La connaissance en psychologie
Commentaires Composés : La connaissance en psychologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar khemerson • 10 Mai 2013 • 3 153 Mots (13 Pages) • 1 563 Vues
SOMMAIRE
INTRODUCTION 2
I. DEVELOPPEMENT MOTEUR 3
1) Définition 3
2) Trois lois caractéristiques de l’évolution motrice 3
3) Le développement des capacités posturales 4
4) Développement des capacités de préhension 5
5) Tableau récapitulatif du développement moteur de la naissance à 3 ans 6
II. LE DEVELOPPEMENT INTELLECTUEL 8
1) Définition 8
2) Les stades de développement intellectuel selon Piaget 8
3) L’assimilation 9
4) L’accommodation 10
III. ROLE DU DEVELOPPEMENT MOTEUR ET INTELLECTUEL DANS LE DEVELOPPEMENT DU DESSIN 10
1. Début de l’expression graphique 10
2. Phase du gribouillage 11
3. Les débuts de l’intention représentative 11
4. Le stade du réalisme intellectuel ou enfantin (4-12ans) 11
5. Stade du réalisme visuel 12
CONCLUSION GENERALE 13
INTRODUCTION
Dans l'antiquité, on se méfiait beaucoup de l'image et du dessin. Platon affirmait que le dessin pervertissait la jeunesse. Aristote définit, lui, l'imitation comme une tendance naturelle dès la petite enfance, qui permet la connaissance. Cependant, jusqu’au XXe siècle aucune importance n’est réellement accordée au dessin d’enfant.
Avant 1960, le dessin d'enfant n'est considéré et encouragé que si l'on considère que l'enfant a du "talent" pour dessiner, c'est-à-dire qu'il arrive à imiter le plus possible la réalité. On ne considère pas qu'un geste gratuit, sans utilité comme le dessin d'enfant puisse avoir une valeur.
Entre 1960 et 1980, la connaissance en psychologie évolue considérablement. On s'intéresse beaucoup à l'interprétation et à la valeur thérapeutique des dessins.
Après 1980, l'enfant devient une catégorie sociale à part entière. On s’intéresse à son développement. Et, on commence à reconnaître l'utilité du dessin d'enfant dans ce développement. Mieux encore, on commence à s’interroger sur la relation entre son développement et le développement du dessin.
Les recherches ont permis de montrer que pour l’enfant, le dessin à plusieurs fonctions. C’est d’abord une activité motrice, donc une des joies du jeune enfant, et une activité particulièrement gratifiante puisqu’elle laisse une trace durable. Dessiner est aussi un moyen d’exprimer ses émotions en les extériorisant. C’est aussi un mode privilégié pour représenter ce que l’enfant voit autour de lui le plus fidèlement possible.Par ailleurs Le graphisme, résultat de la trace laissée par le geste, évolue vers deux directions: l'écriture et le dessin. Cette évolution se fait en lien avec la maturation de la motricité (maîtrise du geste), la maturation de la coordination oculo-manuelle (œil - main) et la maturation psychique pour devenir peu à peu un acte représentatif (représentation de soi-même, représentation du langage oral).
Ainsi on remarque que le dessin est une conséquence du développement psychomoteur, qui indique le caractère indissociable des aspects corporels et psychiques du développement. Il implique le parallélisme et la concomitance des progrès sur deux plans : la maturation neuromusculaire (tonus, motricité, sens) ; le développement psychoaffectif, cognitif et social. Le pivot de ces interactions est en fait social, soutenu par l'ensemble des émotions et des affects, des modifications toniques, mimiques et kinesthésiques que l'enfant éprouve au début de sa vie. Les premières cognitions, par exemple, s'organisent grâce aux interactions qui s'accumulent et à la synchronisation des vocalises et des échanges de regards entre le bébé et sa mère.
Cependant notre étude ne sera pas de travailler sur le développement psychomoteur en général mais d’établir le rapport entre le développement moteur et intellectuel et le développement du dessin. Du coup on ne parlera que de deux aspects du développement psychomoteur même s’il faut reconnaitre que dans le développement du dessin c’est tout le complexe qui est en jeu.
Avant d’expliquer le développement du dessin par rapport au processus de maturation moteur et cognitif nous chercherons à savoir la réalité que recouvrent ces deux concepts.
I. DEVELOPPEMENT MOTEUR
1) Définition
Il s'agit de la prise de contrôle progressive par l'enfant de son système musculaire au fur et à mesure de la disparition de la motricité primaire (réflexes archaïques), de la maturation du système nerveux central, de la progression de son éveil, et de la répétition de ses expériences motrices. Ce développement moteur est indissociable du développement sensoriel avec lequel il fonctionne en interaction permanente.
2) Trois lois caractéristiques de l’évolution motrice
Le développement moteur est soumis à plusieurs lois, qui s'articulent selon un rythme variable suivant l'enfant et l'environnement.
• La loi de différenciation
L'activité motrice est d'abord globale, puis s'affine, devient de plus en plus élaborée et localisée. Le bébé passe d'une motricité réflexe à une motricité volontaire : réflexe d'agrippement (grasping) à 1-2 mois, préhension au contact d'un objet placé dans sa main à 3-4 mois, préhension volontaire à 5-6 mois.
• La loi de variabilité
L’évolution du développement psychomoteur se fait toujours dans un sens de perfectionnementprogressif. Ces progrès ne sont pas uniformes et continus. Cette maturation se réalise par des progressionsrapides mais également par des stagnations, des arrêts, voir mêmedes régressions puisle développement peut repartir.Chaque enfant évolue donc à son rythme (exemple de la marche).
• La Loi de succession
L’ordre
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