Étude examen initiation à la psychologie cegep

Étude examen 1 initiation à la psychologie

Histoire de la psychologie :

1. Les origines de la psychologie

• La psychologie n’était pas une science jusqu’au XIXe siècle
• La plupart des grands penseurs (comme Aristote) ont soulevé des questions que l’on qualifierait de psychologiques aujourd’hui :

• Comment l’être humain reçoit l’information à l’aide des sens
• Comment il s’en sert pour résoudre des problèmes
• Ce qui le motive à agir de façon courageuse ou ignoble
• Se posait des questions sur la nature de l’émotion, sur son pouvoir sur l’être humain et sur la possibilité de la maîtriser
• Ils voulaient décrire, prévoir, comprendre et changer le comportement pour augmenter le bonheur

• Tout cela a conduit à de fausses théories, car contrairement aux psychologues modernes, ces penseurs du passé ne s’appuyaient pas beaucoup sur des preuves empiriques.
• 1800 : la phrénologie (Joseph Galle) devint très populaire
• On pouvait attribuer à certaines zones du cerveau des traits de caractère précis et de personnalité (ex. :  mathématiques, religiosité) on pouvait lire ces traits en palpant les protubérances.

1. La naissance de la psychologie moderne

• C’est à Wilhelm Wundt que l’on attribue le mérite d’avoir fait de la psychologie une discipline scientifique.

• Formé en médecine et en philosophie
• Fondé le premier laboratoire de psychologie en 1879 à Leipzig en Allemagne
• Ce laboratoire devient l’endroit par excellence où s’inscrire pour devenir psychologue

1. Les 3 premières écoles

1. Le structuralisme (Wundt, 1867-1927)

• Espérait fractionner les sensations, les images mentales et les sentiments en leurs éléments constitutifs
• Étude des composantes de la science

1. Le fonctionnalisme

• Donne naissance à la psychologie scientifique
• S’intéressait à la fonction du comportement plutôt qu’à son analyse + description
• Les structuralistes voulaient savoir ce qui se produisait, les fonctionnalistes se demandaient plutôt comment et pourquoi
• Ils s’inspiraient de la théorie de l’évolution de Charles Darwin (1809-82), ils voulaient savoir comment des comportements précis + des processus mentaux aident une personne/animal à s’adapter à l’environnement

*** ces deux approches ont eu la vie courte…

1. La psychanalyse nait à Vienne, en Autriche (Sigmund Freud, 1856-1939)

• Neurologue
• Première méthode de psychothérapie
• Écoutait ses patients lui faire le récit de leurs dépressions, de leurs états nerveux et de leurs habitudes obsessionnelles
• Convaincu que les symptômes relevaient de causes mentales et non physiologiques
• Conclut = leur détresse provenait de conflits et traumatismes émotifs qui s’étaient produits dans leur jeune âge, mais qui étaient trop menaçants pour être remémorés de façon consciente
• Freud soutenait que la faculté d’être parfaitement conscient ne constitue que le sommet d’un iceberg mental
• Il veut nous faire découvrir la partie inconsciente de l’esprit, celle qui renferme des désirs inavouables, des passions, des secrets coupables et des conflits entre les désirs/responsabilités
• Soutient que cette partie peut se révéler à nous par le biais des rêves, des lapsus et même de l’humour

« Aucun mortel ne peut garder un secret. Si ses lèvres sont muettes, il va se trahir par le bout de ses doigts, la divulgation suinte de chacun de ses pores. » - Freud

L’apport de Freud dans la psychologie actuelle

• La découverte de l’inconscient
• Il a déterminé plusieurs types de personnalités (ex. : narcissisme, obsessionnelle)
•  Il a contribué à rendre la psychologie une discipline autonome

La psychologie comme science :

1. Ce que font les psychologues

Recherche fondamentale : connaître la différence entre les enfants, les adolescents et les adultes dans leur perception des questions morales. Le but n’est pas d’expérimenter rapidement, c’est davantage théorique.

Recherche appliquée : savoir si les techniques utilisées pour enseigner le langage à un chimpanzé peuvent aider les enfants handicapés souffrant de troubles mentaux = incapables de parler. On veut utiliser immédiatement cette technique, contrairement à la recherche fondamentale.

1. Les 5 principales approches en psychologie

Elles reflètent toutes diverses façons d’aborder l’étude du comportement. Elles orientent les recherches jusqu’aux hypothèses retenues.

1. Approche biologique : s’intéresse aux effets des phénomènes physiologiques sur les corps, les sentiments et la pensée. Ainsi, des impulsions électriques courent dans tout le système nerveux d’une personne. Des hormones circulent dans le système sanguin, ralentissant/accélérant le fonctionnement des organes internes, comme le cœur ; des substances chimiques modifient la perméabilité des plus petites cellules du cerveau. Ils mettent en lumière la façon dont les perceptions, les souvenirs ou un comportement précis naissent de ces phénomènes.

Les chercheurs analysent donc des phénomènes biologiques qui agissent sur l’apprentissage, les perceptions, les émotions ou encore, le niveau de vulnérabilité à un déséquilibre interne. Ils étudient comment l’esprit et le corps s’influencent réciproquement quand la personne est malade. Ils évaluent la contribution des gènes et des autres facteurs biologiques à la formation des traits de caractère + capacités personnelles.

1. Approche béhavioriste : étudie l’influence directe de l’environnement + de l’expérience sur le comportement d’une personne.

• Mettent l’accent sur les conditions du milieu (favorables/défavorables)
• S’en tiennent à ce qu’ils peuvent observer + mesurer directement
• Ne tiennent pas compte de l’esprit/état mental

Cette approche permet de nombreuses applications pratiques (des programmes centrés sur le comportement ont aidé des gens à se défaire d’habitudes indésirables).

L’insistance des béhavioristes sur la précision + objectivité = grandement contribué à faire avancer la psychologie comme discipline scientifique + a souvent fourni des conclusions de recherche des plus fiables.

1. Approche cognitive : souligne ce qui se passe dans l’esprit des gens lorsqu’ils traitent mentalement une information, qu’ils raisonnent, se souviennent, comprennent le langage, résolvent des problèmes, rendent compte d’expériences et se forgent des croyances.

Terme « cognitif » vient du latin qui veut dire « connaître ».

Les chercheurs cognitifs ne s’appuient pas sur la méthode de l’introspection utilisée par les structuralistes ; ils ont plutôt conçu des méthodes pour déduire des processus mentaux à partir d’un comportement observable tels :

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