Stage guide conférencier Blois

IV. ANALYSE

DES

MISSIONS  EFFECTUEES :

▪ Recherche et préparation du stage : (cf. C.V; lettre de motivation; suivi de demande de stage et convention de stage)

Une foi, mon lieu de stage fixé (Cf. introduction), je n’avais plus qu’à entrer en contact avec la structure. Le lundi 9 octobre, j’ai appelé Monsieur Gazeau, responsable développement touristique et services aux publics sites blésois, pour lui faire part de mon envie de réaliser mon stage de fin d’année au sein du Château de Blois. Il m’a répondu qu’il avait l’habitude de recevoir chaque année des stagiaires DGIN et qu’il n’y avait aucun problème. De plus, ma volonté de vouloir rester 12 semaines l’a beaucoup intéressée. Il pourra me faire  travailler sur des visites habituellement réservées aux saisonniers, que les stagiaires ne peuvent généralement pas faire car ils ne restent qu’un mois.  

J’étais enchanté, j’ai donc immédiatement envoyé une lettre de motivation et mon C.V (cf. annexes). Le 26 octobre 2006, j’ai eu le plaisir de recevoir un courrier du Château de Blois m’informant de leur accord pour un stage de guidage pendant la période du 4 juin au 12 août 2007. Rapidement, je leur ai adressé les conventions de stage signées.  

Durant mon temps libre, j’ai continué à lire des ouvrages spécialisés sur l’histoire, l’architecture, la peinture, la sculpture, la religion…Mes ouvrages de chevet étaient les magazines « Notre Histoire » ; « Le Monde de La Bible » ; « Les collections de l’Histoire » et « Midi Pyrénées Patrimoine ».

J’ai commencé à me documenter sur le château de Blois à partir de la fin du mois d’avril. En effet, je voulais surtout élargir mes connaissances générales sur des domaines variés car pendant près de trois mois j’allais rester dans la même structure et aurai donc tout le temps de me documenter en profondeur sur le château.  

Au début du mois de mai, mon maître de stage, Scott Corregan, m’a contacté pour me demander de commencer mon stage plus tôt, le 1er juin pour suivre une journée de formation sécurité. Suite à mon accord, il ne me restait plus qu’à attendre patiemment la fin du mois de Mai.

→ Finalement, la recherche de mon stage s’est déroulée sans encombre. Toutes les démarches administratives furent réalisées avant la fin du mois de Janvier 2007. J’ai donc eu la chance de  pouvoir effectuer mon stage sur le site qui me faisait rêver.

Je suis entièrement satisfait du choix de n’avoir réaliser mon stage que dans une seule structure car j’ai pu réaliser des visites et m’intégrer pleinement dans un site comme un « vrai » guide saisonnier ; chose qui aurait été impossible si je n’étais resté qu’un mois dans ce château.                                                                                                                            

▪ Le travail sur site : (cf. annexe Bibliographie et plannings de travail)

A. La réalisation des visites : méthodes de travail 

Le jour de mon arrivée, Scott Corregan m’a accueilli et m’a fait découvrir le personnel, le monument et son fonctionnement. A 11h, j’ai suivi la visite guidée de Sabrina, une guide saisonnière du château qui l’an dernier avait effectué son stage DGIN au Château de Blois. Pour réaliser les visites, les guides ne doivent suivre qu’une seule visite afin que chacun puisse avoir un contenu personnalisé. Après la visite je me suis rendu compte, en parlant avec elle, des connaissances et de l’endurance qu’il me fallait acquérir pour  captiver et plaire à mon public. J’avais déjà effectué des visites de plus d’1h devant un public d’une trentaine de personnes à Monestiés, mais jamais cinq fois dans une même journée !

Après la visite, j’avais rendez-vous à 14h dans une des salles de l’aile Gaston d’ Orléans pour suivre la demi-journée « formation aux consignes de sécurité ». Pendant plus de trois heures, Jacky Frazier, le responsable sécurité nous a informé sur les risques d’incendie, le plan Vigipirate et les consignes d’évacuation en nous posant des questions et nous racontant des anecdotes et des faits qu’il avait rencontrés au château.  

Le lendemain, Scott Corregan m’a présenté Claire Poumès, la responsable de la documentation de la bibliothèque. Ensuite, il m’a confié mon planning pour le mois de Juin 2007. Il m’a expliqué que j’avais une semaine pour travailler ma visite. A la fin de cette semaine il jugerait de mon aptitude à guider devant un public. Il m’a rassuré en me disant qu’il ne me comptera dans ses rangs, qu’à partir de la fin de la deuxième semaine car généralement les premières visites doivent être améliorées. Cependant, je voulais être prêt le plus rapidement possible pour éviter de lui faire perdre trop de temps à me former et lui montrer ma motivation. Puis, il m’a conseillé une bibliographie cohérente afin de préparer ma visite.

A partir de cette journée, pendant prés de 10 heures par jour, je travaillais sur la conception de ma visite guidée. Je ne sortais que pour prendre l’air. Le soir, après le repas, je continuais de travailler jusqu’au coucher. J’étais passionné par le château, stressé car il me semblait impossible de tout retenir et épuisé par tant de concentration. Je n’ai jamais autant travaillé sur une visite. D’habitude je laisse toujours une part plus ou moins grande à l’improvisation et à ma capacité de « broder » sur le contenu de mes propos, mais là, c’était différent, je voulais maîtriser le plus possible le cours de ma visite. Le jeudi 7 juin, 6 jours après le début de ma formation je me sentais près pour un essai. Scott Corregan, mon maître de stage et le responsable des guides voulaient suivre ma visite.

Après la visite, il m’a confié que c’était la première fois qu’une visite réalisée par un stagiaire, l’avait intéressée car ma façon de guider était différente de ce qu’il avait l’habitude de voir. En effet, il a apprécié mon enthousiasme, ma manière de m’exprimer et mes précisions historiques  sur les différents siècles abordés au cours de la visite. Il m’a confié que normalement, il s’assurait toujours « d’une certaine influence » sur les visites des stagiaires. Mais cependant, avec moi, il voulait laisser « ma touche personnelle » intacte. Toutefois, il me dit que le lendemain, il ajouterait des détails et des corrections à ma visite dans les appartements du château.   

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