Les itinéraires de vie sont ils préécrits ?

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Les itinéraires de vie sont ils pré écrits ?

Ici encore je tiens à préciser que je n’ai pu écouter les conférences du salon psychologia sur le site de l’école. J’ai pu saisir des bribes par ci par là, mais c’est tout. A partir donc de ces bribes je me suis documentée. La manière dont je me suis documentée est la conséquence de ce dont je me suis saisi de la question posée. J’ai donc orienté mon travail en ce sens.

De quoi parle-t-on ?

Cette réflexion nous amène à réfléchir sur les facteurs qui auront une influence déterminante sur la vie d’un sujet (au sens psychologique et psychanalytique des termes, évidemment). Quel est l’impact de cette influence sur une vie ? Quelle place ces facteurs laissent-ils au libre arbitre ? D’ailleurs quels sont ces facteurs dont on parle ?

A l’heure où les médias aiment à écrire sur l’épigénétique il est de bon ton de se reposer la question de l’innée ou de l’acquis en effet.

Nous entendons facilement que les évènements de la vie laissent des traces. Effectivement, nous ne sommes pas des pages vierges. Toutefois, la question reste de savoir si nous avons toute de même une certaine fenêtre de choix ou si au contraire nous sommes prisonniers de la causalité.

I. Déterminisme.

La psychanalyse repose sur l'idée d’un déterminisme inconscient de la vie psychique, des idées et des actes : une pensée ou un comportement ne sont pas le fait du hasard, ils ont un précédent, un sens, une cause que l’étude de l'inconscient devrait permettre de rendre visible. Selon Freud, ce déterminisme psychique « exclut toute forme de hasard et de non-sens » intérieur, il nie toute idée de « hasard intérieur » et affirme que seuls les superstitieux peuvent y adhérer. Il en donne de multiples illustrations dans toute son œuvre, et particulièrement dans Psychopathologie de la vie quotidienne.

Comme facteurs pouvant être reconnus comme ayant une influence sur la vie psychique d’un sujet :

Aux origines, nous sommes faits de gènes… la génétique détermine un certains nombre de caractère à tout le moins métaboliques qui auront qu’on le veuille ou non un impact sur notre manière d’être au monde : nous n’avons guère le choix de développer ou non une maladie génétique héréditaire, pour le moment. L’épigénétique vient nous parler de transgénérationnel et de psycholgénéalogie, il est difficile de nier les récents aboutissements réflexifs qui ont été faits notamment par les descendants des familles juives ayant subi holocauste.

Bien sûr, la première rencontre avec l’autre sera déterminante lors de notre venue au monde, on dira même plus la manière dont nous sommes venus au monde, on le sait influence nombre de paramètres sur notre vie relationnelle par la suite (cf le traumatisme de la naissance) : la mère : cette première relation impactera bien évidemment le reste de l’itinéraire de vie d’une personne, pour le meilleur, ou pour le pire.

Enfin, tout l’environnement socio-culturel dans lequel un individu se construit n’a-t-il pas également une grande influence sur l’identité d’un sujet et notamment sur son identité relationnelle ? (D’ailleurs y a t il vraiment d’autres identités qui ne seraient pas relationnelles ?).

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