Mc Donald's

La jeunesse est la génération la plus vulnérable face au marché du travail et à la crise du logement. beaucoup de jeunes luttent pour un sujet qui les concerne au quotidien : l’accès au logement. Entre le loyer, la caution à verser, les garanties demandées, les jeunes se trouve dans des difficulté à se loger décemment et optent pour différents solution qui ne leurs convient pas:

hébergement parental prolongé, sous ou colocation, auberges de jeunesse, résidences, squats, et autres.

Aux marges de notre société, depuis une vingtaine d’années, certains jeunes empruntent des voies aléatoires les menant le plus souvent vers l’exclusion : S.D.F, Sans Résidence Stable, jeunes errants, exclus, zonards, ces jeunes se retrouvent sur les chemins de l’errance, et se trouvent confrontés à de multiple problèmes.

Le passage de l'enfance à l'âge adulte s'est profondément transformé depuis trente ans. Ce qui était alors une transition courte permettant de passer de la formation à l'emploi, permettant de trouver un logement et de fonder une famille, s'est avéré longue et bordé d'obstacles.

1.1 Processus de socialisation

L’école joue un rôle dans l’intégration et ce de plusieurs façons.

Pour Emile DURKHEIM, l’école contient deux principales fonctions :

Elle a une fonction de socialisation puisqu’elle permet de marquer les étapes avant l’entrée dans la vie d’adulte. Elle prépare les individus à l’acquisition des règles et normes de la vie en société. En France, l’obligation scolaire est fixée à 16 ans, ce qui correspond à l’âge moyen de l’obtention du brevet des collèges

la famille participe aussi au phénomène de sociabilité, elle est une institution, elle transmet des normes, des valeurs, des rôles sociaux. Elle a une fonction de socialisation et subit aussi des transformations. Ses grandes étapes sont bouleversés (mariage, vie conjugale, parentalité) et sont de plus en plus tardives. Ce phénomène sociologique est lié à l’allongement des études, aux changements des mentalités, l’augmentation de la cohabitation, la plus grande difficulté à s’insérer professionnellement.

La famille permet au jeune sans emploi d’être protéger de l’exclusion, il bénéficie d’un toit et de la solidarité familiale en attendant de pouvoir devenir autonome.

La famille apporte une protection matérielle en cas d’accident de la vie (perte d’emploi, problème d’insertion professionnelle).

J. BOISSONNAT précise que « l’homme a besoin de se sentir intégré dans un groupe pour avoir le sentiment d’exister».

le travail permet aux individus de bénéficier de revenus, qui leur permettent de vivre. De même qu’il procure aux individus des droits sociaux comme la protection sociale, un salaire, une assurance chômage. Il est également un facteur important d’insertion sociale, il permet d’accéder à la norme et de rompre l’isolement : logement, loisir...

Qu’il s’agisse de jeunes qualifiés ou non qualifiés, ils sont confrontés à des difficultés pour entrer sur le marché de l’emploi. Aujourd’hui la jeunesse peut être envisagée comme une période incertaine, un processus s’étirant dans le temps.

2-De la socialisation à l'exclusion

D’après le Dictionnaire Critique de l’Action Sociale, l’exclusion est définie comme étant : « un ensemble de mécanismes de ruptures tant sur le plan symbolique (stigmates ou attributifs négatifs) que sur le plan des relations sociales (ruptures des différents liens sociaux qui agrègent les hommes entre eux) »

2.1 processus d'exclusion

Les différents processus de fragilisation des liens sociaux, de la dégradation des conditions de vie peuvent amener le jeune à rompre avec certaines formes de lien social comme le travail, le logement, la famille. Le problème d’insertion des jeunes se traduit par une difficulté d’accéder à une place dans la société.

Les jeunes qui ne répondent pas à ces normes sont dévalorisés par la collectivité. L'individu perd, petit à petit, ses attaches :

famille, amis, travail. Ainsi, le phénomène important dans l’exclusion sociale est le processus qui conduit à l'écart c’est-à-dire à l'exclusion sociale. Le phénomène de désinsertion sociale s'intéresse au vécu de l'individu en trois temps :

Il existe deux autre processus qui font écarter le jeune du droit chemin: la déviance et la marginalisation:

La sociologie de la déviance s’attache à étudier des groupes dit exclus afin d’observer si les images et les analyses que porte sur eux la société sont effectives.

Howard BECKER *propose une conception sociologique de la déviance qu’il définit comme la transgression des normes d’un groupe tout en soulignant que les sociétés modernes sont composées de plusieurs groupes. En d’autre terme, un individu peut appartenir à différents groupes en même temps, ce qui montre le caractère changeant de la déviance. Pour H.BECKER, le déviant n’est pas celui qui transgresse une norme mais celui auquel cette étiquette a été appliquée.

d'après BOUQUE* Brigitte la marginalité signifie « vivre en marge de ». ce qui veut dire que la personne dite marginalisée est en retrait ou vit en retrait de la société. La marginalité désigne une rupture des liens avec la société qui se caractérise par un isolement social. Or, le contexte actuel fragilise la situation des jeunes par une accumulation

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