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Analyse de la pratique semestre 2

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Par   •  9 Janvier 2018  •  Dissertation  •  1 355 Mots (6 Pages)  •  1 002 Vues

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Etudiante en soins infirmier, j’effectue mon stage du second semestre en Service de Soins de Suite et Réadaptation (SSR) du 2O Février au 30 Avril 2017. Le SSR accueille des patients ayant eu des pathologies ou accidents entrainant des conséquences fonctionnelles, physiques, cognitives, psychologiques ou sociale. Le SSR a donc pour objectif leurs réadaptions, leurs réinsertions ou la rééducation en vue d’un éventuels retour à domicile, ou d’un placement dans une structure adaptée pour le patient ou d’une réinsertion professionnelle. Le SSR assurent des soins médicaux, curatifs, palliatifs, de la rééducation et de la réadaptation, des actions d’éducations et de préventions éducatives, la préparation et l’accompagnement à la réinsertion professionnelle, sociale ou familiale.

Lors de ma troisième semaine de stage, le mercredi 8 Mars 2017. Madame G, âgée de 85 ans est arrivé en service de SSR le mardi après midi de ma troisième semaine de stage. Hospitalisée initialement pour des dyspnées et altération de l’état général, Madame G est arrivé en service de SSR pour une ré autonomisation avant un retour à domicile. Etant ma première semaine où je suis d’après midi, j’ai pu observer comment se dérouler une entrée dans le service.

Mon analyse de pratique sur la compétence 7 en lien avec l’unité d’enseignement 1.01.S1 « Législation, déontologie et éthique » se porte sur le recueil des informations et plus particulièrement sur la désignation de la personne de confiance.

Cette désignation est définie dans la loi du 4 Mars 2002  relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. C’est l’article L 1111-6 CSP ( Code de la santé publique) donne la définition de la personne de confiance :
« Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ou le médecin traitant, et qui sera consultée au cas où elle-même serait hors d'état d'exprimer sa volonté et de recevoir l'information nécessaire à cette fin. Cette désignation est faite par écrit. Elle est révocable à tout moment. Si le malade le souhaite, la personne de confiance l'accompagne dans ses démarches et assiste aux entretiens médicaux afin de l'aider dans ses décisions.
Lors de toute hospitalisation dans un établissement de santé, il est proposé au malade de désigner une personne de confiance dans les conditions prévues à l'alinéa précédent. Cette désignation est valable pour la durée de l'hospitalisation, à moins que le malade n'en dispose autrement. »

J’ai choisi ce moment car je me suis retrouvée en difficulté face à cette situation. Je rentre dans la chambre de Madame G afin de faire connaissance avec la patiente et recueillir des informations pour le recueil de données infirmières et sur ses habitudes de vie avant l’hospitalisation. J’arrive à instaurer une relation de confiance avec Madame G. Elle est souriante et me donne toutes les informations dont j’ai besoin. A la fin du recueil de donnée, je parle à Madame G de la désignation de la personne de confiance. J’essaie de le faire le plus simplement possible avec des mots simples et en allant à l’essentiel comme j’avais vu l’infirmière faire quelques jours auparavant. Je suis étonné quand elle me dit qu’elle ne souhaite pas désigner quelqu’un et je lui réexplique l’intérêt de la personne de confiance. Elle me répète que non. Je sors donc de la chambre de la patiente pour chercher les documents nécessaires à la traçabilité du refus.

Avant de retourner dans la chambre de la patiente, j’informe l’infirmière que Madame G refuse de désigner une personne de confiance. Je lui raconte notre conversation et lui dis comment je lui ai expliqué à Madame G la personne de confiance. L’infirmière me dit que selon elle j’avais tout bien fais et de me demande de lui faire signer le document.

Malgré mon étonnement, je dois respecter ses choix. Selon l’article R.4312-2 du Code de la Santé Publique « L’infirmier ou l’infirmière exerce sa profession dans le respect de la vie de la personne humaine. Il respecte la dignité et l’intimité du patient et de la famille. »

Quand je retourne dans la chambre du patient, Madame G est en compagnie de ses deux fils. Je parle à Madame G des documents à signer. L’un des fils intervient et demande à être désigné comme la personne de personne. Le fils essaie d’expliquer à sa mère que ce serait mieux pour elle de le désigner. Madame G décide de le désigner comme personne de confiance et me dit n’avoir pas très bien compris ce que je lui avais expliqué.

Je me suis senti perdu et je ne savais plus quoi faire. Madame G et son fils signe les papiers afin de désigner la personne de confiance. Je sors de la chambre de la patiente et range les documents dans le dossier de la patiente. Je parle de ce qui s’est passé ensuite et me dis que ce n’est rien. C’est des situations qui arrivent régulièrement.

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