Le rôle et les conséquences que la conscience peut avoir pour notre existence
Analyse sectorielle : Le rôle et les conséquences que la conscience peut avoir pour notre existence. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 29 Septembre 2013 • Analyse sectorielle • 1 209 Mots (5 Pages) • 753 Vues
Ce sujet nous invite à réfléchir sur le rôle et les conséquences que la conscience peut avoir sur notre existence. Pour répondre à ce sujet, il convient d’en analyser ses termes.
Tout d’abord, définissons le terme « conscience ». Il vient du latin cum scientia qui signifie « avec savoir » . La conscience est le savoir intérieur immédiat que l’homme possède de la réalité et de lui-même. Lorsqu’un être est conscient, il sait que le monde existe et qu’il en fait partie. C’est donc un savoir qui accompagne l’existence.
Ensuite, le verbe « se fier » signifie faire confiance, croire.
Notre conscience morale nous guide dans la vie car lorsque nous ne savons que faire, on choisit d’écouter notre conscience, qui pour nous, ne peut être que la bonne solution. Qui penserait que sa conscience le trompe ? Personne,tout le monde fait confiance à sa conscience. D’ailleurs, Rousseau a dit de la conscience que c’est un « instinct divin ». Alors pourquoi s’en méfier ?
De plus, la conscience a été légitimé par l’idée de la liberté de conscience. Un droit, une liberté ne peut être que positif !C’est bien là qu’est la difficulté : en vérité, la conscience ne peut elle pas nous tromper ? La conscience est elle l’unique source de nos actes ou ne l’est-elle qu’en apparences ?
Nous répondrons donc à ces questions en étudiant tout d’abord la conscience et ses répercutions sur la vie humaine, puis les limites de la conscience qui n’est pas toujours très fiable et enfin, nous dépasserons la notion de conscience pour en atteindre qui se situe au-delà : l’inconscient.
Pour commencer, il semble nécessaire à l’individu de se fier à sa conscience car elle lui est apparemment bénéfique puisqu’elle dicte la plupart de ses actes.
On distingue donc 2 sortes de conscience : la conscience de soi, et la conscience morale.
Tout d’abord, le terme « conscience de soi » désigne l’aptitude d’un être humain à être conscient de ses capacités, de ses besoins et de son existence à travers la vision d’un autre être humain. (Hegel). Il désigne aussi la capacité humaine de connaître ses propres états psychiques : Je pense que je pense. En effet, dès le moment où un enfant commence à parler de lui à la première personne , il se définit lui-même comme sujet pensant et conscient. Cette faculté de la conscience fait de l'être humain une personne, c'est-à-dire un sujet moral responsable constituant une fin en soi.
Hegel a dit : « Ce qui élève l’homme par rapport à l’animal, c’est la conscience qu’il a d’être un animal. Et du fait qu’il sait qu’il est un animal, il cesse de l’être. » En effet, la prise de conscience de notre humanité implique la responsabilité de nos actes.
Enfin, dans le langage courant, le sens moral est souvent associé au terme de conscience : être conscient de ce que l’on fait signifie assumer de manière responsable ses actes. L’être conscient est celui qui connaît la portée de ses actes, qui sait ce qu’il fait et si ce qu’il fait est bien ou mal. D‘ailleurs, plusieurs expressions en témoignent : « bonne ou mauvaise conscience », « en cas de conscience », « en toute âme et conscience » Elles expriment toutes l’idée de sens moral dans lequel on retrouve l’idée de connaissance, ici, celle du bien et du mal, du devoir, liée à cette conscience morale. On peut aussi prendre l’exemple contraire d’un malade mental qui, lui, ne l’écoute ou ne la comprend pas car il ne fait aucune différence entre le bien et le mal, l’interdit et l’autorisé. La conscience morale nous fixe des règles, des barrières à ne pas franchir, elle nous force à penser à autrui, et non pas à sa simple personne.
Notre conscience permet de nous distinguer des animaux en impliquant une sorte d’intériorisation
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