La conscience est elle un privilège?
Dissertation : La conscience est elle un privilège?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lucas33lulu • 30 Décembre 2015 • Dissertation • 2 082 Mots (9 Pages) • 10 657 Vues
LA CONSCIENCE EST ELLE UN PRIVILEGE?
La conscience peut se définir comme un état psychique désignant la certitude de notre existence et celle du monde extèrieur. Elle permet d'avoir connaissance de mes actes, de mes pensées et de leurs valeurs. Il faut alors distinguer deux types de conscience, la conscience morale et la conscience psychologique. La conscience morale est la faculté de juger nos actions ou nous mêmes selon le bien ou le mal. La conscience psychologique est la faculté de se representer sa propre existence, il y a deux niveaux dans cette conscience, la conscience immédiate qui est ce que le sujet percroit sans effort, et la réfléchie qui est lorque la conscience revient sur les données de la conscience immédiate pour les juger. La conscience réflechie permet un jugement face au monde ,elle est le propre de l'homme. Selon le cogito de descartes, la conscience se manifeste par l'utilisation du je. Le cogito ergo sum reste une certitude indubitable. C'est a l'âge de 3ans que l'enfant dit je pour la premiere fois et accède donc a la pleine conscience de soi. Il devient un être capable de réflexion sur lui même et sur le monde qui l'entoure. La conscience etant le propre de l'homme , elle marquerait sa supériorité. Cependant peut on rééllement affirmer que la conscience est un privilège? Le privilège est un avantage exclusif qui distingue et différencie un être parmi un autre. Cette question semble alors s'orienter vers un débat homme et le reste du vivant, les animaux en particulier. Les animaux ont ils une conscience? Une bête malade souffre elle? Rappelons que pour Descartes les animaux, privés d'âme, sont de pures machines, insensibles et inconscientes. Cette conception qui accorde un statut spécial à l'être humain sera bousculée par la théorie de l'évolution, énoncée pour la première fois au début du xixe siècle par Lamarck et popularisée 50 ans plus tard par Darwin. Darwin affirmera que les animaux présentent des formes de conscience plus ou moins développées, et que la différence entre l'homme et les autres animaux n'est pas une question de nature, mais de degré. Nous pouvons en plus de nos jours concevoir une conscience animale grâce a l'étude de leurs systèmes nerveux. Si on considère cependant que la conscience est réservée à l’homme, on peut se questionner si se rendre compte de nos propres défauts et de nos tords , participe a notre grandeur ou nuit au contraire à notre bonheur et à notre liberté ? L'homme peut il envier l'animal de ne pas avoir conscience de lui? La conscience peut elle devenir un fardeau? Il réside donc dans la conscience une grande compléxité. Nous étudierons donc ces deux aspects contradictoires de la conscience pouvant se réveler être un privilège mais aussi un fardeau parfois insupportable pour l'homme pour finir par se demander si la prise de conscience de ce poids n'est pas au final un moyen libérateur de notre esprit.
GRANDEUR HUMAINE PRIVILEGE DE LA CONSCIENCE
A travers le cogito, Descartes prouve que la conscience réflechie est la seule certitude, elle résiste aux doutes les plus importants. Ce pouvoir de la conscience de soi est le privilège de l'homme, et fonde sa supériorité sur les autres vivants ,il est une personne d'un rang et d'une dignité incomparables aux objets, en raison de sa capacité de penser. Nous avons le statut de sujet, lucide et responsable de nos actes. Je vis, et cette conscience d'être en vie est le premier savoir irréfutable qui caractérise mon humanité et me rend présent à moi-même et au monde. Kant dans Antrophologie du pdv pragmatique dévéloppe que la possibilité de posséder le je est bien un privilège humain qui exprime et désigne la conscience de soi. Etant a la fois sujet logique et moral, l'homme occupe dans l'univers le premier rang selon lui . Entre l’être humain et l’animal, il y a véritablement une différence de la conscience de soi-même. Les deux mangent, dorment, ont froid, chaud et souffrent. Mais l’animal ne sait pas qu’il connaît individuellement la douleur, la faim ou la fatigue. Par contre, un être humain dit « J’ai faim », « J’ai froid », « Je veux ceci », et ainsi de suite… Homme et animal se débrouilleront l’un et l’autre pour trouver le confort physique : s’il pleut, les deux courront se réfugier à l’abri d’un arbre. Une personne est capable d’individualiser sa conscience et elle peut imaginer la cause et l’effet de tout changement et de toute action. Un animal peut ressentir, mais il ne peut pas individualiser sa conscience, parce qu’il n’a pas le sens du « Je ». Sans la conscience du « Je », on ne peut pas réaliser la cause et les effets de la douleur, du plaisir, de l’attachement, de la répulsion. Les animaux naissent avec une connaissance instinctive et collective. L’être humain sait que c’est lui qui sait quelque chose. La conscience me faisant donc découvir que j'existe comme chose pensante , pascal dans les pensées insiste sur la misére de lhomme face a l'univers mais insiste aussi sur sa grandeur. C'est un être faible mais pensant . Cette pensée que nous avons permet a l'homme d'etre superieur. Notre véritable puissance est donc la pensée. L'homme grâce a elle peut prendre du recul sur ses actions, ses perceptions, peut échanger avec le monde. Il ne se contente pas d'etre il existe. Contrairement aux choses et aux animaux, l'homme a conscience qu'il est. La conscience devient une expèrience qui peut les unifié par dela la diversité des perceptions. Selon nietzsche la conscience n'est pas inné, on l'acquiert. Elle est née par les relations entre les hommes et le besoin presque vital de communiquer. C'est donc un instrument de socialisation et de normalisation. La conscience nécessite le monde extèrieur. L'homme prend conscience de lui a travers le regard d'autrui. Ce qui fait aussi notre grandeur est notre conscience morale . La conscience morale désigne la capacité de chaque individu de saisir par lui même les valeurs morales. Il s'agit dans ce cas non seulement dune presence de soi a soi meme mais aussi d'un état moral intérieur a chacun. C'est cet etat que l'on nomme conscience morale. Par elle nous sommes conscient du bien et du mal qui nous entourage mais également de celui que nous produisons. L'ignorance est donc impossible
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