Hygiène des mains

Dans le cadre de ma première année d’étude d’infirmière, j’ai effectué un premier stage d’une durée de 6 semaines dans un EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes).

Dans cet établissement, plusieurs pathologies étaient prises en charge telles que la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer ainsi que des pathologies psychiatriques comme la Schizophrénie.

C’est un bâtiment sur 3 étages avec au premier et au deuxième une salle à manger. Chaque étage accueil environs une quinzaine de résidents.

Suite à ce stage il m’a donc été demander de réaliser une analyse de situation que j’ai pu observer lors de ce dernier.

J’analyserai la situation suivante : un soignant pose une sonde urinaire à l’un des résidents en respectant scrupuleusement chacune des règles d’hygiène en effectuant des changements de gants, frictions et lavages des mains lorsqu’ils étaient nécessaires.

Ce soin infirmier effectué dans le respect le plus total des règles d’hygiène et d’asepsie m’a mené à la réflexion suivante : « En quoi l’hygiène des mains évite-t-elle les risques d’infection lors d’un soin invasif ? »

Lors de mes premiers mois d’enseignements théoriques, il m’a été enseigné la méthode de la friction ainsi que celle du lavage des mains. Il m’a également été professer les moments auxquels je devais y avoir recours.

Je vais tout d’abord vous définir les termes principaux de mon questionnement afin de le rendre le plus plausible possible.

- L’hygiène des mains : Selon le C Clin Paris Nord « Il s’agit d’un traitement des mains par un savon liquide non médicamenteux ou par un produit (savon, gel ou solution) ayant un spectre d’activité antimicrobien ciblé sur les micro-organismes de la flore cutanée afin de prévenir l’infection ».

- Le risque infectieux : causes potentielles liées à une contamination microbiologique qui peuvent entraîner des conséquences infectieuses.

- Soin invasif : Soin nécessitant une lésion de l’organisme.

Cette situation regroupe différents protocoles tels que « le kit des mains en EHPAD » du CCLIN Sud-Est ou « Hygiène des mains guide de bonnes pratiques » du CCLIN Paris-Nord.

Je vais à présent analyser cette situation de soin : la pose d’une sonde urinaire à l’un des résidents.

Ce soin fut effectué par un infirmier à Monsieur X, homme âgé d’environ 90ans vers 10h. Cet acte infirmier fut réalisé dans la chambre du résident dans son lit. La pose de cette sonde urinaire est nécessaire de par son incontinence urinaire*.

Tout d’abord le soignant à procéder à un lavage simple des mains puis a mis des gants non stériles afin de désinfecter le chariot.

Puis il a désinfecté chacun des matériaux qu’il posait. Une fois fini il retira ses gants et procéda à une friction des mains avec du gel hydro-alcoolique.

Une fois dans la chambre de monsieur X, il se frictionna de nouveau les mains puis enfila des gants non-stériles afin de lui enlever sa protection usager et de lui nettoyer ses parties génitaux-anales avec de l’eau et du savon.

Lorsque

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