Sophrologie
Compte rendu : Sophrologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maglora • 14 Novembre 2022 • Compte rendu • 868 Mots (4 Pages) • 317 Vues
Retour sur mon cheminement en S1
J’ai commencé la formation en 2021 en visio, Sophie étant la formatrice. Il s’agissait d’une séance test mais je savais que l’école que j’avais choisie était la bonne. Je recherchais un cadre souple, avec des formatrices expérimentées. L’école était de surcroît facilement accessible car peu éloignée de mon domicile.
Ma 1ere séance avait lieu un samedi. Je m’étais dis que je pourrais certainement faire d’autres choses en même temps que je suivrai le cours car on ne garderait certainement pas la caméra allumée pendant 8 h…erreur d’appréciation de ma part ! Il s’agit bien entendu d’une anecdote mais elle est révélatrice de ma façon de fonctionner au quotidien. Je ne fais -jamais-rien sans penser ou faire autre chose en même temps. Je ne suis même pas sûre de m’en être aperçue avant de commencer la sophrologie.
Ce n’est pas non plus par hasard que j’appréhendais de passer à l’oral pour faire faire un ancrage au groupe…c’est d’ailleurs, le hasard ne m’ayant pas aidé, l’un des derniers cours que j’ai suivi. L’ancrage, voilà ce qu’il manquait dans mon quotidien. Être présente, à 100%, dans mon corps, les deux pieds bien au sol, la respiration posée et vivant le moment présent.
S’il y a bien quelque chose qui peut paraître simple ou aisé à certains et qui m’a interpellé, c’est bien ceci. Je comprends au regard de mon « non-ancrage » un certain nombre de situations que j’ai pu vivre, ma lecture en est changée.
J’ai réellement commencé le cursus en mai et avait pour l’intention de clôturer assez vite étant disponible. J’ai finalement mis un peu plus de 6 mois puis encore 2 de plus afin d’avoir ma date de certification. J’ai appris et expérimenté le lâcher-prise entre temps. J’ai compris que j’avais besoin de temps pour assimiler les choses, que je ne pouvais pas tout faire en même temps. Je suivais une autre formation en parallèle et devait finaliser ma sortie d’entreprise par un plan de départ volontaire. J’étais chargée de formation et devait donc, en même temps que ces formations, faire le deuil d’un travail épanouissant et d’une entreprise pour laquelle j’avais travaillé ces 12 dernières années. J’ai donc accepté qu’il y avait un temps pour tout.
En parallèle pendant la formation j’ai pris le temps d’affronter des évènements, des émotions, que j’avais enfouies très loin. Il était temps de les laisser surgir et partir. J’ai donc pu apprécier les bienfaits et la force de la sophrologie personnellement. Les migraines qui m’assaillaient tous les mois depuis 25 ans ont presque totalement disparu. J’en étais pourtant plus que coutumière, habituée, lassée de prendre des comprimés et de ne pouvoir trouver autre remède.
Je suis heureuse d’avoir pu renouer avec la sophrologie que j’avais pratiquée, il y a une quinzaine d’années, en association. De pouvoir l’appréhender, en comprendre la philosophie, le fonctionnement, évoluer personnellement et pouvoir aider d’autres à découvrir ces techniques de bien-être.
Si je fais un retour par rapport aux différents cours qui m’ont marquée :
La pensée positive. Intégrer le fait que la qualité de nos pensées détermine la qualité de notre vie. Expliciter le fait que pensée positive ne veut pas dire pensée magique.
Prendre le temps de se poser et de réfléchir où se situe mon humeur aujourd’hui et prendre le temps de considérer ce qui est très chouette dans mon quotidien. Faure un pas de côté, prendre du recul dans une vie où tout va toujours très vite.
Le cours sur l’ancrage, forcément, car il m’a permis de me rendre compte comment m’ancrer rapidement. Celui sur la couleur rouge aussi, qui m’a réconcilié avec elle. C’est une couleur que je voyais sous le prisme de l’agressivité et j’ai pu en appréhender et en apprécier d’autres aspects.
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