Expérience George Simmel
Étude de cas : Expérience George Simmel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dave186 • 15 Septembre 2015 • Étude de cas • 1 585 Mots (7 Pages) • 1 002 Vues
George Simmel
Les grandes villes et la vie de l’esprit
I. Introduction
Après maintes réflexions sur plusieurs sujets pertinents et précis, nous avons décidé de réaliser une expérience qui était de demander une cigarette à des personnes qui nous étaient inconnues dans une ville puis dans un village afin de faire des liens avec les concepts sociologiques de Simmel.
Notre choix sur la ville s’est porté sur Lausanne. Ville constituée de plus de 150000 habitants, elle nous semblait tout à fait appropriée pour notre expérience. Elisa a demandé une cigarette à 13 passants entrain de fumer une cigarette, âgés de 30 à 45 ans dans la rue, puis nous avons retranscrit les dialogues selon tout ce que nous avions pu constater et observer.
Ensuite nous sommes allés dans le petit village de Roche. Habité par moins de 1000 personnes, il correspondait tout à fait à nos critères exigés. Le choix des passants s’est porté sur la même tranche d’âge. . Après réflexion nous avons sélectionné les dialogues qui nous paraissaient les plus riches et les plus intéressants
Pour effectuer notre analyse, nous nous sommes basés sur les propos que tient Simmel dans son livre Les grandes villes et la vie de l’esprit et sur ce que nous avons pu en tirer comme notes lors des cours de sociologie
Nous avons fait des liens tout en nous posant la question : un geste aussi banal qu’est de demander une cigarette à un inconnu dans une ville puis dans un village peut-il nous faire réaliser qu’il y a réellement une différence qui saute aux yeux ?
II. Expérience
Vevey :
• Un homme de la trentaine situé devant l’entrée d’un centre commercial :
E : Bonjour, excusez-moi, vous auriez une cigarette s’il vous plaît ?
Y : Ouais (Il me tend son paquet ouvert pour que je puisse me servir)
E : Merci beaucoup, au revoir.
• Un homme de la quarantaine, assis à une table sur la terrasse d’un café :
E : Bonjour, excusez-moi, vous auriez une cigarette s’il vous plaît ?
V : (Il me regarde de haut en bas, puis me dit d’un air hésitant) T’as quel âge ?
E : 17 ans (tout en souriant)
V : Mais tu sais que c’est 18 ans pour fumer ?!
E : Ouais, mais c’est 16 pour fumer et 18 pour acheter.
V : Ouais mais s’il y a la police qui me voit te donner une cigarette, je vais avoir une amende de 200 francs.
E : Non y’a pas de soucis, si on me demande, je ne vous connais pas.
V : (Il prend une cigarette de son paquet et me la tend d’un air hésitant.)
E : Merci beaucoup monsieur, au revoir
• Femme d’une trentaine d’année en train de discuter avec une femme plus âgée :
E : Bonjour, excusez-moi, vous auriez une cigarette s’il vous plaît ?
M : Oui (elle cherche dans son sac)
E : Merci beaucoup
M : (elle a sorti la moitié de la cigarette du paquet et me le tend)
E : Merci au revoir
M : De rien
• Femme de la quarantaine, marchant toute seule :
E : Bonjour, excusez-moi, vous auriez une cigarette s’il vous plaît ?
L : Oui bien sûr (elle cherche dans son sac). Ce sont des cigarettes à la menthe ça vous dérange pas ?
E : Non pas de souci, c’est mieux que rien.
L : (elle a sorti la moitié de la cigarette du paquet et me le tend)
E : Merci beaucoup, bonne journée
L : De rien au revoir, pareillement merci
Roche
• Une femme d’une quarantaine d’années devant un centre commercial :
E : Bonjour, excusez-moi, vous auriez une cigarette s’il vous plaît ?
B : (elle cherche dans son sac) Mais exceptionnellement
E : Oui
B : (elle ne trouvait pas du premier coup)
E : Je suis désolée
B : (elle me tend son paquet dans lequel il y avait une cigarette et son briquet)
E : Mais vous êtes sûre ? Il vous en reste qu’une.
B : Oui, c’est pour ça que c’est exceptionnel.
E : Merci, je peux aussi vous emprunter votre briquet ?
B : (elle me tend son briquet)
E : Merci bien, au revoir
B : Au revoir
• Un homme d’une quarantaine d’année qui marchait derrière un centre commercial :
E : Bonjour, excusez-moi, vous auriez une cigarette s’il vous plaît ?
H : Oui mais c’est
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