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Raisonnement résolution De Problème

Dissertation : Raisonnement résolution De Problème. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Juillet 2013  •  6 670 Mots (27 Pages)  •  990 Vues

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Questions ouvertes

1. Qu'est-ce qu'un espace problème ? En quoi cette notion éclaire-t-elle l'étude de la résolution

de problème ?

Réponse suggérée

Afin de formaliser le cheminement d'un sujet vers la solution d'un problème, Newell et Simon (1972)

ont proposé d'analyser l'interprétation faite par un sujet d'un problème à travers la notion d'espace

problème. L'espace problème correspond à l'ensemble des états possibles dans une situationproblème

et aux transitions entre ces états. Il est représenté sous la forme d'un graphe où les noeuds

représentent les états et les arcs les transitions entre états.

Cet espace problème formalise la représentation de la situation par un expert. Il permet donc de

situer n'importe quel sujet par rapport à une interprétation et résolution expertes. On peut ainsi

mieux mettre en évidence les décalages systématiques chez les sujets. On peut ainsi montrer que

certains sujets, notamment les enfants, interprètent le déplacement en excluant de sauter un

emplacement. On peut alors observer qu'ils évitent systématiquement certaines actions dans

certains états. La notion d'espace problème permet donc une étude comparative systématique des

mécanismes de résolution de problèmes, notamment en construisant des situations isomorphes,

c'est-à-dire ayant le même espace problème, bien que la sémantique du problème soit différente.

Cette notion ne permet cependant pas de prédire la difficulté d'un problème. Ainsi, dans la situation

des missionnaires et des cannibales, l'espace problème est quasiment linéaire et comporte moins

d'états que l'espace problème de la tour de Hanoi. Pourtant le premier problème est bien plus

difficile que le second. Cela tient au fait que l'interprétation du problème par le sujet (qu'on appelle

également espace de recherche) ne coïncide pas toujours avec l'interprétation de l'expert. Cela tient

également au fait que la résolution d'un problème est fortement influencer par les aspects

stratégiques comme les heuristiques employées et les aspects sémantiques (appelés également

habillage du problème) sur lesquels s'appuie l'identification de similitudes avec des situations déjà

rencontrées et pour lesquelles des procédures de résolution sont éventuellement disponibles. Ces

aspects, très importants dans la résolution de problèmes, ne sont pas formalisés dans l'espace

problème.

2. Qu'est-ce que la tâche 2, 4, 6 ? En quoi permet-elle d'éclairer l'étude du raisonnement

inductif ?

Réponse suggérée

La tâche 2,4,6 est une tâche imaginée par Wason (1960) pour étudier le raisonnement inductif. Dans

cette tâche, l'expérimentateur imagine une règle pour engendrer une suite de nombres. La tâche du

sujet consiste à retrouver cette règle, à partir d'un exemple conforme à la règle et en demandant à

l'expérimentateur de confirmer la conformité ou non des exemples que le sujet propose. Dans sa

version originale, la règle choisie par l'expérimentateur est celle d'une suite de trois nombres dans un

ordre croissant. Les principaux résultats observés par Wason sont :

" la majorité des séquences que proposent les sujets sont des exemples de l'hypothèse qu'ils testent

(par exemple trois chiffres pairs consécutifs).

" leurs hypothèses portent sur les traits saillants de l'exemple de l'expérimentateur : nombres pairs,

augmentant de deux en deux, progression arithmétique.

" après une réponse incorrecte, il y a persévération, c'est-à-dire que le sujet propose comme

nouvelle réponse une reformulation de la précédente.

Mais un des résultats les plus marquants est que bien peu de sujets proposent comme exemple une

suite de chiffres allant à l'encontre de l'hypothèse qu'ils cherchent à tester. Wason a avancé l'idée

que cette tendance relevait d'une réponse logiquement non-fondée, autrement dit un biais : le biais

de confirmation. En effet, dans l'induction, seule la réfutation fournit une conclusion valide.

Cependant certains auteurs ont contesté cette interprétation en termes de biais en avançant l'idée

qu'il pourrait s'agir d'une stratégie, appelée stratégie du test positif, en soulignant que la stratégie de

la confirmation pouvait s'avérer efficace dans un certain nombre de cas.

3. Quels sont les apports et les limites des approches syntaxiques du raisonnement

propositionnel ?

Réponse suggérée

L'approche syntaxique du raisonnement correspond aux approches théoriques qui mettent l'accent

sur l'ensemble de règles nécessaires pour passer des prémisses à la conclusion. Les principales

théories relevant de

...

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