Les effets néfastes de la violence domestique sur les victimes et les enfants du couple

Jocelyne et Jocelyn Guerbette mènent une petite existence paisible à Arras. Il travaille chez Haagen-Daas et elle tient une mercerie ainsi qu’un blog de couture. Ils s’aiment, partent en vacances deux fois par an. Le jour où elle gagne 18 547 301 euros, elle décide de garder l’anonymat et de cacher le chèque quelques temps, afin de réfléchir à ce qu’elle pourrait faire avec cet argent. Finalement, leur vie n’est pas si mal, ils sont heureux, alors pourquoi la changer ? Elle établit plusieurs listes, celle de ses besoins, de ses envies. De la page 103 à 105 se trouve la liste de ses envies, Jocelyne y note tous ce qu’elle voudrait faire avec cet argent.

Malgré l’argent, elle n’oublie pas les périodes plus sombres de sa vie. Jocelyn lui a donné trois enfants dont un qui est décédé à la naissance. Depuis cette disparition son mari lui manifeste peu d'attention, quand à elle, elle fait de son mieux pour surmonter et maintenir l'unité dans son couple et sa vie familiale, se contentant toujours du peu. De la page 107 à 108 nous pouvons y voir la violence que Jocelyn fait subir à Jocelyne, ce sont ici des agressions physiques et psychologiques.

La violence conjugale a des conséquences délétères pour les victimes ainsi que pour les enfants du couple. La violence conjugale est un des facteurs majeurs de risque pour la santé des femmes. De la page 109 à 114, Jocelyne fait part de son deuil, de la cruauté de son mari, de ses peurs et de ses scarifications qu’elle afflige à son corps. Suite à cela le médecin de Jocelyne décide de l’envoyer en cure pour se reposer, se retrouver, se redécouvrir et se réconcilier avec elle-même. Pendant sa cure, elle va y rencontrer un homme dont elle tombe sous le charme, ils vont échanger un baiser qui lui rappellera ses manques, et ses souffrances. Ce baiser est un ravissement, une vengeance de tout ce qu’elle n’aura pas eus. Mais elle est rattrapée par sa fidélité et par l’amour qu’elle porte à son marie malgré sa méchanceté.

Le rêve de l’un n’est pas forcement le rêve de l’autre et par conséquent, la personnalité, le caractère, les désirs, les valeurs de chacun s’expriment à travers ces rêves. La part de rêve que chacun porte en soi semble pouvoir libérer des réalités douloureuses, monotones ou ennuyeuses et aider ainsi à orienter autrement sa vie, à la redessiner dans un ailleurs et un futur plus ou moins proches. Le rêve stimule l'individu qui ne se satisfait pas de ce qu'il est et de ce qu'il a.

Les œuvres d'imagination sont aussi propices à la rêverie, elles permettent de se transporter dans d'autres espaces, d'autres époques, d'autres personnages. Cependant, le rêve risque de couper du réel et d'amener à ne vivre que de chimères ou de fantasmes qui empêchent d'agir dans le monde et de mener sa vie.

C'est tout autant l'être que l'avoir qui sont concernés par le rêve : rêves d'objets de consommation, rêves de luxe, rêves de ce que les nouvelles technologies autorisent, rêves d'une identité autre, plus belle, plus forte, plus grande. Ces aspirations induisent un idéal porté par le rêve, facteur d'élévation et de sublimation de chacun, force de création et d'innovation.

Partagé par un groupe ou par l'ensemble d'une société, le rêve peut devenir

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