Partenariat Et résaeu En CER
Rapports de Stage : Partenariat Et résaeu En CER. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chossil • 13 Mars 2015 • 2 179 Mots (9 Pages) • 720 Vues
Partenariat et réseau en CER
Le travail en réseau et en partenariat est une pratique qui est de plus en plus développé dans le secteur social et du médical social. En effet, comme le stipule la loi du 2 Janvier 2002, rénovant l’action sociale et médico-sociale, il est nécessaire de permettre aux usagers d’avoir des réponses à leurs besoins, elle expose l’obligation de s’inscrire dans une logique de travail en réseau et de partenariat, qui se créer autour des besoins et des souhaits de l’usager. Il est donc important pour les structures éducatives de s’ouvrir vers d’autres institutions qui pourront aider à répondre aux besoins quand celles –ci sont dans l’incapacité de le faire. C’est pourquoi il est important pour le responsable de structure, éducateurs, travailleurs sociaux… de s’imprégner de cette culture de travail à savoir effectuer un travail en réseau et un partenariat qui pourra répondre aux attentes des usagers qu’ils accompagnent.
Il me parait essentiel dans un premier temps de redonner les définitions de « Partenariat », « Réseau », « Partenariat et Réseau en travail social » puis dans un second temps de définir ce qui est pour ma structure que je désigne comme partenariat et le réseau.
Il me semble que le partenariat s’inscrit dans une logique institutionnelle qui élabore des méthodologies d’interventions visant la transversabilité des situations, pour une amélioration de la qualité de la prise en charge lors du placement du jeune accueilli. C’est un échange, un travail, une réflexion sur un projet prédéfini et commun qu’est le projet personnalisé de la jeune accueilli.
Au sein de ma structure C.E.R. de tels partenariats existent et fonctionnent, ils sont contractualisés par un écrit tel qu’une convention par exemple avec une durée limité.
Un réseau préexiste, il n’est pas créé par rapport à une situation rencontrée mais est sollicitée pour cette situation. Il n’est pas défini dans le temps contrairement au partenariat, il perdure même après le besoin. Il se développe dans une logique d’acteur par recherche de réponses innovantes à chaque situation rencontrée car il est basé sur l’échange ponctuel de services ou de savoirs.
Ces notions de travail sont à la fois assez proches et distinctes, le travail de réseau et le partenariat se conjuguent dans la complémentarité et favorise la qualité de l’accompagnement.
le réseau est selon moi centré sur l’usager alors que le partenariat est articulé autour d’un projet collectif. « Le premier développe une logique d’acteur par une recherche d’innovation « sur mesure », et l’autre s’inscrit dans une logique institutionnelle qui élabore des méthodologies d’interventions visant la transversabilité des situations ». De surcroît, certains membres de mon réseau peuvent devenir des partenaires et réciproquement.
Il est clair que de nos jours on ne peut que travailler en réseau et en partenariat dans le but d’apporter une réponse plus complète aux jeunes accueillis.
Une démarche de travail en réseau et partenariat
L’établissement, dans une démarche volontaire et nécessaire a mis en place différents partenariats :
Partenariat et réseau de l’environnement : au service du projet des jeunes
Le travail de partenariat et de réseau est pour moi ce qui va permettre le montage, à partir de l’outil C.E.R. d’un dispositif autour du jeune pour créer chez lui les conditions d’un regard nouveau sur lui-même et sur son environnement. La question est donc de savoir comment faire de l’outil de travail du C.E.R. quelque chose d’utile pour le jeune : ce travail doit être positif pour lui et lui permettre de rebondir sur une insertion. Le C.E.R. n’est pas seulement une sanction mais aussi le moyen de passer à autre chose. La fin de placement doit signifier la fin d’un parcours de délinquance et donner matière à valorisation. C’est pourquoi l’orientation me paraît être un élément primordial de l’action du C.E.R.
Précisément, le travail de partenariat exige une élaboration et une évaluation permanente de mon action. Cela doit enrichir et potentialiser les moyens qui sont donnés aux jeunes accueillis.
Penser avec les ressources de l'environnement et pas seulement avec ses ressources internes implique la non appropriation de l'usager, mais également une réelle solidarité entre les ressources et bien sur entre les hommes et les femmes qui les constituent.
Dans ce travail de tissage de solidarité, en tant que chef de service éducatif et responsable de structure je considère avoir une place déterminante.
Au delà des accords formels qui peuvent être passés d'institution à institution, le fait de faire vivre ces liens suppose des rencontres, une connaissance et un partage autour des situations concrètes.
Partenaires inter-institutionnels
Les partenaires incontournables du CER sont bien évidemment l’éducateur UTEMO « fil rouge » de la PJJ, qui constitue dans la majeure partie les situations à exercer une mesure éducative en milieu ouvert, par ailleurs j’ai établi une convention d’accompagnement du mineur (cf annexe) qui est signée entre le CER que je représente en tant que chef de service et représentant de la structure et le directeur du service « orienteur ». Cette convention précise notamment : les modalités de rencontre avec l’équipe éducative du CER (bilan intermédiaire….) les conditions de suivi du mineur par l’éducateur « fil rouge », les perspectives d’orientation. La convention indique en outre que l’éducateur « fil rouge » sera sollicité par l’équipe du CER pour intervenir en tant que tiers dans la relation lors de situations difficiles (besoin de recadrage vis-à-vis du parcours éducatif global, passage dépressif du jeune, réorientation en cours de session si cela le nécessite…..).
La structure C.E.R. dans une volonté continue à développer différentes formes de partenariat à travers un réseau existant :
Partenariats et réseaux professionnels
Les finalités du réseau professionnel s’expriment en termes d’innovation, de complémentarité, de coordination, d’actions transversales et de réactivité. Aussi, son fonctionnement s’articule-t-il sur une démarche rigoureuse de type « démarche projet » qui développe chez les participants un accroissement des savoir-faire et une mobilisation supplémentaire.
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