Les structures de personnalité
Cours : Les structures de personnalité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Manoon Lnd Lnd • 19 Mai 2022 • Cours • 2 795 Mots (12 Pages) • 355 Vues
UE 1.01 CM
Les structures de personnalités
I – Définition de la personnalité
Personnalité : notion d’identité, de personne,
Individu : (ce qui est indivisible), ses propres caractéristiques
De la naissance à la mort, la personnalité se développe, s’enrichit → évolutive. Nous sommes soumis à des facteurs internes et externes. Cognitive, affective, psychologique
La personnalité conserve une structure immuable.
a) Notion de caractère
1ère idée de la personnalité : notion de tempérament, de caractère
Ensemble des comportements qui constituent l’individualité d’une personne. Qualifie un individu. Originalité d’une personne. Noyau relativement stable de l’individu.
→ façons d’agir, attitudes propres à un individu permettant de le différencier des autres.
Progressivement, notion abandonnée car associée à des jugements de valeurs.
La notion de personnalité renvoie à la question de l’identité.
« Qui suis-je ? »
→ qu’est-ce que l’on met dans ce que l’on croit être notre identité ?
→ on n’est pas toujours ce que l’on croit être
On peut définir une personne par ses traits de caractère.
- Son caractère (nerveux, passionné, ses attitudes émotionnelles) va donner de la force, de la volonté. Ce qui définit le fond de la personne. Edification complexe unique a partir de différentes composantes. Totalité singulière qui fait que je suis semblable à nul autre. Le Moi, se forme par rapport à autrui.
- sa constitution physique
- son comportement
- ses qualités morales
Le caractère ne change pas facilement, il a une certaine stabilité.
b) Notion de personnalité
Édification complexe, unique du sujet dans ses différentes composantes.
- Différentes caractéristiques qui se superposent qui donnent une totalité singulière : je ne suis semblable à nul autre. Totalité singulière qui fait que je suis semblable à nul autre.
- Le Moi, se forme par rapport à autrui. Il est aussi le reflet des autres. Personnage comme les acteurs, en public je suis en représentations, je suis un masque, se conformer.
Notion d’unicité.
Composantes :
- Moi social :
→ se forme dans les rapports à autrui, on est d’abord pris dans le monde des autres
→ avant d’être nous-mêmes, nous sommes le reflet des autres :
- Modèle parental,
- projection dans des personnages avec composantes du moi idéal = ce vers quoi on tend, ce que l’on souhaiterait être
→ on se projette dans un rôle assumé à un moment donné (on donne une réponse à une situation donnée)
→ dans le regard de l’autre, on est un personnage en représentation : ce n’est pas notre identité profonde
→ on ne peut pas se mettre à nu avec tout le monde : on serait vulnérable
Ainsi, il est important de ne pas se laisser dominer par un personnage : on se ment à soi-même.
- Corps : « de quoi ai-je l’air ? »
→ reconnaissance du moi de l’enfant = stade du miroir
→ le corps est un support, une image de soi : ce qui est vu par les autres, qui peut se représenter, se montrer, se faire valoir
→ besoin du regard des autres, de la reconnaissance d’autrui : l’autre nous donne une identité en nous reconnaissant
→ le corps peut aussi être lieu de rejet, du fait de complexes, de sentiments d’infériorité
- → la conscience s’incarne dans le corps Le rejet par soi-même ou par les autres. Cette acceptation du corps et/ou son rejet pèse sur son sentiment d’identité.
- Chez Narcisse c’est son bien le plus précieux
- Moi profond :
→ appropriation, rapporter les choses à soi-même : le moi est centré sur le sentiment du « mien »,
→ on se prend pour sujet d’intérêt
→ notion d’ego introspection : chercher à se connaître : se décrire, tenter d’exprimer l’intime, de mettre à jour ses doutes, mais aussi construire un jardin secret
→ moi produit par la pensée : permet de s’auto-définir = conscience, « je » comme siège de l’identité, permet de se rapporter à soi et de se décrire
→ « je » n’existe que dans un rapport à autrui
II – Personnalités pathologiques
Au niveau de la personnalité, continuum entre les personnalités normales et pathologiques
→ ce qui est pathologique, c’est l’accentuation des traits de personnalité de base
→ déviation permanente de la personnalité sans réel symptôme
→ s’il y a symptôme, on bascule dans la pathologie pure
Cela entraîne :
- des difficultés d’adaptation, car manque de souplesse des traits de personnalité
→ trop rigides, trop marqués
- une souffrance subjective parfois
Les structures de personnalité se construisent à l’adolescence et persistent tout au long de la vie.
→ on peut, sur ces structures, développer des pathologies
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