Les souvenirs nous permettent de nous construire.

Les souvenirs nous permettent de nous construire.

        D’abord, ils peuvent nous faire développer notre socialisation. B.Cyrulnick le montre bien en affirmant que le souvenir personnel est doublement socialisé, ce dernier nait dans un certain environnement et n’existe que dans l’échange avec autrui. En effet, Frida Khalo confirme cette idée en offrant au spectateur sa souffrance et donc le souvenir qui s’y rattache. Egalement, P.Estrade met en évidence un phénomène particulier pour les souvenirs. Tous nos souvenirs plus ou moins lointains sont présents en nous et émergent seulement quand nous sommes prêts à nous y confronter. Ainsi, c’est le cas de G.Pérec qui se rappellent de ses souvenirs des camps de son enfance alors que ce dernier était victime d’une amnésie partielle. Ces souvenirs ont refait surface quand le souvenir de l’Ile de W réapparut.

        D’autre part, nos souvenirs nous aident à guérir. Selon P.Estrade retrouver des souvenirs qu’ils soient postitifs ou bien négatifs est bénéfique pour l’humain car ces derniers permettent une réappropriation de soi. C’est le cas de F.Khalo qui, à travers ses peintures, permet de se réapproprier son image et donc elle se construit une image propore d’elle-même. De plus, B.Cyrulnik nous explique que les souvenirs ont aussi un rôle de réconciliation, nottamment de nous-même et de notre passé. Ce fait est explicité par G.Pérec quand ce dernier, grâce à ses souvenirs remémorer, réussit à réconcilier ses 2 identités, de se guérir et donc à se construire.

        Enfin, notre passé nous permet d’avancer. Les auteurs G.Pérec et P.Estrade s’accordent à dire que faire du tri dans ses souvenirs permet d’avancer dans l’existence, ce dernier précise que les souvenirs deviennent des vrais moteurs pour l’être humain. Dans le cas de Frida Khalo, le souvenir représente un moteur artistique.

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