Résumé La Dimension Cachée
Fiche de lecture : Résumé La Dimension Cachée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Doaa Dikrallah • 23 Mars 2019 • Fiche de lecture • 12 153 Mots (49 Pages) • 5 433 Vues
La Dimension Cachée
Edward T. Hall est un anthropologue américain de renommée internationale, il a élaboré, à partir de l’analyse de la communication non verbale, une théorie de la culture originale. Hall parle surtout sur les problèmes qui peuvent y avoir entre les différentes interactions interculturels et aux difficultés que la communication peut trouver à cause de ces frontières.
Dans son œuvre La Dimension Cachée Edward T. Hall parle d'une dimension dont on vit depuis toujours sans qu’on s’en aperçoit. En effet selon le fameux auteur italien Umberto Eco cette dimension est celle des comportements culturels de la communauté dans laquelle on vit qu'apparent plein de signification même quand ils s’expliquent par habitude et instinct. Découvrir ces significations serait de découvrir qu’on communique même quand on parle ou on écrit pas car l’espace autour de nous parle à son tour. En effet dans son oeuvre Hall se demande comment l’homme utilise l’espace entre lui, autrui et ceux qu’il construit autour de lui. Selon lui l’homme utilise l’espace par des dimensions inconscients ou «cachée» de son expérience. La dimension cachée est donc l’espace nécessaire à tout être vivant pour son équilibre personnel. Chez l’homme cette dimension devient culturelle.
Préface de l’auteur:
Hall expose la thèse selon laquelle contrairement à ce qu’on est habitué à penser, la société mondiale qui paraisse toute similaire, est en réalité divisée en différents groupes et chacun être eux ont réussi à conserver ses identités propres et distinctes ou comme l’auteur les appelles «leurs particularismes». Ces différences entre les groupes, quand ils sont négligés, ils peuvent causer des malentendus qui peuvent cacher en réalité des bonnes intentions. De plus Hall explique le but de son livre, contribuer à développer le sens de l’identité personnelle aux dépens de l’aliénation et à valoriser l’expérience, c’est à dire d’avancer dans la voie de «l’autoconnaissance et contribuer (...) aux retrouvailles de l’homme avec lui-même».
Chapitre 1 : Culture et communication
La «proxémie» est un néologisme inventé par Edward T. Hall qui désigne l’ensemble des observations et les théories qui concernent l’utilisation de l'espace de l’homme, en tant que produit culturel spécifique. La culture est le fait de penser à l’universalité de l’être humain, d’avoir une réflexion sur sa diversité et de l’étudier. La communication est au cœur de la culture et de la vie. En effet Benjamin Lee Whorf affirme que le langage est beaucoup plus qu’un simple moyen pour exprimer ses pensées, pour lui c'est un élément constitutif de la formation de celle-ci car la perception que l’homme a du monde environnant est programmé par la langue dont il parle. C'est pour cette raison que personnes de culture différentes non seulement ils parlent une autre langue, mais ils habitent aussi dans des différents mondes sensoriels. En effet ces mondes filtrent des informations à la place d’autres pour que les expériences perçues entre deux hommes qui sont pas dans le même monde sensoriel soient différentes. L’expérience est donc un point fondamental car elle s’insère dans un espace déjà façonné par l’homme. Effectivement l’homme se différencie de l’animal car lui il a pu élaborer des prolongements de son organisme et il a pu améliorer ses fonctions. L’auteur donne donc des exemples pour prouver ceci comme par exemple il dit que l’ordinateur est une extension du cerveaux, le téléphone de la voie etc… L’homme a été donc capable de créer une nouvelle dimension, une dimension culturelle dans laquelle la «proxémie» en constitue seulement une partie. La relation entre l’homme et cette dimension culturelle fait que l’homme et l’environnement soit interdépendants entre eux car ils se façonnent réciproquement. En effet l’homme toute en développant sa culture et en se civilisant il a pu créer une série de mondes différents chacun différent de l’autre. Chaque monde, chaque civilisation a sa propre manière caractéristique d'évaluer les apports sensorielles, de sorte que ce qui par exemple, est un acte grave d'agression, pour d’autres est un acte neutre. Il y a un grand besoin d'élargir notre vision de la condition humaine, être plus compréhensif et adhérents à la réalité. Ainsi Hall nous dit qu’il est essentiel que nous apprenons à comprendre les imprimés: ce n'est que de cette manière que nous entrerons dans une relation communications silencieuses tout comme nous comprenons les paroles ou vraie et profonde avec les autres peuples.
Chapitre 2 : Régulation de la distance chez les animaux
L’auteur nous explique qu’en observant les animaux et leur usage de l'espace, on peut découvrir un grand nombre de données transposables en termes humains comme la territorialité, qui est un concept base dans l’étude du comportement animal. Les conduites sont identiques mais on diminue le temps d’analyse. Les générations sont plus courtes (en quarante ans, on étudie quatre cents générations de souris et deux générations d’humaines). La territorialité permet à l’animal de se protéger et de ne pas chercher de cachette. En effet elle est généralement définie comme la conduite caractéristique avec laquelle un organisme prend possession d’un territoire et le défend contre les membres de son espèce. La territorialité, comme l’explique H. Hediger, assure la propagation de l'espèce en régulant la densité démographique. Elle fournit un cadre à l’activité, offrant des terrains d’apprentissage et de jeux, des lieux où se cacher en sécurité. Ainsi c’est la territorialité qui coordonne les activités du groupe et que la tient ensemble: elle maintient les animaux en distance de communication, afin qu'ils puissent se signaler la présence de nourriture ou d’ennemis. De plus Hall nous explique que le psychologue C.R. Carpenter a pu énuméré 32 fonctions de la territorialité, une des plus importantes est celle de la protection et l’évolution des espèces animales. La territorialité renforce la domination des plus aptes assurée par la sélection naturelle. Par ailleurs, elle facilite aussi la génération et l'élevage des enfants en aidant à protéger les nids et les petits. Cependant la fonction plus importante consiste à maintenir l’espacement spécifique qui empêche la surexploitation du territoire dont dépend une espèce. L'homme aussi a son propre territorialité, et il a inventé de nombreuses façons de défendre ce qu'il considère comme sa terre. La maison d'un l'homme étant considéré comme inviolable. Il est évident qu'il y a toutefois une distinction entre la propriété privée, qui est territoire d'un particulier, et la propriété publique, qui est le territoire du groupe social. La territorialité est donc un système de comportement fondamental propre à tous les organismes vivants y compris l’homme
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