Le psychologue clinicien

Le psychologue clinicien                                                                  16.02.11

Spécialiste de la relation.

Partie verbale (20%)

Partie non verbale (80%)

Exemple : La relation amoureuse. Tout communique.

Spécialiste de l’inter subjectivité.                                                                                Objectif : changement de la personne dans sa façon de voir les choses. Valeurs humaines et compétences relationnelles, capacité de se former.        « On ne naît pas psychologue on le devient. » Acquisition de connaissances.

• Élaboration d’une structure psychologique qui va intégrer une structure globale. On passe d’une position égocentrique à une position alterocentrique. On a toujours tendance à se situer par rapport à son propre jugement (Exemple : on oublie que l’autre n’a pas les même désirs que nous : égocentrisme). On est toujours en situation de jugement de valeur. Il doit se mettre dans la subjectivité de l’autre.

• Savoir dépasser la résistance au changement du patient, du groupe, et de soi-même. Tout changement provoque des résistances, il est utile de comprendre « qu’est-ce qui fait qu’il est si difficile de changer ? ». On augmente ainsi les défenses de la personne. Lewin : « La résistance au changement est un phénomène normal » Chacun d’entre nous a tendance à maintenir sa position d’équilibre. Nous allons tenter de maintenir une stabilité sauf si celle-ci est source de souffrance. On a tendance à vouloir garder notre stabilité intacte.

• Dépasser la culpabilité de la phase de déstabilisation nécessaire au changement en proposant d’autres modes de fonctionnement. Accompagner le patient vers la déstabilisation, puis vers le déplacement.

• Remettre sa pratique en question : Être capable de questionnements

• La sécurité de base doit être un système créé par empathie professionnelle : La détresse du patient doit être prise en compte par le psychologue avec empathie (se mettre à la place de l’autre sans s’identifier à l’autre). Enjeu et condition de la mise en place de la sécurité de base dans la psychothérapie. Le sujet peut faire passer sa sécurité de base par sa relation au psychologue.

• Adopter une attitude progressive par rapport à l’autonomie adulte : Objectif : retrouver les bases. Être capable émotionnellement de se mettre à la place de l’autre. Il faut savoir être toujours dans l’équilibre. La sécurité de base permet de mettre en place une situation de confiance. Le patient doit comprendre que le psychologue peut reconnaître sa souffrance. Tout ceci est implicite. Il n’y a que le vécu qui peut permettre le changement.

• Risque de se substituer à la position de sujet du patient : L’autre est semblable mais différent. Il faut laisser à la personne le fait d’assumer elle-même ses différents, ses problèmes. Le vécu permet le changement.                                                                             Wallon : « L’émotion a besoin de susciter des réactions similaires chez.. ?... »

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