Dominique interactif, Éducation spécialisée

1. Phobies spécifiques

Tout d’abord, vivre certains moments d’angoisse est une réaction normale chez l’être humain. Toutefois, lorsque les crises deviennent fréquentes, l’angoisse devient un problème et se transforme en phobie. La phobie est présente lorsque la peur de l’enfant entrave ses capacités adaptatives de façon excessive, persistante et gênante. En d’autres mots, la phobie est une peur irrationnelle, non justifiée ou encore démesurée d’un objet ou d’une situation . Dans les résultats d’Étienne au test, il a obtenu la cote trois sur neuf en ce qui a attrait aux phobies spécifiques, ce qui veut dire qu’il n’y a peut-être pas de problème. Étienne dit ne pas avoir peur des petites bêtes, des longs couloirs, des petits chiens, des orages, des chats, ni des ascenseurs. Toutefois, il dit avoir peur des hauteurs, des araignées ainsi que des personnes déguisées. Malgré cela, nous ne croyons pas que ses phobies perturbent son fonctionnement, entre autres puisque plusieurs phobies spécifiques n’entraînent pas de dysfonctionnement ou de souffrance. En effet, plusieurs personnes souffrent peu de leurs phobies, car elles peuvent être faciles à éviter . Par exemple, il est facile pour Étienne de s’éloigner d’une araignée et de demander à quelqu’un d’autre de s’en débarrasser et il peut esquiver les activités faites en hauteur. De plus, la peur des personnes déguisées est assez fréquente chez les enfants, certains ont peur du père Noël, des mascottes, etc. En général, ce type de peur disparaît lorsque l’enfant vieillit. Ainsi, Étienne vit certaines peurs, mais nous ne croyons pas qu’elles soient d’un niveau anormal.

2. Anxiété séparation

Au cours du questionnaire du Dominique Interactif, Étienne a obtenu comme résultat deux sur huit dans cette caractéristique, ce qui veut dire qu’il n’y a pas de problème à ce niveau. L’anxiété de séparation chez un enfant se décrit par une anxiété excessive et inappropriée au stade de développement en lien avec la séparation d’avec la maison et/ou les figures d’attachement . Ce type d’anxiété est vécu par environ 4% des enfants et des adolescents et peut se poursuivre jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge de l’entrée au Cégep . Pour ce qui est d’Étienne, il ne suit pas sa mère partout, il ne refuse pas d’aller à l’école, il ne va pas dormir avec ses parents, il ne rêve pas que sa mère se noie, il ne vit pas de détresse lorsqu’il se fait garder et il n’est pas malade lorsque ses parents partent. Toutefois, il a peur que ses parents aient un accident et il a peur d’être séparé de sa mère. Cependant, nous croyons qu’il a répondu à l’affirmative à ces deux questions simplement parce qu’il aime ses parents et qu’il ne voudrait pas qu’il leur arrive quelque chose, il ne vit pas de détresse excessive et récurrente dans les situations où il se sépare d’eux et ne vit pas de crainte excessive au sujet de ses parents ou sa maison. De plus, puisque tel quel mentionné dans le portrait préliminaire, Étienne a passé plusieurs années sans voir son père et que sa mère a sa garde en général, nous supposons que sa mère est très importante pour lui et qu’elle représente son lien affectif le plus important.

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