-t-on, y a-t-il des secrets véritables et d’autres qui ne le sont pas, et à quoi servent-ils ?

Les secrets

Le sont-ils vraiment ?

On les trouve partout sur Internet : les signes, l’attouchement, le mot de passe, les cinq points parfaits, le mot sacré et la marche.

Car ce qui est vraiment secret (secretum), c’est ce qui est sacré (sacratum) ; le sacré c’est le divin, c’est ce qui n’est pas atteignable, et c’est aussi ce qui apparaît quand on sacrifie (sacrum facere).

Hiram s’est sacrifié pour protéger ce qui est sacré, le secret est la première barrière du sacré que l’on ne peut atteindre en volant le secret.

Posséder les mots couverts par le secret est simplement avoir, sans être c’est rester à l’équerre sans arriver au compas, c’est rester à la matière sans toucher à l’esprit.

Ce n’est pas résoudre la quadrature du cercle mais rester sur terre sans tendre vers le ciel.

Posséder les secrets véritables, c’est les avoir reçus par transmission et les avoirs faits croître par le travail pour qu’ils nous transforment.

Les secrets véritables

Pour les atteindre, car ils ne peuvent se trouver facilement, il nous faut des outils, des symboles qui nous éclairent tout au long de notre cheminement.

Notre Graal, c’est la recherche grâce au symbole, de notre maturation, de notre éclosion interne et progressive, des mots véritables pour atteindre un autre État, une autre dimension.

Nous regardons la lumière, qui est à l’est.

Nous cherchons notre centre pour ne pas nous perdre, vers l’essentiel où tout commence en parfaite harmonie avec notre moi véritable.

Un de mes amis venait à toutes les invitations en indiquant préambule : « le cadeau, c’est moi »

« Connais-toi toi-même tu connaîtras l’univers et les dieux »

Blaise Pascal rajoutait « Dieu est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part ».

Les secrets, pour quoi faire ?

Avoir des secrets, chercher le sacré, c’est bien beau mais pourquoi faire ? Bien sûrs nous cherchons tous la vérité, la liberté.

La vérité ne peut être que la nôtre et la liberté également.

Connaître, progresser, s’améliorer, agir grâce au mythe grâce au symbole, merveilleuse quête.

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