Le désarroi moral
Lettre type : Le désarroi moral. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar violetta2010 • 20 Février 2018 • Lettre type • 328 Mots (2 Pages) • 620 Vues
Réflexion 1 : le désarroi moral
Dans ma carrière en tant qu’infirmière, un des dilemmes que j’aurais probablement à faire face est l’acharnement thérapeutique en fin de vie, qui signifie de donner des traitements dans le but de prolonger la vie d’un individu sans aucun bénéfice médical. Cet acharnement serait pour moi une énorme source d’inconfort. Pour moi, les valeurs qui s’opposent sont la liberté et la dignité du patient et de sa famille avec les convictions et les devoirs professionnels, donc le maintien coûte que coûte du patient en vie. Pour moi, le maintien de la vie à tout prix ne respecte pas du tout la dignité du patient.
L’acharnement thérapeutique a le plus souvent lieu lorsque le patient est inapte à faire des choix. C’est alors à la famille du patient que la décision revient. Lorsque la famille n’arrive pas à se décider s’ils désirent continuer les soins de fin de vie, les professionnels de santé sont en obligation de procurer des soins tant que ceux-ci décident d’arrêter. Comme mentionné juste avant, si la famille choisit de maintenir le patient en vie et de continuer les traitements, cela devient, pour moi, un dilemme moral énorme : satisfaire les demandes des familles tout en ne voulant pas s’acharner sur la personne en fin de vie. Quand il n’y a plus aucune chance à la rémission, à mon avis, donner des soins ne vaut plus la peine. Cela ne fait qu’augmenter les souffrances du malade et lui apporte de faux espoirs. En plus d’être un désarroi moral, c’est aussi une énorme source de stress autant pour l’individu concerné que pour les soignants. En continuant les soins, j’aurai vraiment l’impression de m’acharner sur le patient. Je me sentirai très inconfortable, même gênée. Selon moi, le fait d’arrêter les traitements permet aux patients de profiter des derniers moments de leurs vies tant que c’est possible, tout en étant accompagnés doucement vers la mort. Je considère ceci comme étant une mort en dignité.
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