Cas fatburger

Cas Fat Burger

Problème : refus du changement qui se manifeste par un arrêt de travail collectif

La goutte d’eau : la modification de la répartition du personnel pour réduire les effectifs durant les périodes de rush

Pourquoi ?

• Problème au niveau hiérarchique :

• Mauvaise répartition des responsabilités (pas assez pour le directeur, trop pour les managers)
• Quelle est la réelle utilité des leaders ?

• Deux types qui n’ont pas les mêmes « avantages » et « inconvénients » : confirmés ne pointent pas, non confirmés pointent, contrat plus

• Équipiers : peu de retours positifs sur leur travail

• Prime d’ancienneté à partir d’un an OK
• Distinction « équipier du mois » OK mais pas tous les mois, dommage
• Aucune autre : rendement, mérite, qualité 

• Travail en caisse et en cuisse

• Positif

• Le fait que la caissière prévienne la cuisine sur ce qu’il reste sur le bin
• Organisation très stricte, chronométrée, on parle de « tâches élémentaires codées »
• Les quantités sont mesurées (pré-mesurées) et évitent perte de temps, d’argent et gaspillage
• Aide du manager quand un poste est retardé
• Entraide naturelle des équipiers
• Affectation à différents postes simultanément en baisse de fréquentation : pas monotone, favorise autonomie et capacités d’organisation.
• Management de proximité

• Négatif

• Beaucoup de va et viens
• Trop chronométrée, favorise les erreurs de commande à cause des « gestes faits machinalement »
• Commandes spéciales pas séparées des commandes standards
• Dépendance des postes
• L’équipier doit être capable de tenir tous les postes
• Affectation à différents postes simultanément en baisse de fréquentation : la définition du poste est donc floue, pas d’explication dans la formation
• En attente de l’équipier modèle : pas de droit à l’erreur

• Gestion des horaires et flexibilité

• Positif

• Plages horaires minimales : Aucune improductivité
• Pointeuse
• Existence de plannings
• Managers participent en cuisine & en caisse quand fréquentation trop forte
• Equipiers jokers, prêts de personnel : renforts de ceux qui habitent pas loin et/ou dans restaurants où sureffectifs (et inversement – pour les restaurant uniquement)

• Négatif

• Plages horaires minimales : sous effectifs lors des rushs voir fréquentation moyenne, nécessite ajustements constants
• Non-respect des heures indiquées dans le contrat de travail exigé à l’embauche
• Les changements ponctuels ne sont pas acceptés : il faut travailler plus dur pour mériter de s’absenter, pour un examen par exemple. Contrepartie exigée.
• Les disponibilités peu étendues sont très chères payées : on lui donne des « sales boulots » pour qu’il étende ses horaires ou démissionne. Pression managériale très dure.
• Ils dévalorisent ceux qui ne donnent que « peu » de leur temps
• Un seul moyen de gagner plus : faire plus d’heures, avec toujours la même qualité demandée
• Plus de place pour la vie privée : or, 90% d’étudiants donc ce n’est pas de leur vie privée dont on parle mais du temps qu’ils ont pour se consacrer à leurs études
• Pas d’accord de l’équipe si dépassement < 1h
• Si l’équipier demande son départ, négociation du manager, manipulation : pas d’heure, demande de le « faire pour lui », culpabilité

• Polyvalence et gestion des postes

• Positif

• Polyvalence avertie dans le contrat
• Les tâches, la manière de les réaliser et les outils sont tous définis : gain de temps, plus pratique
• Formation par les anciens ou membre de la hiérarchie, un mois
• Grille avec chaque fiche de poste

• Négatif

• Formation commence soit en caisse, soit en cuisine mais on attend une polyvalence totale de l’employé en un mois : pas cohérent
• Formation en salle faite en parallèle pas logique
• Plus rapide pour ceux qui demandent plus d’heures (pas forcément pour ceux qui travaillent mieux)
• De plus, la formation ne comprend pas le fait de tenir des postes regroupés
• Grille pas utilisée, ce sont les managers qui constituent les équipes
• Pas de respect des affectations (uniquement indicatives)
• Beaucoup de changement de postes pour un même équipier : si tu fais pleins de choses à la fois, tu n’es plus aussi efficace
• Pression par l’interdiction de ne rien faire : entraîne des conditions de vie, professionnelle et personnelle, mauvaises. Aucun bien-être au travail, accidents du travail, dorment mal, rythme décalé (pause déjeuner), pas de discussion avec les collègues

• Relation commerciale sous pression

• Positif

• Création d’une solidarité dans l’équipe
• Protection de l’autre, entraide
• Copinades et séduction : enchantent le travail, le rendent plus « agréable »
• Lieu de convivialité, voire marché matrimonial
• Entraînent un engagement fort dans le travail
• Tutoiement, prénom, ambiance, faible écart d’âge : perméabilité hiérarchique

• Négatif

• Remontrances et mépris des clients
• Cet esprit d’entraide sert de manipulation aux managers

...