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AUTOMATE PROGRAMMABLE

Fiche : AUTOMATE PROGRAMMABLE. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Août 2020  •  Fiche  •  1 689 Mots (7 Pages)  •  642 Vues

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  1. BUT

        L’objectif de cette manipulation est de faire l’étude du langage  PL7-2 pour la programmation LADDER des API (Automates Programmables Industriels) TSX de la série 7 de TELEMECANIQUE comme  le TSX 27.

  1. GENERALITES

Définition :

« Appareil électronique qui comporte une mémoire programmable par un utilisateur automaticien (et non informaticien) à l’aide d’un langage adapté, pour le stockage interne des instructions composant les fonctions d’automatisme comme par exemple :

- Logique séquentielle et combinatoire ;
- Temporisation, comptage, décomptage, comparaison ;
- Calcul arithmétique ;
- Réglage, asservissement, régulation, etc. pour commander, mesurer et contrôler au moyen d’entrées et de sorties (logiques, numériques ou analogiques) différentes sortes de machines ou de processus, en environnement industriel

 2-2  Architecture interne d’un automate programmable (AP)

Un AP est constitué essentiellement de 5 modules :

L’unité centrale :

Représente le cœur de la machine, et comprend le/les processeur(s) et la mémoire

►Le processeur

[pic 1]

Il est composé :

  • d’une Unité Logique (UL) qui traite les opérations logiques ET, OU et Négation.
  • d’une Unité Arithmétique et Logique (UAL) qui traite les opérations de temporisation, de comptage et de calcul.
  • d’un Accumulateur qui est un registre de travail dans lequel se range une donnée ou un résultat.
  • d’un Registre d’Instruction qui contient, durant le temps de traitement, l’instruction à exécuter.
  • d’un Décodeur d’Instruction qui décode l’instruction à exécuter en y associant les microprogrammes de traitement.
  • d’un Compteur Programme ou Compteur Ordinal qui contient l’adresse de la prochaine instruction à exécuter et gère ainsi la chronologie de l’exécution des instructions du programme.

►La mémoire
La mémoire centrale est l’élément fonctionnel qui peut recevoir, conserver et restituer. Elle est découpée en zones où l’on trouve :

  • La zone mémoire programme (programme à exécuter) ;
  • La zone mémoire des données (état des entrées et des sorties, valeurs des compteurs, temporisations) ;
  • Une zone où sont stockés des résultats de calcul utilisés ultérieurement dans le programme ;
  • Une zone pour les variables internes.

Le module d’entrées

Les cartes d’entrées tout ou rien permettent de raccorder à l’automate les différents capteurs logiques tels que :

  • boutons poussoirs
  • pressostats

Les cartes d’entrées analogiques permettent de gérer des grandeurs analogiques en faisant varier un code numérique au sein du module.

Le module de sorties

Les cartes de sortie tout ou rien permettent de raccorder à l’automate les différents pré actionneurs.

Les cartes de sortie analogiques permettent de gérer des grandeurs analogiques en faisant varier un code numérique au sein du module.

Le module d’alimentation

Composé de blocs qui permettent de fournir à l’automate l’énergie nécessaire à son fonctionnement. A partir d’une alimentation en 220 volts alternatif, ces blocs délivrent des sources de tension dont l’automate a besoin : 24V, 12V ou 5V en continu. En règle générale, un voyant positionné sur la façade indique la mise sous tension de l’automate

Le module de communication

Comprend les consoles, les boîtiers de tests et les unités de dialogue en ligne.
►Les consoles

[pic 2]

►Les boîtiers de tests

[pic 3]

Destinées aux personnels d’entretien, ils permettent de visualiser le programme ou les valeurs des paramètres. Par exemple :

  • Affichage de la ligne de programme à contrôler
  • Visualisation de l’instruction ( code opératoire et adresse de l’opérande)
  • Visualisation de l’état des entrées
  • Visualisation de l’état des sorties.

►Les unités de dialogue en ligne
Elles sont destinées aux personnels spécialistes du procédé et non de l’automate programmable, et leur permet d’agir sur certains paramètres :

  • Modification des constantes, compteurs temporisations
  • Forçage des entrées/sorties
  • Exécution de parties de programme

Chargement de programmes en mémoire à partir de cassettes

[pic 4]

Description  

     La réalisation de la partie ou de toute la partie commande en logique programmable nécessite la traduction du modèle concerné (LADDER, schéma, équation, etc.

  D’une manière générale les adresses sont repérées par un codage alphanumérique du type Lm, n.

L : c’est une lettre caractéristique de la fonction assurée.

-pour les entrées : I = input

-pour les sorties : O = output

-pour les variables internes :

M : monostable

T : temporisateur

C : compteur / décompteur

m : c’est l’emplacement dans l’appareil.        

n : c’est l’emplacement dans les modules.

   Un programme écrit en langage LADER est composé de sous-ensemble comprenant des entrées et des sorties :

Chaque sous-ensemble est appelé réseau, et chaque réseau comprend une zone de teste, et une zone d’action.

Symboles utilisées dans le langage LADER (langage à contacte):

[pic 5]

  1. MANIPULATION

EFACEMENT DE LA MEMOIRE

       Avant de commencer à écrire un programme (LADER) sur un automate programmable, on doit en premier lieu effacer le contenu de la mémoire.

Pour ce faire, nous procédons de la manière suivante :

...

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