La Morale Et émotions

La morale et les émotions

Les approches rationalistes de la morale

Lorsqu’on est confrontés à un dilemme moral, la seule façon d’y apporter une solution impartiale est de se détacher de ses propres sentiments et de raisonner en adoptant le point de vue de toutes les personnes impliquées. En se mettant successivement a la place de chacun des protagonistes, permet ainsi d’éviter de faire passer les intérêts des uns avant ceux des autres. Dans cette perspective, il est possible d’évaluer la capacité morale d’une personne en observant la façon dont elle raisonne sur des dilemmes.

• Un raisonnement renvoyant à des considérations d’ordre personnelles signalera un faible niveau de développement moral

Ex : M ne doit pas voler le médicament ou il ira en prison

• Faire référence à des principes moraux universels indique que la personne qui répond possède une grande aptitude à ce décentré et augurera d’une grande qualité morale.

Ex : Que sa femme soit un ange ou un monstre, M devra voler le médicament car la valeur de la vie d’un être humain passe avant tout.

Pour Kohlberg, la morale à un aspect prescriptif qui oblige le sujet à agir en accord avec ses idées, donc plus ses capacités de raisonnement moral sont élevées, meilleur sera son comportement.

C’est ce qui se passe en théorie, car dans les faits les niveaux de développement moral que Kohlberg a identifié sur la base des réponses des participant a ces différents dilemme moraux ne prédisent que faiblement leurs comportement en situations réelles.

Il semble en effet, tout à fait possible de manipuler habilement les règles morales, d’être capable de porter des jugements moraux adaptés sur des situations complexes et par ailleurs d’agir de façon manifestement immorale dans la vie quotidienne (ex : comme les personnes souffrant de troubles de la personnalité antisocial).

Ces personnes possède généralement une bonne connaissance des règles morales et sont apte a raisonner, mais dans la vie quotidienne elles adoptent des comportements délictueux pouvant aller jusqu’aux crimes.

La question qui se pose a nous est pourquoi alors, que les psychopathes semblent posséder tout le matériel cognitif, pour se conduire de façon morale ne l’utilisent ‘ils pas dans la vie quotidienne ?

Il y a quelque années, l’étude de ses patients conjuguée a celle de personnes souffrant de lésions cérébrales a permis de formuler l’hypothèse que leurs comportement sociaux seraient la conséquences d’un déficit et non pas de la raison mais des émotions.

Les émotions de souffrance d’autrui

Ex : C a eu les jambes cassées récemment, a passer 1 mois a l’hôpital, et n’a donc pas pu assister a ses cours, a accumuler un retard considérable et va certainement redoubler. Face à ca les participants du test se voyaient offrir la possibilité d’aider C en lui expliquant le contenu de leurs notes de cours.

Avant le test, afin de manipuler l’état d’empathie, les expérimentateurs ont demandé aux participants de se mettre à la place de C.

Il se pourrait que

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