L’apprentissage de la lecture. De l’alphabétisation à une lecture littéraire
Mémoire : L’apprentissage de la lecture. De l’alphabétisation à une lecture littéraire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar robin.genot.30 • 9 Mars 2015 • 3 037 Mots (13 Pages) • 1 005 Vues
L’apprentissage de la lecture.
De l’alphabétisation à une lecture littéraire.
Réflexion sur les pédagogies existantes et leurs applications dans l’apprentissage du français…
Intro
1. Les didactiques classiques de la lecture :
A- Méthode syllabique et Méthode globale
B- Les enjeux du choix de la méthode
C- Les mécanismes cognitifs de la lecture à l’origine du choix de la méthode
2. Constat sur l’état de l’apprentissage de la lecture par ces méthodes:
A- Au-delà de l’efficacité de la méthode, l’éthique dans les méthodes de lecture
B- Une scholastique déconnecté de la réalité
C- Des élèves et des professants qui peinent à saisir l’implicite dans le text
3. Des techniques d’enseignement plus élaborée
A- La pédagogie Freine :
B- La pédagogie :
Leurs points communs.
Conclusion
Bibliographie
Annexe : aussi
Intro :
Nous allons ici parler de l’apprentissage de la lecture de la langue française :
Pourquoi la langue française en particulier
On pourrait se dire que l’apprentissage de la lecture et dans tous les pays sensiblement le même mais non :
Premièrement parce que la France se caractérise par son intérêt pour la lecture de certains auteurs et que donc, l’apprentissage de la lecture est un acte entièrement culturel qui permet à la personne qui sort de l’école de s’immerger dans cette culture.
Culture qui fait une part belle à l’écriture et à la lecture, peut-être plus qu’aux mathématique ou qu’a une autre discipline scolaire.
Et deuxièmement car la personne qui n’a pas appris correctement à lire part avec un grand handicap dans sa vie professionnelle.
De plus le nombre d’adulte sachant lire dans un pays fait partie de son Indice de Développement Humain (IDH)
Or, selon une étude de l’INSEE en 2014 :
10 pour cent de la population française serait illettrée et seulement un à deux pourcent réellement analphabète. Et ce serait selon le Haut conseil de l’éducation (HCE) 40% des enfants entrant en 6° qui auraient des difficultés en lecture (HCE, 2007)
Donc ce sont 40 pourcent des jeunes qui connaitront de réelles difficultés d’intégration à cause d’un savoir mal appris à l’école :
De plus selon l’Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme, en 2011, 2 500 000 personnes âgées de 18 à 65 ans et ayant été scolarisées en France, étaient en situation d’illettrisme ; soit un total de 7% de la population (ANLCI, 2013).
Dans ce contexte on peut comprendre tous les débats dont sont friands les professeurs et tous les membres de l’éducation et qui divisent les partisans des différentes méthodes d’apprentissage de la lecture :
De la méthode syllabique, la traditionnelle à des méthodes soi-disantes plus évolués telle la globale ou la semi globale.
Méthodes qui, on va le voir sont radicalement différentes et s’appuient sur des raisonnements qui leur sont propres.
Pour commencer une petite nuance :
Selon La définition de l’Unesco, en 1978 : « sont fonctionnellement analphabètes, ceux qui ne sont pas capables d’exercer toutes les activités pour lesquelles l’alphabétisation est nécessaire dans l’intérêt du bon fonctionnement de leur groupe et de leur communauté, ni de continuer à lire, à écrire et calculer en vue de leur propre développement et de celui de la communauté ». (Francis Davers, 2009)
Ensuite selon L’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANCL, 2000) : « les chercheurs définissent l’illettrisme comme la situation de personnes qui ne peuvent comprendre seules une information disponible sous une forme écrite, après avoir été scolarisées au moins cinq années. » (Francis Davers, 2009) Ils distinguent ainsi l’illettrisme de l’analphabétisme qui concerne ceux qui n’ont jamais été alphabétisés (ce qui devient de plus en plus rare) et de ceux qui ont des difficultés avec la langue française.
Nous allons commencer par décrire les différentes méthodes aujourd’hui utilisés dans l’enseignement au primaire
Et quoi de mieux pour rentrer dans le sujet que de de s’intéresser à la méthode syllabique.
C’est en effet la méthode classique de l’enseignement de la lecture :
Elle procède par la division d’un mot en lettres puis de le reconstituer, en syllabe que l’enfant associe à des sons puis à rassembler les syllabes dans un mot auquel le maitre explique le sens ensuite.
Par exemple : Ballon sera découpé en lettres complètes :
B ; A ; L ; L ;O ;N
Avant de reconstituer deux syllabes complètes :
BAL et LON qu’on fait prononcer à l’enfant pour qu’il reconnaisse les deux sons :
Qu’on reconstitue ensemble avant d’expliquer le sens :
« Objet rond dans lequel il
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