Gestion efficace de la classe
Étude de cas : Gestion efficace de la classe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marint • 19 Novembre 2015 • Étude de cas • 2 573 Mots (11 Pages) • 1 614 Vues
TP 1
EDU 1011 Gestion efficace de la classe
Télé-université
Table des matières
Introduction 3
Analyse réflexive de mes représentations de l’enseignement 3-6
Conclusion 7
Références bibliographiques 8
Dans mon pays d’origine, la Biélorussie, j'ai terminé l'université linguistique. Le domaine d'études est le français, langue et littérature. Alors, dans le passé, j’étais une enseignante au secondaire. Entre 2005 et 2008, j'ai eu l'occasion d'exercer ce beau métier pendant trois ans aux petits enfants bélarusses. Dans ma classe, il avait 25 élèves, cinq entre eux avaient des troubles d’apprentissage et de comportement. Ici, au Canada, je viens de recevoir mon permis d’enseignement, c’est-à-dire que je vais commencer à travailler cet automne. J’ai choisi de suivre ce cours, car je trouve que c’est une matière fort intéressante à développer et elle va me placer au cœur de mes futures préoccupations professionnelles. Alors, j’espère d’apprendre davantages sur la gestion de la classe. Pour moi, l’enseignement au Québec, c’est tout à fait une nouvelle expérience qui impose certaines craintes. Dans la presse, j’ai beaucoup attendu parler de mauvaises conditions de travail dans les écoles québécoises : un grand nombre d’élèves en classe, les enfants en difficulté et handicapés intégrés dans les classes ordinaires, un manque des intervenants spécialisés, les élèves du secondaire qui sont difficile à gérer et le taux du décrochage élevé.
Plusieurs facteurs influent sur la profession enseignante et son quotidien. Ce métier prend beaucoup d’effort. Pour gérer la dynamique de classe, ils sont obligés d’accomplir plusieurs fonctions, mais leur formation ne les prépare pas à toutes les complexités liées au travail. Les moyens pédagogiques organisés à une autre époque ne contribuent pas à l’apprentissage de tous les élèves. Les élèves d’aujourd’hui non plus, ne sont pas comme auparavant.
Dans la société actuelle et surtout au Québec, il existe un culte des enfants. Ces petits anges sont souvent gâtés et leurs parents croient que leurs enfants sont meilleurs au monde. Bien sûr, il existe des situations familiales différentes et certains couples divorcent. Par culpabilité, les parents séparés essayent de compenser leur absence par des cadeaux sans limites, cèdent à leurs désirs en permettant aux enfants de faire tout ce qu’ils veulent. Dans la classe, ces enfants deviennent lourds à gérer , car ils manquent de l’autonomie et commencent à manipuler les autres y compris des enseignants. Ces derniers trouvent difficile de tenir compte des habiletés individuelles des élèves. Je suis tout à fait d’accord avec la psychanalyste Claude Halmos qui trouve qu’il y a des enfants qui «souffrent d’absence de limites »1. Les enfants ne sont pas autonomes, ne savent pas exactement leur place souvent à cause de la séparation de leurs parents et les règles imposées sont imprécises et non rigides. Dans la classe, quand il y a 25 élèves et un seul professeur, il est difficile de répondre aux besoins de tous les élèves, surtout quand ils sont égoïstes et désobéissants. À mon avis, ces enfants ne sont pas convenablement préparés de vivre dans la société et manquent du respect. Je suis fortement étonnée que le vouvoiement n’ait pas une obligation au Québec. Peu importe l’âge des élèves, le vouvoiement amène les enfants à être plus disciplinés. Cela leur permet d’avoir du respect non seulement envers les enseignants, mais aussi envers les autres adultes. À mon avis, il faut se vouvoyer à l’école, car cela donne la possibilité de garder la subordination entre un professeur et un élève, ainsi qu’avoir des égards envers les adultes.
Comme dans mon pays d’origine, les parents québécois ont beaucoup de pouvoir. D’après l’article que j’ai lu dans le journal Observateur les enfants restent souvent impunis et les parents les défendent à tout prix, peu importe de la vérité. Les parents d’aujourd’hui sont vétilleux et formulent souvent des griefs envers les enseignants. Pour la plupart d’entre eux, leurs enfants sont des anges et sont toujours raison. Pour les professeurs, c’est un coup de poignard. D’après l’enseignant Yves Delahaie les enseignants n’ont pas beaucoup de droits. Ils doivent faire attention aux expressions et même aux blagues. Sinon, ils peuvent être mal interprétés. De plus en plus, comme je m’imaginais, on rencontre sur les bancs scolaires des élèves qui sont démotivés et les enseignants qui se plaints que faire la discipline dans les classes devient difficile. Bien sûr, les parents doivent soutenir leurs enfants tout au long de leur scolarisation en rencontrant les enseignants et en s’assurant que les devoirs à la maison sont effectués. Une collaboration active des parents à la vie de l’école augmente la réussite scolaire de leurs enfants. Je pense que les parents doivent les aider à accomplir leurs devoirs, à s’intéresser aux événements scolaires, à participer aux activités de l’école
1 Claude HALMOS, Grandir – Les étapes de la construction de l’enfant, le rôle des parents, Fayard, Paris, 2009
Avoir confiance envers le personnel de l’école et respecter les indications des enseignants mène à un équilibre dans les relations, mais ils ne doivent pas se mêler de la vie de l’école en indiquant de bonnes voies à suivre aux professeurs. Dans l’article, Les parents-rois s'installent à l'école que j’ai lu, je comprends qu’il existe une tension mutuelle dans les relations entre les parents et les enseignants. Les parents s’immiscent dans les décisions concernant la pédagogie ou la discipline. Pour certains étudiants, les règles de la maison et celles de l’école se contredisent. Cela provoque la difficulté de confronter les parents. Je suis fortement étonnée qu’il existe des enseignants du Québec qui sont victimes de violence sur les lieux de travail. Presque la moitié des sondés vivent la violence physique dans leur milieu de travail. Souvent, les enseignants hésitent à porter plainte, car la direction de l’établissement scolaire porte beaucoup de jugement sur l’acte professionnel. D’abord, selon mon expérience de travail à l’école, je peux affirmer qu’il existe des élèves qui ne veulent pas obéir aux règles de l’école. Ce sont des élèves des milieux défavorisés qui sont plus agressifs et qui nécessitent une intervention en milieu familial. Souvent, les parents de tels étudiants ne tiennent pas à collaborer avec la direction de l’école et trouvent leurs enfants idéaux. Alors, selon leur avis, c’est l’école qui est fautive. Ensuite, j’estime qu’il faut remédier à la situation dans les établissements scolaires. Cela permettra de protéger les lieux de travail de centaines de professeurs. En même temps, je suis étonnée que le Ministère ne réagisse pas à ce problème qui paraît assez inquiétant. De plus, il est important d’engager des spécialistes dans les écoles pour aider les enseignants à accomplir leurs tâches quotidiennes sans se stresser. Ces derniers semblent démunis pour faire face à cela dans leur milieu de travail.
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