La réalité D'une Nouvelle génération

Voilà une année qui se termine et une nouvelle qui commence. Qui dit nouvelle année, dit changement, résolutions mais surtout vœux. Oui, on veut tous que nos rêves deviennent réalité. Mais le sujet n'est pas là...enfin si, j'ai une petite anecdote à vous raconter, une anecdote qui a un peu chamboulée ma scolarité, ou plutôt ma jeunesse.

J'ai quinze ans, je suis au lycée et c'est ma première année. Et si on observait ensemble la pitoyable mentalité du monde d'aujourd'hui ? Âme sensible s'abstenir. Qui n'a jamais voulu vivre ses années lycées parfaitement comme dans les films ? On pense que les gens sont plus matures, plus sociables, plus large d'esprit, on pense tout simplement que le lycée est un endroit différent des autres. Mais la réalité finit toujours par nous rattraper. Chaque matin, c'est tout un combat. On doit affronter quelque chose de dur, d'épouvantable, d'horrible. On se réveille en se disant : "Quelles critiques vais-je encore recevoir ?" "Quels regards vont se poser sur moi ?". Oui, on vit dans un monde où chaque moindre geste que l'on fait est forcément jugé et généralement, c'est pas en bien. Avant d'aller à l'école, tu dois t'habiller. D'accord mais ceci n'est plus une chose facile maintenant que le monde a évolué. Il faut s'habiller comme tout le monde, ne plus avoir de personnalité, il ne faut plus s'affirmer. Limite, tu dois obéir et te taire. Mais moi, je ne suis pas madame "tout le monde". Pourquoi ? Parce que je m'assume en toute liberté, oui, il ne faut jamais oublié que la liberté existe. J'aime me différencier des autres, je m'aime telle que je suis et j'assume entièrement chacun de mes traits, chacun de mes défauts, chacune de mes erreurs. Oui, apprenait à vous aimez tel que vous êtes. Donc, je ne m'habillez pas comme les autres, j'avais mon propre style et mon propre caractère. Mais les choses ont changé lorsque les gens ont commencé à me critiquer, à me regarder de haut, à m'insulter, à me trouver des surnoms. Trouvez-vous ceci normal ? Je ne pense pas, je qualifierai ça comme une intimidation et l'intimidation est un cas grave, extrêmement grave et encore, je pèse mes mots. Imaginez-vous vous faire insulter, ou avoir affaire à la violence par quelqu’un de plus puissant que vous, quelqu’un avec plus d’autorité, quelqu’un qui vous fait peur. Aimeriez-vous vous sentir petit, impuissant, humilier, perdu ? Aimeriez-vous être à la place de celle et ceux que vous traitez d'obèse, de laid, de "saleté" ? Il faut arrêter d’insulter les gens par rapport à leurs physiques ou leurs caractères, ils ne font que s'affirmer. Puis, il y des conséquences, imaginez juste la personne en question, chez elle, le soir. Elle souffre, elle a un cœur et elle est humaine. Aimeriez-vous être tout seule, n’avoir personne à qui parler, personne à qui vous confier ? Être rejeté par ceux que vous appeliez avant «amis" ? Oui, parce que vos soi-disant amis vous ont abandonné sous l'influence de ces pathétiques adolescents. Aimeriez-vous être le souffre douleur de tout le monde ? Il faut juste se mettre à la place de ces personnes. Comment réagiriez-vous ? Franchement, ça m'écœure, personne est parfait. Chers coupables, sachez que vous n’êtes pas les plus forts, vous n’êtes que de simples destructeurs, vous détruisez les espoirs des autres, vous détruisez leurs relations, vous détruisez leurs réputations, vous détruisez tout simplement leurs vies... Pour votre plus grand plaisir ! Puis la victime finira par mettre fin à ces jours sous le coup de la douleur mais n'oubliez pas que la personne la plus stupide n'est pas celle qui pense au suicide mais plutôt celle qui lui a fait penser au suicide, réfléchissez bien avant d'agir car les mots font mal. Si je dis tout ça, c'est bien parce que j'ai vécu cela. J'ai reçu toutes les insultes possibles, toutes les moqueries les plus affreuses mais étant croyante, il n'y a rien de mieux que de se remettre à Dieu. Il ne faut jamais oublier nos croyances car sans cela, qui sommes nous ? A quoi pouvons nous nous raccrocher ? Je suis musulmane et j'ai décidé de me voiler. Avant d'entrer dans

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