Ue 2.6 Processus Psychopathologique

UE 2.6 processus psychopathologique – les psychoses

1. Généralités

A ; lien a la réalité

B ; conflits intrapsychiques

C ; déni, cuvage, identification projective

2. Troubles psychotiques brefs

A ; bouffée délirante

B ; psychose puerpérale

3. Troubles psychotiques au long court

4. Syndromes confusionnels

1. Généralités

La psychose se caractérise par une transformation radicale du rapport du sujet à la réalité, entrainant une modification profonde et durable de l’identité et généralement de la personnalité.

La question de l’étrangeté : le sujet psychotique ne résonne pas dans le même registre que le sujet « normal » : il ne reconnait pas les mêmes échelles de jugement, les mêmes modalités d’approche du monde, les mêmes codes sociaux, et les mêmes logiques de pensée.

Prise en charge intensive avec hospitalisation du patient.

Un trait commun : l’impossibilité pour le sujet d’avoir pu constituer des signaux suffisamment stables permettant de différencier représentation et perception.

Quelles sont les causes des souffrances psychotiques ?

L’équipement neurophysiologique de la naissance.

Dans certains cas, le bébé n’est pas capable de recevoir les messages que lui adresse son entourage. Tous les bébés porteurs de handicap ne deviennent pas tous psychotiques.

Un mauvais ajustement de l’environnement : l’essentiel est à chercher dans les distorsions de la rencontre entre le bébé et son environnement.

A. LIEN A LA REALITE

Dans la psychose, le lien à la réalité est aboli ou partiellement. On constate a la place le délire ou l’hallucination.

- Le délire : qualifie ce qui s’écarte de la réalité commune et le remplace radicalement. Délirer c’est sortir du réel sans pouvoir s’en rendre compte.

- L’hallucination : « perception sans objet » elle consiste en une fausse interprétation d’une sensation, sachant que la sensation peut être actuelle ou ancienne, « oubliée »

Le lien au monde, sous sa forme délirante ou hallucinante, est marqué par la confusion.

B. CONFLITS INTRAPSYCHIQUES

Dans la psychose le sujet se protège de :

-l’éclatement

-du morcellement

-de l’intrusion

Par toute une série de systèmes de défense invalidant ses capacités adaptatives. L’angoisse est d’abord d’être anéanti, de ne pas exister, d’éclater. Le sujet sans identité affirmée, non unifiée, ne parvient pas à traiter la conflictualité. Il n’y a que du bon ou du mauvais.

Le compromis est impensable.

C.

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