Les Sociotypes Selon Mike Burke
Rapports de Stage : Les Sociotypes Selon Mike Burke. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar carnifest • 5 Janvier 2014 • 3 196 Mots (13 Pages) • 1 823 Vues
1) Introduction
C’est à partir de l’ouvrage « A chacun son style d’entreprise 1987 » de Mike BURKE que nous allons analyser les mentalités des Française et Français au travail.
Mike BURKE est directeur de recherche Centre de Communication Avancé qui a effectué une vaste étude sur « les mentalités de l’univers du travail ».
Il s’est penché plus particulièrement sur les entreprises au travers de l’analyse des résultats des enquêtes du CCA. Ainsi, nous connaissons, les quatre grandes mentalités et les douze sociotypes qui animent ou anesthésient nos compatriotes au travail.
Un éclairage nouveau est amené, car il n’est plus question, avec cette nouvelle méthode, d’appréhender les Français au travers de critères quantifiables : sexe, âge, taille, poids, origine, CSP. Mais bien de se rendre compte grâce à ses enquêtes portant sur 3000 questions posées régulièrement à environ 4000 personnes, quels sont leurs motivations, les évolutions, et les styles de vies des Français.
On constate trois facteurs prédominants qui déterminent les mentalités des Français au travail :
Leur style de vie et leurs origines
Les cultures des entreprises qui les emploi net
Les grands courants porteurs de la société dans laquelle ils vivent
Les plus difficile étant de classer les personnes, Mike Durke les positionne sur deux axes :
Motivation
Comportement
Le positionnement des Français analysés propose une cartographie de quatre grandes mentalités comprenant en tout douze sociotypes.
Ce sont ces mentalités et ces sociotypes que nous allons maintenant décrire synthétiquement. Sachons que chaque mentalité représente l’état d’esprit d’un pourcentage d’individus face à leur vie de tous les jours dans une entreprise. A l’intérieur de chaque mentalité il y a plusieurs sociotypes plus représentatifs des réactions des Français face au travail.
Quoique peu de personnes correspondent exactement à un sociotype précis, chaque personne (qui travaille) peut reconnaître celui qui lui correspond le plus.
2) Travail Destin
Cette mentalité représente 17% de la population active. Elle semble etre en voie de disparition.
Les individus qui la composent possèdent une certaine notion d’intégrité et de conscience professionnelle.
Elle se partage en deux sociotypes :
Les « Assidus »
Les « Taciturnes »
Les « Assidus » c’est 6,2% de la population active, composée principalement d’ouvriers d’âge moyen, travaillant dans les secteurs de l’industrie lourde.
Ils refusent l’évolution, ils sont peu mobiles et, par manque de confiance, se replient sur eux-mêmes et leur travail.
Ils veulent plus de rigueur, d’ordre et conserver les habitudes du passé. Ils cherchent la stabilité, la sécurité matérielle, le patrimoine et le respect des grandes institutions. Ils aimeraient être bien considérés et jouir d’une certaine indépendance.
Démobilisés, mal dans leur peau, un peu aigris, ils songent parfois à se rebeller. Nous pensons que l’on trouve ces individus dans notre profession à des postes qu’ils occupent depuis longtemps, de cuisinier, maître d’hôtel, dans les établissements traditionnels ou agences.
Ils ont longtemps parlé de montrer leur propre affaire, mais ne l’on jamais fait. La néo-hôtellerie et la néo-restauration leur font peur et ils refusent les progrès techniques (ordinateurs…)
Les « Taciturnes » c’est 10,8% de la population active, composée principalement de femmes, plutôt rurales, travaillant dans l’industrie, l’agriculture, ou le commerce de détail.
Ces taciturnes sont fatalistes et consacrent leur vie à constituer leur patrimoine pour le transmette a leur enfant.
Ils ne sont pas mobiles, dont une fixation sur le chômage, l’insécurité et l’inflation.
Résignés, ils travaillent en attendant que la retraite arrive, l’entreprise dans laquelle ils travaillent fait partie de leurs univers clos et ils ne souhaitent pas qu’elle évolue.
Ils aimeraient travailler dans une entreprise plus ouvertes, moins hiérarchiser mais on peur et on peur de se faire changer, car ils pensent ne pas être assez intelligent pour le faire.
Nous retrouvons ces taciturnes à des postes comme femme de chambre, plongeur
3) Travail Devoir
Cette mentalité compte 23,2% de la population active. Elle est assez proche de la mentalité « travail destin ». Les valeurs défendues par les individus qui constituent cette mentalité (effort, volonté..) ne donnant plus les mêmes résultats, ils se sentent mal aimés et même frustrés. Cette mentalité pour sortir du marasme, souhaite revenir aux bonnes valeurs d’antan (hiérarchie, discipline…).
Cette « peuplade » est composée principalement de professions libérales, cadres moyens et supérieurs, petits patrons ?
Elle se compose de deux sociotypes :
Les « Consuls »
Les « Opiniâtres »
Les Consuls c’est 9,2% de la population active, composée à 80% d’hommes cadres moyens ou supérieurs, professions libérales, petits patrons.
Ils sont animés par des valeurs d’ordre et de discipline, d’autorité et de hiérarchie. Ils sont peu mobiles et sont souvent les notables de la ville. L’apparence compte pour eux et ils montrent et des signes extérieurs de leur rang. Ils réfutent l’oisiveté et pensent que les loisirs sont une perte de temps : le travail, c’est sacré.
Exigeant pour eux-mêmes, ils le sont pour leurs collaborateurs, d’où parfois des conflits qu’ils règlent par l’autorité. Ils aimeraient avoir une entreprise où tous les gens seraient à leur image, et alors, à
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