Les nouvelles formes de la conjugalité : du désordre dans l'institution

LES NOUVELLES FORMES DE LA CONJUGALITÉ : DU DÉSORDRE DANS L’INSTITUTION ?

La famille n’a pas cessé d’évoluer depuis ces quatre décennies. On peut constater :

- une augmentation des divorces

-une  augmentation des naissances hors mariage et du nombre d’enfants vivants dans une famille monoparentale

- des nouvelles familles : familles recomposés, monoparentales ou homosexuelles

L’enfant est désormais un élément fondateur de la famille à la place du mariage.

Ces différentes modifications ont entraîné de nouveaux besoins et de nouvelles situations.

Grâce aux changements des rapports parents-enfants on peut évaluer les différents effets de la transformation conjugale et le changement des formes d’institutions.

Union libre

Avant les années 1970, seul le mariage permettait de fonder une famille, c’était un couple fusionnel où chaque partenaire avait son propre rôle.

Au début de l’union libre, les personnes qui refusaient le mariage apparaissaient comme une revendication idéologique, une fois rentrée dans les mœurs l’union libre n’est plus perçut comme un rejet de l’institution .

La précarité de l’union libre était voulue car les jeunes refusaient de s’engager dans la durée.

L’union libre permet au couple de se défaire facilement, sans déchirement comme ça peut être le cas avec le divorce. Ils peuvent ainsi conserver les souvenirs des moments heureux.

L’accès à la contraception et à l’avortement à permit de développer l’union libre.

De plus avec la diffusion du travail des femmes le mariage perd son rôle économique.

Un couple au choix

La création  Pacte de solidarité civile ( PACS) à contribuer à l’affaiblissement de l’institution car il offre un nouveau choix de vie. D’abord fait pour répondre aux demandes des couples homosexuelles, celui-ci a été repris par les couples hétérosexuelles qui l’utilisent comme une sorte de mariage.

Le PACS permet une protection fiscale ainsi qu’une séparation facile qui ne nécessite pas de passer devant un juge.

Il est proche de l’union libre car à la naissance d’un enfant, le compagnon de la mère doit faire une déclaration séparée et la filiation est divisée entre les deux parents.

L’augmentation du nombre de PACS entraîne la diminution du mariage.

Pour certaine personne le PACS apparaît comme un passage administratif alors que d’autre l’entoure de rituel car c’est parfois une étape avant le mariage.

Rupture à la carte

L’union conjugale contemporaine est caractérisé par sa fragilité et son instabilité comme le témoigne le taux de divorce. L’augmentation des unions est dû au développement du travail féminin car cela permet l’autonomie financière des liens.

Plusieurs réformes on permit d’assouplir le divorce, on peut distinguer trois types de divorces :

- le divorce par faute

-le divorce par consentement

- le divorce par altération définitive du lien conjugale qui peut maintenant être demander par un des deux conjoints dès la deuxième année après le mariage.

Ce nouveau type de procédure constitue une petite révolution car les personnes ne sont pas obliger de faire durer leur couple.

Le mariage civil ne veut pas dire divorce civil mais un mariage consenti. Le divorce ne sanctionne plus de faute, c’est le contrat d’un mauvais choix.

La famille est désormais la volonté des individus, le lien du couple est dé-symbolisé ce qui permet à chacun plus d’autonomie.

Familles monoparentales et soutiens publics

Les familles monoparentales sont les conséquences de ruptures familiales, ce qui peut amener les femmes à être dans des situations difficiles si elles n’ont pas de qualification professionnelle et de capital économique. Les jeunes femmes sans diplôme, venant d’un milieux d’ouvriers et ayant un enfant sont plus touchées par la précarité qu’une femme diplômée venant d’un lieu aisé. Les femmes ayant un niveau d’étude élevée et une situation professionnelle active ont des aides pour la garde de leurs enfants. La monoparentalité est une période transitoire entre deux couples.

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