Variation of Daily Plasma Testosterone Levels in Tunisian Male Football Players in Relation to the Time-of-Day of the Strength Training
Étude de cas : Variation of Daily Plasma Testosterone Levels in Tunisian Male Football Players in Relation to the Time-of-Day of the Strength Training. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sawssen Bannani • 13 Mars 2020 • Étude de cas • 2 482 Mots (10 Pages) • 685 Vues
2019/20
PROJET DE RECHERCHE DOCTORAL
Présenté à
Ecole doctorale / Spécialité: Sciences de l’Education
Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis
THEME
Remédiations cognitives et motrices
par stimulation musicale des enfants dyslexiques et aphasiques
tunisiens de l’âge scolaire
Etudiante: Sarah CHEOUR
Encadrant: Pr Mourad BAHLOUL
Laboratoire de Psychologie Clinique: Intersubjectivité et Culture
Code: LR16ES01
Institut Supérieur d’Administration des Affaires de Sfax
INTRODUCTION
C’est dans une logique de continuité de mon expérience de recherche scientifique en master que j’ai choisi de poursuivre mon chemin dans le savoir sous la direction du docteur Mourad BAHLOU, professeur à l’Institut Supérieur d’Administration des Affaire de Sfax. Durant, mes études au niveau de master j’ai toujours essayé de consolider mes assises théoriques en neurosciences notamment par la lecture des articles et par la participation à des séminaires. Sur le plan pratique, j’ai eu l’occasion de côtoyer des experts en recherche scientifique qui m’ont toujours bien initié à apprendre à développer des hypothèses de recherche et de les vérifier. Ainsi, ma présente proposition de recherche s’inscrit dans la continuité de navigation dans le monde scientifique que j’ai entamée au cours de mon master à l’Institut Supérieur du Sport et d’Education Physique de Sfax. De ce fait, je me prépare présentement avec beaucoup d’enthousiasme pour entamer des recherches doctorales en sciences de l’éducation à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis.
CONTEXTE THEORIQUE
La musique est un stimulus riche sur le plan acoustique qui permet de développer des architectures sonores sophistiquées, s’étendant sur des empans temporels qui peuvent être de l’ordre d’un discours (Marin, 1982). Pendant de nombreuses années, les travaux en sciences cognitives sur la musique se sont focalisés sur les processus de traitement de ces stimuli. La possibilité de manipuler les aspects de l’organisation musicale à de multiples niveaux constituait une opportunité de mieux comprendre le fonctionnement de la cognition auditive (McAdams et Bigand, 1994). Ces études ont mis en évidence l’importante réactivité du cerveau à la musique, notamment sur le plan émotionnel et via des modifications significatives des sécrétions hormonales. La musique est également apparue comme un vecteur de plasticité cérébrale anatomique et fonctionnelle chez les musiciens, et chez des enfants et des adultes qui débutent une activité musicale. Un grand groupe d’études a montré que le traitement de la musique fait intervenir des processus généraux dans les registres perceptif, cognitif, émotionnel et moteur, et peut également partager des ressources neuronales avec des domaines de traitement spécifiques comme le langage. La musique celle-ci stimule et modifie de nombreuses régions corticales et sous corticales dans les deux hémisphères cérébraux, y compris dans des régions cérébrales archaïques et peu enclines à la plasticité, telles que le tronc cérébral. La musique engage donc le sujet dans une expérience relativement unique d’intégration de ces fonctions et de synchronisation des réseaux neuronaux qui y sont associées. La pratique et l’écoute musicales soutenues peuvent avoir des conséquences bénéfiques sur des compétences non musicales, d’ordre perceptif, cognitif tels que la mémoire et le langage, émotionnel et social et moteur (Peretz et Zatorre, 2001). La musique est donc potentiellement une technologie transformationnelle qui peut modifier le fonctionnement psychologique dans ses différentes dimensions, ainsi que les structures neuronales qui portent ce fonctionnement. Cette symphonie cérébrale semble présenter des avantages précieux pour des applications thérapeutiques non médicamenteuses en réhabilitation. Les activations multiples lies à la musique rendent les activités musicales plus résistantes aux atteintes cérébrales et psychologiques et permettent de recourir à ces activités pour relancer certaines compétences cognitives moins résistantes telles que chez les enfants de l’âge scolaire (Sacks, 2007). Les effets positifs de la stimulation musicale peuvent dépasser les simples effets motivationnels ou de régulation de l’humeur. Son utilité peut aller jusqu’à la remédiation spécifique du langage, de la motricité, ou des stratégies mnésiques, etc. Les stratégies de thérapies neuro-musicales sont d’autant plus prometteuses qu’elles sont non invasives, peu coûteuses, donc faciles à mettre en place et accessibles à tous, y compris sans formation musicale préalable (Zenatti, 1994). Les études sur ces thérapies sont de plus en plus nombreuses, de mieux en mieux contrôlées et axées sur l’explicitation des mécanismes sous-jacents, et de plus en plus souvent élaborées dans une démarche interdisciplinaire soutenue par des innovations technologiques pertinentes. L’écoute, et plus encore la pratique de la musique pourrait constituer un excellent moyen d’entretenir et de renforcer les compétences cognitives, motrices, émotionnelles et sociales des adultes (Platel, 2001).
Les troubles psychomoteurs sont des troubles neuro-développementaux qui affectent l’adaptation du sujet dans sa dimension perceptivomotrice. Leurs étiologies sont plurifactorielles et transactionnelles associant des facteurs génétiques, neurobiologiques et psychosociaux qui agissent à différents niveaux de complémentarité et d’expression. Ils sont souvent situationnels et discrets, entravant en priorité les mécanismes d’adaptation, constituant une source de désagrément et de souffrance pour le porteur et le milieu social (Albaret, 2001). Ces troubles concernent souvent chez l’adolescent la perception, l’attention, la mémoire, les mouvements, etc. La mémoire humaine est indispensable à notre capacité d’enregistrer, conserver et rappeler des informations. Comprendre son fonctionnement est également un moyen d’améliorer nos capacités d’apprentissage et de mémorisation. L’être humain possède plusieurs types de mémoires à savoir celles à court terme ou de travail, la sémantique, l’épisodique, la procédurale ou la motrice et perceptive. Elles ont toutes un rôle important à jouer chez l’humain (Albaret, 2001).
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