L'adolescence

L’adolescence

 Notion actuelle ? Place de l’adolescent dans l’Histoire.

 Dans l’Antiquité (terme utilisé d’adulescens). Grèce et Italie (Rome).

On parle d’adolescent et notamment Aristote divise l’enfance en 2 périodes et il parle d’une période qui va de 7 ans à la puberté et deuxième période, de la puberté à 20 ans (adolescence selon lui). Dans les différentes citées grecques, les adolescents ne sont nommés que du côté des adolescents mâles. On dit qu’on doit les éduquer jusqu’à 18 ans, âge où ces garçons atteignent leur majorité. Avant, la famille doit les éduquer. La période d’adolescence fait partie d’une période encore dite d’éducation. On doit leur apprendre à assumer leur virilité. Les filles doivent se marier et sinon elles n’existent pas. A Rome, même chose, les filles doivent se marier, ce sont les garçons qui sont importants. Pour les romains, le garçon passe de statut d’enfant puis d’adolescent à 17 ans. C’est plus tard que la puberté. Et l’adolescent pour les romains durent jusqu’à 30 ans. On devient un citoyen à 30 ans. Avant, pas de droit de vote. Tant qu’on est un adolescent, finalement on n’existe pas socialement. Avant, on n’a pas le droit à la vie publique. Dans la société romaine, c’était une société très démocratique mais seuls les romains avaient le droit de voter. Les esclaves, ceux de moins de 30 ans, les femmes, les étrangers ne participaient pas à la vie publique.

On parle des devoirs des adolescents, cela est lié uniquement à l’âge.

 Au Moyen-Age (XIIe et XIIIe siècles)

On commence à trouver des autobiographies et notamment des autobiographies féminines. Dans les autobiographies féminines, on a une idée de ce que sont les adolescentes. On repère la place des femmes. A partir du moment où elles sont pubères, elles peuvent être considérées comme des personnes adultes mais elles n’existent qu’à travers le fait d’être mariées. C’est une période où les adolescents ne sont pas particulièrement reconnus en tant que tels, y compris les garçons. On trouve des périodes de crises internes qui sont retransmises dans ces écrits.

 Au XVIème siècle

L’idée d’un phénomène collectif. On retrouve des écrits sur des activités d’adolescents surtout à la campagne. On retrouve ce phénomène de groupe. Quand les villes se développent, les jeunes se regroupent en ville et ce, en fonction des âges.

Quel que soit le fonctionnement spécifique des adolescents, il est perçu comme une constante par la société. Il y’a quelque chose comme ça qu’on retrouve dans tous les types de société avec des états variables, càd le statut que la société accorde aux adolescents. Selon les sociétés l’évolution n’est pas linéaire. La société en général a besoin de regrouper par âge les individus.

Caractéristiques psychologiques :

- Jusqu’à la fin du XVIIIème siècle (Rousseau), traité sur les enfants et les adolescents. Dans Emile ou de l’éducation, il propose des préceptes sur l’éducation. « L’adolescence est une orageuse révolution qui s’annonce par le murmure des passions naissantes ». C’est l’idée que ça va être compliqué et un peu bousculé à cette époque-là.

- Au XIXème siècle : Jules Ferry 1882. Châteaubriand a écrit sur l’adolescence. Beaucoup d’auteurs ont parlé de l’adolescence avec une idée romantique de cette période. Période désenchantée, à la fois une période où beaucoup de chose peut advenir et aussi le mal du siècle. Période où l’adolescent est un peu idéalisé : à la fois dans la musique, dans les opéras. Beaucoup de mortalité, des morts jeunes (tuberculose). Jules Ferry produit des écrits en 1882, c’est là qu’il parle de l’obligation de l’instruction qui est obligatoire jusqu’à 13 ans. Maintenant c’est 16 ans. Ce n’est pas aller à l’école qui est obligatoire, c’est l’instruction. L’école s’arrêtait pendant 3 mois minimum l’été, début juin et reprenait début septembre afin que les enfants travaillent (dans les champs, moissons). La plupart des enfants s’arrêtaient vers 10 ans. Première révolution de la part de Jules Ferry donc, ça obligeait les enfants à aller plus longtemps à l’école.

- Création des lycées : garçons (1802) filles (1883)

80 ans d’écart pour que les filles aient un lycée. Les garçons allaient au lycée un petit peu, et les filles pas du tout. 10% de la population allait au lycée début du 20ème siècle. On est passé à 70% en 1940. On est passé de l’adolescent qui travaillait à l’adolescent qui s’instruisait. Dans certains pays, de nombreux adolescents ne vont pas à l’école. Ceux qui n’allait pas au lycée soit ils travaillaient, soit ils étaient en apprentissage. Du coup, ils avaient quand même une formation mais ce n’était pas une formation générale. On pouvait rentrer en apprentissage à partir de l’âge de 14 ans.

- Au

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