Allaitement maternel
Rapport de stage : Allaitement maternel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Egl Mojito • 16 Avril 2018 • Rapport de stage • 1 784 Mots (8 Pages) • 1 032 Vues
Présentation de la situation
Madame H est arrivée vendredi soir, pour un rendez-vous prévu, lors d’une permanence avec la puéricultrice du centre médicosocial de Saint-Sébastien. Le rendez-vous était pour sa fille âgée de 18 jours, qui présente un ictère plutôt sévère depuis sa naissance. Sa bilirubine est très haute 150 mmol/L. Une surveillance a donc été mise en place pour surveiller l’ictère et la prise de poids du bébé. Le bébé à un allaitement exclusif depuis sa naissance.
Ce jour-là, Madame H nous dit que son sein droit la fait souffrir. Elle ressent une douleur constante dans son sein. Cette douleur est différente de celle des montées de lait. Madame H ressent comme une boule à l’intérieur de son sein. De plus, elle nous dit que sa fille ne veut plus téter sur ce sein. De plus lorsqu’on lui demande de coter sa douleur sur l’échelle numérique de un à dix Madame H la cote à dix.
La puéricultrice lui demande si elle peut examiner sa poitrine. Lorsqu’elle retire son soutien-gorge, on peut observer que le sein droit est tendu et que du lait s’écoule par engorgement. La puéricultrice commence par lui palper le sein. J’observe que le faciès de Madame H devient tendu sous la douleur. La puéricultrice lui dit que son sein est engorgé
Pour soulager l’engorgement de madame H et évités les risques associés, la puéricultrice prend un verre qu’elle remplit d’eau chaude qu’elle pose sur le mamelon de Madame. Au préalable, on a mis du papier absorbant sous le verre pour éviter de tremper madame H.
Dès que l’eau chaude rentre en contact avec le mamelon de Madame H, le lait contenu à l’intérieur s’écoule. La puéricultrice lui dit de réaliser cette technique aussi souvent que possible. Cela permettra de vider le sein, sans le stimuler. Pour éviter d’activer une nouvelle lactation, alors que le sein reste plein.
Après dix minutes, la puéricultrice demande à Madame H si son sein apparait plus souple après avoir effectué cette technique dite du verre d’eau. Elle nous dit qu’il reste toujours douloureux, mais cote sa douleur à cinq sur dix et qu’elle sent son sein plus souple. La puéricultrice lui propose alors de faire téter sa petite sur le sein douloureux.
La puéricultrice lui explique que sa fille doit l’aider à se soulager, que c’est un travail de binôme. En effet, lors des tétées, sa fille favorise la lactation. Ensuite, les tétées de son bébé doivent lui permettre de l’aider à se soulager et d’éviter l’engorgement. L’infirmière explique à Madame H de toujours commencé par le sein douloureux dans les prochains jours pour aider à le désengorger.
La fille de Madame H tète bien le sein. Après la tétée de son bébé, elle trouve son sein plus souple et se trouve encore moins douloureuse. La puéricultrice incite madame H à bien surveiller son sein. Si le sein reste toujours douloureux malgré la technique du verre et les tétées de sa fille Madame H devra se rendre aux urgences. Le risque serait qu’un abcès se soit formé dans son sein.
Analyse contextuelle
Ce qui m’a interpellé :
La technique du verre d’eau, dans quel but ?
Quelle action physiologique ?
Questionnement :
Quels sont les risques associés à l’engorgement ?
Quel peuvent être les risques pour le bébé ?
Quelles sont les préventions de l’engorgement ?
Quel accompagnement proposer ?
Comment instauré une relation de confiance entre le professionnel et l'usager ?
Synthèse du questionnement
À la suite de mes questionnements, j’ai décidé de m’attarder sur la physiologie du sein pour expliquer un engorgement. Mais aussi de regarder quel sont les risques associés à l’engorgement mammaire et quelles sont les précautions et conseils à donner.
Donc au travers de la physiologie, comment peut-on expliquer l’engorgement mammaire, et prévenir les risques qui y sont associés ?
Analyse rationnelle
L’engorgement mammaire est dû à une accumulation de liquide le lait sans possibilité de l'évacuer. D’âpres l’HAS l’engorgement « se traduit par un œdème résultant d'une stase capillaire et lymphatique et par une augmentation du volume de lait produit. Il témoigne de l'installation du stade II de la lactogènes. Il se résout rapidement avec des tétées efficaces. L'engorgement devient pathologique s'il s'accompagne de fièvre, de frissons, de douleur et d’une gêne à l’écoulement du lait.[1] »
Pour expliquer l’engorgement mammaire il faut dans un premier temps comprendre la physiologie de sein.
Tout d’abord l’aspect du sein. Les seins sont hémisphériques et de tailles variables plus ou moins symétriques. Ils sont composés d’une aréole. Sur l’aréole se trouve des glandes sébacées et au centre le mamelon. L’aréole est pigmentée et devient de plus en plus foncée lors de la grossesse. Elle devient un repère visuel pour le bébé lors de l’allaitement. Les glandes sébacées permettent la lubrification lors de l’allaitement. [pic 1]
Ensuite pour permettre la production de lait les seins sont composés de plusieurs éléments. De l’extérieur vers l’intérieur, tout d’abord le tissu conjonctif qui donne la forme au sein et soutient tous les éléments qui le contiennent. Puis le tissu glandulaire ou pores galactophores qui permet la production et excrète le lait. Le sein est aussi composé de tissu adipeux pour donner le volume au sein et protéger la glande mammaire. La glande mammaire est une glande exocrine composée de lobule qui produit le lait, de canaux galactophores qui assurent la sécrétion par des pores individuels. De plus le sein est composé de nerf, vaisseaux sanguins et lymphatiques.
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