Analyse de pratique de réanimation
Rapport de stage : Analyse de pratique de réanimation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lucille cheneau • 11 Avril 2017 • Rapport de stage • 1 033 Mots (5 Pages) • 7 403 Vues
Lieu:
Service de réanimation chirurgicale
Présentation et contexte du thème:
J’ai effectuée mon stage de semestre 4 dans le service de réanimation chirurgicale polyvalente. Le service comporte 20 lits et 2 chambres de déchoquages. Il est spécialisé en neuro-chirurgie, hépatho gastro et maternité. Il y a différentes pathologies prise en charge dans le service.
On y trouve:
-les maladies inflammatoires aiguës de type sepsis,
-les malades cérébro-lésés ( traumatisme crânien, hémorragies méningées graves, thrombophlébites cérébrales, avc,
-prise en charge et recherche clinique sur la défaillance rénale aigue, expertise de l’hémo filtration et l’hémodialyse, biomarqueurs liés au dysfonctionnement rénal, troubles de la micro circulation dans le dysfonctionnement rénal,
-prise en charge des hémorragies digestives.
Dans le cadre de ce stage, j’ai pu réaliser à plusieurs reprise des gars du sang.
Choix de la situation:
J’ai choisi cette situation car pour moi la prise en charge de la douleur lors d’un soin tel que celui-ci est importante car il peut être douloureux et difficile à réaliser d’autant plus quand la personne est atteinte de la maladie d’alzheimer qui lui occasionne des troubles du comportement et fait aussi qu’il est très agité.
Description de la situation:
Monsieur D, est dans le service d’unité de soins continus depuis maintenant 3semaines. Il a été hospitalisé en réanimation à cause d’un choc septique qu’il a fait suite à une pause de prothèse de genou. Malheureusement pour lui, on a du lui amputer la jambe gauche celle-ci commençant à se nécroser.
Ce patient est très douloureux lors des soins quotidiens. Il a un traitement antalgiques (paracétamol) et de la morphine en sous cutanée à lui administrer 15minutes avant les soins de confort.
Un matin , au tour de 8h, l’infirmière me dit que ce monsieur a un gaz du sang de prescrit et que je vais le réaliser. En préventif, pour palier au maximum la douleur, je lui mets de la crème EMLA sur le poignet sur lequel je vais effectuer le gaz artériel.
J’attends 30minutes environ que la crème anesthésiante face son effet et prépare le matériel nécessaire. Je signale ma présence j’entre dans la chambre, ferme la porte derrière moi suivi de l’infirmière.
Je dis bonjour à Monsieur D en le prévenant que je vais luis faire un gaz du sang. Il refuse immédiatement et répond qu’il a eu une prise de sang quelques minutes avant qu’on arrive dans sa chambre. L’infirmière lui demande de se calmer et lui dit qu’il n’a pas eu de prise de sang ce matin, il lui explique que c’est un examen indispensable pour voir si on pouvait lui enlever son oxygène ou pas. Le patient se calme.
Je monte le lit du patient, puis je m’installe confortablement. Je tâte avec deux doigts son artère au niveau du poignet pour sentir le pouls.
Une fois l’artère repérée , je décide de me lancer de piquer le poignet du patient en ayant pris le temps de le prévenir que j’allais piquer. Il ne se plaint de rien. Je lui demande si il va bien ou si cela ne lui fait pas mal. Il me regarde et me répond que il ne sent rien. J’effectue mon prélèvement, retire l’aiguille, comprime le point de ponction et pose un pansement compressif dessus.
L’analyse et le questionnement:
Cette situation m’a permis de m’interroger sur les raisons qui pouvaient lui faire avoir peur d’un soin nécessaire à son bien-être.
Selon le dictionnaire « la maladie d’Alzheimer est la variété la plus fréquente de démence présénile, caractérisé par une démence massive avec gros trouble de la mémoire et désorientation temporo-spatiale. »
Les personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peuvent être anxieuse face à certaines choses qui nous semblent pourtant normales. Un des symptômes des malades d’Alzheimer est la désorientation temporo- spatiale aggravée de troubles de la mémoire immédiate il est donc compliqué de réaliser un soin.
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