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Analyse de pratique professionnelle: "Education thérapeutique d'une patiente sous anticoagulant".

Étude de cas : Analyse de pratique professionnelle: "Education thérapeutique d'une patiente sous anticoagulant".. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2016  •  Étude de cas  •  1 895 Mots (8 Pages)  •  3 765 Vues

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Analyse de pratique professionnelle

« Education thérapeutique d’une patiente sous anticoagulant »

Lieu : 

Nous sommes dans un établissement hospitalier public, en service de rééducation ostéo-articulaire. L’établissement hospitalier dispose de nombreuses structures et de nombreux intervenants présents pour faciliter la prise en charge des patients ; ergothérapeute, kinésithérapeute, urodynamique, balnéothérapie, orthophoniste, neuropsychologue, prothésiste, pédicure/podologue.

Le service de rééducation ostéo-articulaire est un service de soins de suite et réadaptation qui a pour vocation d’assurer la continuité des soins. Les patients sont accueillis à la suite d’une intervention chirurgicale orthopédique (prothèse de hanche, prothèse de genou, opération du rachis,..). Pour certaines de ces interventions, plusieurs heures de rééducation avec un kinésithérapeute sont nécessaires.

Le service dispose de deux étages, chaque étage contenant 20 chambres, dont 4 chambres seules. L’effectif est de quatres soignants le matin (2 aides-soignants et 2 infirmiers) et de deux l’après-midi (1 infirmier et 1 aide-soignant), par étage.

Situation :

La situation que je vais vous détaillés, concerne l’éducation thérapeutique d’une patiente porteuse d’une prothèse totale de hanche. A la suite de son opération, un traitement par anticoagulant a été mis en place. Ce traitement est a poursuivi pendant 1 mois après l'intervention afin de réduire le risque de thrombose. L’anticoagulant se présente sous forme de seringue injectable pré-remplie prête à l’emploi. Certains patients désirent pratiquer eux-mêmes ces injections pour des raisons de désir d’autonomie.

La situation se déroule au deuxième étage, aux alentours de 17heures. L’infirmière (Marie*) et moi-même vérifions les prescriptions médicales sur l’ordinateur afin d’administrer les traitements médicamenteux. Nous préparons le chariot et Marie m’autorise à commencer le tour en me signalant qu’elle viendra me rejoindre dès que possible, car elle doit aller voir la cadre du service.

Je me dirige vers la première chambre avec l’ordinateur et mon chariot de soin. Je vérifie la prescription médicale avant d’entrer dans la chambre. Je frappe à la porte, et entre avec mon plateau de soin, ou sont disposé une seringue d’anticoagulants; des gants à usage unique; des compresses et un antiseptique.

La chambre en question, est une chambre double féminine. Je salue les patientes présentes, qui me répondent en retour : « Bonjour ». J’informe une des patientes (Mme X.*) que ses l’heure de son injection d’anticoagulants, celle-ci présente un faciès inquiet, elle m’informe qu’hier je lui ai fait mal lors de l’injection et qu’elle préférait que ce soit quelqu’un d’autre qui le réalise à ma place désormais.

Sachant que Marie n’est pas disponible, j’essaie de rassurer la patiente. Je m’excuse du soin douloureux d’hier et lui explique que  c’est un soin qui peut être un peu douloureux du à de nombreux aspects (durée de l’injection, aspect cutanée, masse graisseuse,..), et que je vais faire plus attention cette-fois si. Cependant, Mme X. n’est toujours par rassurée. Je tente une autre approche, en lui proposant de réaliser le soin seule, étonnée elle me demande si cela est autorisé. Je lui explique que oui, car c’est un soin qu’elle pourra être amenée à réaliser à domicile si elle le souhaite ou au contraire, qui sera réalisée par une infirmière libérale. La patiente, aide-soignante de profession, accepte de réaliser le soin seule.                            Ainsi, je vérifie les connaissances Mme X. :                                                                              

- vérifications de la prescription médicale et du dosage de la seringue,

- vérifications du matériel,

- règles d’hygiène à respecter comme le lavage des mains avant/après le soin et le tri des déchets,

- règles d’asepsie grâce à l’utilisation d’un antiseptique cutané.

Afin de bien vérifier la compréhension des informations, je demande à Mme X. de me réexpliquer le soin du début :

- « D’accord, si j’ai bien compris d’abord… enfin au début bien sûr je vérifie sur la prescription médicale le dosage de l’anticoagulant, après je me lave les mains et après je peux désinfecter ma peau avec une compresse inhibé d’un antiseptique comme celui que vous avez dans le plateau, je ne sais plus le nom ? »,

- « De la biseptine »,

- « Après je prends ma seringue, en vérifiant que ses bien le nombre d’unités que je dois avoir, après je débouche ma seringue, et j’injecte doucement ? »,

- « Exactement, par contre en injectant il faut bien faire un pli cutanée vu que c’est une injection en sous-cutanée et non en intramusculaire, et il faut bien faire attention à ne pas vous piquer quand vous enlever le bouchon de la seringue, je vous laisse faire en surveillant que vous le faites bien, et ensuite je le transmettre à mes collègues, comme çà vous pourriez continuer à le faire seule si vous le préférer »,

- « Trop bien, merci beaucoup, moi qui aime pas les aiguilles, j’ai plus confiance quand ses moi qui le fait,… Enfin ce n’est pas que je n’ai pas confiance en vous, mais je suis plus à l’aise quand ses moi »,

- « Pour nous, il n’y a aucun contre-indications à ce que vous le fassiez seul à condition que le soin soit bien réalisé ».

La patiente me remercie, pris une compresse, que j’avais déjà inhibée de biseptine, afin de se désinfecter la peau dans la zone d’injection, ensuite elle prit la seringue, enlève le bouchon, d’une main elle fait un pli cutané et de l’autre main elle injecte son traitement. A la fin de son injection, je lui approche le conteneur pour objets piquants/tranchants, afin qu’elle y jette sa seringue d’anticoagulant.

Avant de répartir, je félicite la patiente de son auto-soin, et souhaite une bonne après-midi aux deux patientes.

En sortant de la chambre, Marie est présente dans le couloir à côté de l’ordinateur :

- « Ah bas tes là, je t’attends, pour savoir où tu en étais, pour qu’on termine le tour ensemble »,

- « J’étais avec Mme X., elle a refusé à ce que ce soit moi qui lui fasse l’injection car je lui aurais fait mal hier, du coup je lui ai autorisé à faire le soin elle-même, et elle aimerait continuer à le faire seule désormais »,

...

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