Le siècle des lumières
Lettre type : Le siècle des lumières. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dodochamp • 11 Juin 2019 • Lettre type • 1 330 Mots (6 Pages) • 509 Vues
Au 18e siècle, aussi nommé le siècle des Lumières, les contestations sont aux rendez-vous. Alors que Louis XIV lègue son trône, Louis XV commence son règne qui sera contesté en raison de ces mauvaises décisions. Les choix de cet homme, qui n’était certainement pas fait pour régner, apporteront l’apparition des Lumières ; un groupe de libres penseurs qui souhaitent un meilleur monde et aspirent au bonheur. C’est pendant cette période que naît, entre autres, la littérature philosophique. Celle-ci permet à plusieurs auteurs, dont le célèbre Voltaire, de dénoncer une réalité à travers leur plume. Dans les œuvres philosophiques, les abus, les inégalités, l’intolérance et bien plus sont projetés au premier plan. C’est exactement ce que l’on peut constater dans le conte philosophique Candide, une œuvre composée par Voltaire qui a été publiée en 1759. Son auteur expose deux mondes opposés. En fait, celui-ci décrit un monde rempli de Mal et un monde idéal.
D’abord, l’auteur expose deux mondes opposés. D’une part, Voltaire décrit un monde rempli de mal. En effet, le personnage principal, Candide, est témoin de plusieurs abus. Celui-ci rencontre plusieurs personnages qui leur raconteront leur cruelle histoire. Une vieille femme à elle-même vécut plusieurs abus, physique et psychologique, dans sa jeunesse : « Figurez-vous quelle situation pour la fille d’un pape, âgée de quinze ans, qui en trois mois avait été violée presque tous les jours, avait vu couper sa mère en quatre, avait essuyé la faim et la guerre, et en mourait pestiférée dans l’Alger. » (p.) On comprend, à travers une énumération, la souffrance que peuvent vivre les personnages de ce conte dans leur quotidien. L’énumération des malheurs vécus par la vieille permet de réaliser qu’elle n’a pas un léger passé et que la vie n’est pas facile. Le mal y est donc exprimé clairement à travers tous ces déplorables évènements. D’autre part, Candide est confronté, à différents moments, à la violence. Effectivement, à plusieurs endroits où celui-ci se rendra, il y verra la guerre et la violence. À différents moments, il est témoin d’actes inhumains, dont seul le diable pourrait être le responsable : « Après le tremblement de terre de Lisbonne qui avait détruit les trois quarts de Lisbonne, les sages du pays n’avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de donner au peuple un auto-da-fé […] » (p.19) On comprend, à travers une antiphrase, la laideur et la méchanceté derrière certaines personnes que Candide rencontre. L’antiphrase montre l’ironie d’utiliser un auto-da-fé afin de prévenir les séismes, une idée complètement loufoque. Candide est stupéfait que des gens soient tués inutilement. Encore une fois, le mal est le seul omniprésent dans ces actes. Bref, Voltaire décrit un monde rempli de mal en présentant différentes formes d’abus et en exposant des guerres et cérémonies violentes.
Ensuite, dans le conte philosophie qui expose deux mondes opposés, on y décrit un monde idéal. En premier lieu, Voltaire présente un monde rempli de richesses qui sont inépuisables. En effet, Eldorado, un monde fictif, est constitué de nombreuses ressources, assez pour faire envier tous les citoyens des autres pays : « […], les fontaines d’eau pure, les fontaines d’eau rose, celle de liqueurs de canne de sucre qui coulaient continuellement dans des grandes places pavées d‘une espèce de pierreries qui répandaient une odeur semblable à celle du gérofle et de la cannelle. » (p.61) On comprend, à travers une énumération, la beauté de ce monde imaginaire. L’énumération du contenu d’Eldorado prouve que ce pays est constitué de plus d’une richesse et qu’elles sont complètement inépuisables. Cela suscite clairement la curiosité du lecteur et l’envie d’avoir un pareil monde. En second lieu, l’auteur décrit un monde rempli de bonnes valeurs. Effectivement, les citoyens d’Eldorado nous semblent tous très sympathiques, accueillants et dotés de plusieurs autres qualités : « Je ne conçois pas, dit-il, quel goût vos gens d’Europe ont pour notre boue jaune : mais emportez-en tant que vous voudrez, et bien vous fasse. » On comprend clairement, à l’aide du vocabulaire mélioratif et d’une périphrase, la bonté du roi de ce pays. La périphrase montre que l’homme ne sait pas que cette boue jaune est en fait de l’or et qu’elle est d’une grande valeur en Europe. Son vocabulaire mélioratif exprime à quel point il est heureux d’aider Candide et incite même le fait qu’il peut en prendre autant qu’il se souhaite. Le roi est rempli de bonne intention. Bref, Voltaire décrit un monde idéal en spécifiant que celui-ci est rempli de richesse inépuisable et que les citoyens qui s’y trouvent ont tous de bonnes valeurs.
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