Milieu cognitif

Interaction Milieu Cognitif Devoir 2

Question1.

La théorie de l’attachement va avoir une double fonction : une fonction essentielle de protection aussi importante et nécessaire que le comportement alimentaire avec sa fonction de nutrition, mais aussi une fonction de socialisation indispensable dans la structuration de la personnalité de l’enfant et dans son adaptation au groupe. Pour  que ces fonctions soient appliquées, il faut que l’enfant puisse avoir la certitude de trouver sa mère lorsqu’il le désire, à tout moment ; mais aussi que la mère, la figure d’attachement, soit entièrement accessible et disponible pour son enfant. L’enfant est capable de manifester toutes sortes de stratégies comportementales pour maintenir ou augmenter la proximité qu’il doit entretenir avec sa mère, par des gestes, des sourires, des mimiques.

La « situation étrange » est une méthode d'observation du comportement d’enfants, âgé d’1 an et de leur attachement à leur mère ou leur père dite figure d'attachement, suite à la disparition et aux retrouvailles avec cette figure. Cette « situation étrange », mise en place par Ainsworth, a abouti au classement des enfants selon trois groupes, puis, reprise par Main, avec un quatrième groupe. Ces groupes représentent quatre situations d'attachement à la mère.

Le groupe B, majoritaire avec 2/3 des enfants, correspond à un attachement sécurisé. Les enfants acceptent la séparation momentanée et sont heureux de revoir la figure d'attachement. Le groupe A est dit anxieux-évitant. Les enfants acceptent la séparation mais au retour de la figure d'attachement soit l'ignorent soit réagissent négativement. Le groupe C est constitué d’enfants anxieux-ambivalents. Les enfants acceptent la séparation mais, au moment des retrouvailles, manifestent des émotions confuses : ils montrent à la fois leur intérêt et leur contrariété. Le groupe D correspond à des enfants désorganisés et désorientés. Ceux-ci cherchent la figure d'attachement en son absence et donc acceptent mal la séparation mais aux retrouvailles, l'ignorent ou l'évitent.

Question 2.

Selon Piaget, l'intelligence se développe grâce à ces processus d'assimilation et d'accommodation. L'assimilation est déterminée par le sujet et ce qui est assimilé dépendant des structures préexistantes. L'accommodation est déterminée par l'objet. L'accommodation qui relève de l'environnement sur le sujet est un simple ajustement. Ce qui est important, c’est l'action du sujet sur l'environnement, le moteur se situe dans l'assimilation

On utilise le terme d'assimilation en biologie quand un organisme assimile de la nourriture et la transforme. En psychologie, c'est exactement la même chose sauf que les transformations qui se produisent sont d’ordres fonctionnels, c'est-à-dire que l'enfant, à un certain moment, dispose d'un certain nombre de conduites. Ces conduite sont plus ou moins générales et s'appuient sur un certain objet ou sur un certain schéma d'action. C'est par le processus d'assimilation que les schémas d'action vont évoluer et s'enrichir. L'enfant va pouvoir appliquer ses conduites à de nouveaux objets et à de nouvelles situations.

Au début de sa vie, l'enfant dispose de deux schémas : le visuel qui consiste à viser le monde extérieur et celui de préhension qui conduit à agripper les objets qui s'approchent de la main. Au début, ces deux schémas sont indépendants, car l’enfant sait explorer l'espace visuellement, attraper les objets proches de sa main, mais il ne sait pas qu'il peut attraper les objets qu'il voit. Vers 4-5 mois, il va découvrir qu'il est possible d'attraper ce qu'il voit, coordination entre la vision et le toucher. A partir de ce moment, on va observer que tout le milieu extérieur va être progressivement assimilé à ce concept de capture. C'est cette intégration progressive des objets nouveaux aux concepts existant qui constitue le processus d'assimilation. C'est l'individu, lui-même, qui intègre le milieu extérieur.

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