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Élévation du niveau de la main d’œuvre

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Par   •  21 Février 2013  •  Cours  •  2 045 Mots (9 Pages)  •  1 138 Vues

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Élévation du niveau de la main d’œuvre

On assiste à une amélioration de la qualification moyenne des emplois.

Celle ci est liée essentiellement à l’élévation du niveau général de formation de la population.

Aujourd’hui, la proportion de personnes en emplois ayant un diplôme de niveau bac ou supérieur au bac est passé de 8,5 % en 1962 à plus de 51 % aujourd’hui.

Nous remarquons un net avantage pour les femmes.

Depuis les années 60, on a des générations d’actifs âgés et peu diplômés qui ont été progressivement remplacés par des plus jeunes beaucoup plus diplômés.

Depuis le début des années 60, on a volontairement sans doute peu formé les salariés âgés en misant essentiellement du point de vue de la formation et de la qualification sur les jeunes générations.

En France, nous n’avons pas assez développé le système de formation continue.

La particularité française qui est remise en question aujourd’hui c’est que l’essentiel de la formation en France est de la formation initiale CAD que l’essentiel de la formation est acquit à la sortie du système éducatif.

Les salariés se forment donc très peu durant leur carrière professionnelle.

Malgré l’augmentation des emplois qualifiés, on constate que depuis le milieu des années 90, l’emploi non qualifié qui avait fortement diminué depuis le début des années 60 est reparti à la hausse et selon certains spécialistes, la cause de cette évolution est liée essentiellement aux politiques successives d’allègement de cotisations sociales sur les bas salaires.

Ces politiques inciteraient les employeurs à créer des emplois peu qualifiés pour bénéficier des allègements de cotisations.

On a eu une prolongation de la scolarité ce qui fait qu’on a de plus en plus de travailleurs diplômés.

La conséquence : la part des jeunes dans l’emploi a fortement diminué en France puisqu’on les encouragent à poursuivre leurs études.

Au début des années 60, les moins de 30 ans représentaient plus du ¼ de l’emploi.

Aujourd’hui les moins de 30 ans représentent moins d’1/5ème de l’emploi.

A l’autre extrémité on a des salariés âgés qui ont été souvent incité a quitté le marche du travail avant l’âge normal de la retraite ce qui a entrainé une baisse considérable des plus de 50 ans dans l’emploi et là aussi nous avons une particularité en France puisque la politique qui a été menée notamment depuis le milieu des années 70 pour essayer de trouver des solutions de lutte contre le chômage : faire travailler essentiellement les salariés entre 25 et 54 ans.

Il y a eu un consensus sociale puisque l’on a concentré en France la vie active sur les âges intermédiaires ce qui fait qu’aujourd’hui nous avons la répartition suivante : les 15/24 ans représentent 9% de la part des actifs, les 25/54 ans représentent 77% et les 55 ans et plus 14%.

Ce partage du travail entre les âges est une caractéristique français du modèle de l’emploi et on parle donc d’une gestion des âges à la française s’agissant de l’emploi qui consiste à ne faire travailler qu’une seule génération à la fois : celle des adultes au dépend des jeunes et des plus âgés.

Aujourd’hui, on constate que ce modèle a des limites.

L’insertion des jeunes est problématique en France ainsi que le recul de l’âge de la retraite.

La gestion des âges particulière doit être repensé aujourd’hui et retrouvé un consensus entre les politiques, les employeurs et les représentants des salariés.

1.2 Segmentation et précarisation de l’emploi.

Depuis les années 50 jusqu’au début des années 80, on a assisté au sein du salaria à la monté en puissance de ce que l’on appelle « une norme d’emplois fordiste » qui s’est pratiquement imposé à tous les salariés.

Il s’agit d’un emploi stable durant toute sa vie professionnelle dans la même entreprise ou dans la même administration, à temps plein avec des horaires de travail qui sont eux aussi normés.

Années 90 : On assiste à un déclin de cette norme fordiste. Celui ci a des causes, des conséquences et pause pas mal de problème.

Le contrat atypique c’est un contrat à durée déterminé ou un contrat en intérim ou encore un contrat aidé.

Cette forme d’emploi reste minoritaire mais elle est en constante augmentation.

Aujourd'hui on considéré qu’environ 15% des actifs ont un « emplois atypique ».

Sachant que ces formes d’emplois ne sont pas distribuées de la même manière dans tous les secteurs d’activités parmi les actifs.

Le CDD est plutôt féminin et est utilisé fréquemment dans les commerces et les services.

L’intérim se concentre plutôt dans les métiers masculins peu qualifiés de l’industrie ou du bâtiment.

Quoi qu’il en soit la forme d’emploi atypique concerne une forte proportion de jeunes salariés et cette tendance risque de se confirmer dans les années à venir.

Pendant une dizaine d’années, les formes de contrat atypique concernaient essentiellement le secteur privé.

Or, on constate que dorénavant l’emplois public est aussi concerné par cette forme d’emploi atypique et on considéré qu’il y a aujourd'hui prêt de 14% des agents publics qui sont contractuelles ou vacataires.

Ce développement de la norme d’emplois atypique présente pour les employeurs de multiples avantages car elle permet une gestion plus flexible de l’emploi CAD que ca lui permet de mieux adapté le volume de travail aux fluctuations d’activité mais aussi de limiter pour les employeurs l’offre de formations et de carrières à un noyau de salariés stables mais restreint.

Ca permet aussi de répondre aux changements des emplois en essayant de tester parfois les nouveaux embauchés ou en affectant ces salariés temporaires a des postes qui sont appelés à disparaître à cause ou

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