Jalousie de L'ainé
Rapports de Stage : Jalousie de L'ainé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar onsfodha • 4 Mars 2013 • 505 Mots (3 Pages) • 884 Vues
C’est un sentiment qui paraît trop personnel pour pouvoir oser l’avouer. Les personnages préfèrent souffrir en silence, réagir avec violence ou camoufler leur malheur en autre chose. Sans véritablement examiner ce qui « cloche ».
La jalousie est une complète déraison, elle est dangereuse, il faut la surveiller et se surveiller. D’abord car elle peut horriblement faire souffrir, nos petits héros dans leurs aventures ne sont plus tout à fait les mêmes après avoir ressenti de la jalousie. Mais aussi parce qu’elle risque de nous échapper complètement, comme une fièvre : on se détruit et on détruit ses rapports avec l’autre. Et on l’observe bien, c’est la pire des tactiques : un être jaloux veut être aimé et justement il n’est pas aimable...
On finit par se détester soi-même, c’est une catastrophe ! Et on se retrouve alors comme Peluchon, malheureux, perdu et déçu dans le fond d’une forêt menaçante... C’est une maladie la jalousie, une vraie, qui prend sa forme dans le soupçon.
De plus, nous pouvons penser que nous portons tous en nous la jalousie, puisqu’elle atteint même les petites reines, les chiens, les peluches... Elle serait donc innée, naturelle et quand on aime l’agressivité se traduit par la jalousie. Elle est comme une bête tapie au fond de soi et tout à coup, tout doucement, elle se réveille, elle a mille tentacules et peu à peu elle s’empare de nous entièrement.
On le voit bien, c’est un état permanent chez nos personnages, cela les affecte tellement qu’il leur est difficile de penser à autre chose. Et quand toute cette colère surgit ? Étouffer ou ne pas étouffer sa colère ? Il est sans doute préférable de ne pas vouloir étouffer tout ce qu’on peut ressentir d’un peu fort, comme on a tendance à le faire aujourd’hui, au nom de la tranquillité, de ce qu’on voudrait faire prendre pour une sagesse et qui n’est au fond qu’une fuite.
Et puis, pour les enfants, après en avoir parlé, la jalousie est mieux « dehors » que « dedans ». Car elle tombe comme une bombe, on observe une destruction, des pleurs, des cris, certains ne s’alimentent plus, non seulement les personnages ne profitent plus des bienfaits de l’amour ou de l’amitié mais sont encore plus mal qu’avant de l’avoir connu. Ils sont réduits au désespoir, à l’impuissance, ils ont une peur terrible de perdre ce qu’ils ont. Perdre un regard, des attentions, et donc le sentiment d’exister, pour ses parents ou ses amis. Ce que l’on remarque également, quand on se met du côté des personnages, en état de jalousie, le « crime » ça n’est pas ce qu’ils pourraient faire mais c’est d’abord ce qui leur a été fait, et qui les pousse à réagir ainsi. C’est que la jalousie est avant tout une histoire entre soi et soi.
Ce que l’on fut, ce que l’on est , comment on se sent situé par rapport à l’amour, à l’amitié et aux autres. Voilà pourquoi le premier acte de jalousie lors de l’enfance a de l’importance pour toute la vie.
...