L'histoire de la lutte contre la violence

PLAN DETAILLE

Avant-propos

Première Partie :

Chapitre I: HISTOIRE DE LA LUTTE CONTRE LES VIOLENCES

I. La genèse de cette lutte.

II. Les nouvelles orientations en matière de lutte contre les violences.

III. L'évolution de la lutte contre les violences.

Chapitre II: FONCTIONNEMENT DU CENTRE, ACTIVITES ET TYPOLOGIE DES VIOLENCES PROFIL DES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES.

.Introduction

I. Le fonctionnement du centre.

1. Fonctions et principes.

2. La gestion des violences.

II. Les activités réalisées.

1. Les activités auprès des adhérentes et des acteurs sociaux.

2. Les actions auprès des femmes victimes de violences.

III. Profil des femmes victimes de violences et typologie des violences.

1. Profil des femmes.

2. Type de violences.

Conclusion.

Deuxième Partie

Chapitre I: ECOUTE ET SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE

I. L’écoute. Définitions, principes, et objectifs.

II. Quel type d’écoute?

III. Qui fait l'écoute?

IV. L'écoute, soutien psychologique.

V. La supervision.

Chapitre II: L'ACCOMPAGNEMENT JURIDIQUE.

I. Etat des lieux.

1. Evolution de l'orientation juridique.

2. Les préoccupations des femmes.

3. La spécificité de l'orientation juridique au sein de l'association.

II. Les domaines d'exercice de l'orientation juridique.

1. L'orientation juridique en vue de l'application des textes juridiques

2. L'orientation juridique en cas de violences du fait des lois.

3. La violence du fait du silence de la loi.

4 La violence du fait de l’application sexiste de la loi

Chapitre III: L’INTERVENTION AUPRES DE L’ةTAT ET DE LA SOCIETE CIVILE

I :L’accompagnement social .

1. Les besoins de subsistance.

2. Le droit aux soins.

3. L'hébergement provisoire.

4. La protection des mineurs.

II La solidarité de la société civile.

1. L’interassociatif

2. Les syndicats.

III. Les interventions auprès des autorités publiques

IV. Réflexions sur ces activités

1. A propos des femmes

2. A propos de la société civile

3. A propos de l’Etat

AVANT-PROPOS

L'Association Tunisienne des Femmes Démocrates légalisée en 1989 constitue un des lieux créés par le mouvement féministe pour la lutte contre toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. En la créant ,nous l’avons voulue un espace autonome, pluriel où se développe la solidarité.

Autonomie : par rapport à toutes les forces politiques, chacune des militantes y est avec sa propre appartenance politique et idéologique, mais l'ATFD ne se réclame d'aucune appartenance politique précise. Elle se situe dans le mouvement démocratique en essayant d'apporter à chaque occasion son propre éclairage à la conception d'une démocratie "avec les femmes et pour les femmes aussi", sans remettre aux lendemains qui chantent la fin de l'oppression des femmes. Autonome en fait parce que ses militantes sont seules responsables des choix qui caractérisent leurs luttes en vue de l'abolition du patriarcat.

Pluralité : parce que chacune y est avec sa sensibilité, son approche et ses choix personnels de vie. Plurielle parce que les prises de positions collectives essaient, non sans difficulté, d'être consensuelles sur la base de principes communs. Les textes fondateurs de l'association affirment la référence "au droit positif dont les sources sont les textes et instruments internationaux et le respect de la liberté de culte et de croyance". Cette affirmation évoluera jusqu'à la revendication explicite de la laïcité, et donc à la réflexion et à l'élaboration de politiques sur la base des principes universels des droits humains d'égalité, de justice et de liberté.

Solidarité : par opposition à l'isolement, pour partager des vécus et des aspirations d'opprimées pour la conquête de la liberté et de la citoyenneté. Solidarité avec toutes les femmes pour leur autonomie ; solidarité pour devenir sujets de notre propre histoire.

La lutte contre les violences à l'égard des femmes constitue un des domaines où nous essayons de concrétiser la recherche de l'autonomie, la solidarité et la pluralité pour que les femmes puissent trouver en elles-mêmes des forces pour reconquérir leur dignité.

Ensemble, et avec d’autres militantes, nous avons construit les outils de cette lutte, en partageant nos émotions et notre révolte, en réfléchissant, en nous remettant en cause, en évaluant notre travail et en communiquant nos écrits sur des interrogations ponctuelles.

L’histoire de cette lutte devait être écrite. Des militantes du centre d’écoute et d’orientation des femmes victimes de violences se sont regroupées pour l’écrire.

Une expérience

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