Analyse de pratique ESI 3e Année
Analyse sectorielle : Analyse de pratique ESI 3e Année. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar azerty47 • 3 Janvier 2017 • Analyse sectorielle • 1 053 Mots (5 Pages) • 1 485 Vues
Analyse de pratique n°1 Semestre 5 - Service de médecine
Phase descriptive de la situation:
La situation que j’ai sélectionnée pour mon analyse de pratique s’est déroulée lors de ma 3me semaine de stage, dans une unité de soin de médecine générale d’un centre hospitalier de la région Paca. Il s’agit d’une pose d'aérosolthérapie, un matin, aux alentours de 6h45.
Avec l’IDE du service, nous finissons la relève orale avec l’équipe de nuit, et nous commençons la journée. Celle-ci me propose, pendant qu’elle vérifie et prépare les piluliers de nos patients, d’aller administrer les aérosols du “matin” aux patients qui en ont besoin. Cela ne me pose aucun problème, je prends donc le poste informatique afin d’imprimer une feuille de soins, depuis le logiciel DxCare, afin d’avoir ma liste de patient qui nécessite une administration d’aérosols. Celle-ci m’indique que j’ai 6 patients dont les aérosols sont prescrits pour ce “matin”. Je prends un plateau et mes 6 pipettes destinées à chaque patients, que j’étiquette nominativement avec des étiquettes ou figure le nom, le prénom, le nom de jeune fille, la date de naissance, le numéro NDA ( Numéro de Dossier Administratif du patient) ainsi que le sexe du patient. Je pose le plateau sur mon chariot de soin, et je m’approche de la chambre du premier patient, il est à peine 7h. Je toque, pas de réponse. Je rentre doucement dans la chambre afin de voir si mon patient est encore endormi, ou ne m’a t-il juste pas entendu frapper, n’ayant pas voulu le réveiller avec fracas. Celui-ci dort paisiblement, et la je me suis questionné sur l'intérêt de réveiller mon patient, un homme de 77 ans, rentré pour une sinusite. Celui-ci présente des problèmes de sommeil, et je suis d’ailleurs étonné de voir qu’il dort aussi profondément, car le prenant en soins depuis 1 semaine, je sais qu’il dort très peu et très mal. Je fais le choix de ne pas le réveiller, et j’en réfère à l’infirmière, lui indiquant que Mr Pierre dormait bien, et que cela me gênait de le réveiller. Celle-ci s’emballe, m’indiquant que c’est inadmissible que je ne sois pas capable de réveiller un patient, argumentant sur le fait que le soin soit ‘’ prescrit” donc il doit être fait. Je comprends sur le moment ce qu’elle veut dire, qu’elle a peur que l’on oublie le soin, que cela décale toute sa programmation, mais je choisis de défendre ma position, sur le constat que je préfère que mon patient soit reposé plutôt qu’il reçoive un aérosol à 7h au lieu de 7h45 ou 8h. Je sais que les petits déjeuners sont servis vers 8h30, et donc si je vais lui poser à 7h45, il sera assez à distance du repas pour éviter le risque de vomissements liés à d’éventuelles expectorations. L’infirmière n’est pas d’accord avec mon positionnement et me le fait savoir, en reprenant les pipettes nominativement étiquetées, et en les donnant à l’AS étant de matin avec nous, lui disant “ tu peux t’en occuper s’il-te-plait”. L’AS s’exécute sans soucis apparent, et moi je passe à autre chose, en continuant à préparer les soins avec l’infirmière.
Phase analytique de la situation:
Lors de la rédaction de cette
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