Histoire de refus de médicament
Résumé : Histoire de refus de médicament. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yasmine Yahiaoui • 7 Octobre 2020 • Résumé • 319 Mots (2 Pages) • 466 Vues
Ce que je retiens de cette situation, c’est que la patiente était une personne âgée, qu’elle ne
comprenait pas l’intérêt des soins et surtout comment est-elle arrivée là. Cette patiente
avait enduré une très grosse dépression en 2012, ce qui pourrait peut-être expliquer son
comportement. Mais je pense que la présence d’un membre de sa famille l’aurait rassuré et
la patiente aurait donc mieux compris car elle n’écoutait aucun professionnel de santé. Mais
il ne faut pas prendre ce genre de situation à la légère car cela joue avec la santé du patient,
ce qui pourrait mener à de très grosses conséquences. Sans forcer le patient bien entendu,
car il a tout à fait le droit de refuser les soins.
Le refus de recevoir des soins doit respecter les mêmes critères que le consentement, c'est-
à-dire qu'il doit être libre et éclairé.
Depuis la loi du 4 mars 2002 sur le droit des malades, il est impératif d’obtenir le
consentement libre et éclairé du patient avant de lui administrer un traitement ou de
pratiquer un acte médical – un accord oral est suffisant.
Cette obligation, détaillée dans
l’article L1111-4 du Code de la Santé publique, donne par conséquent le droit au malade –
s’il est majeur et en état d’exprimer sa volonté – de refuser ou d’arrêter les soins préconisés
par son médecin, quelles que soient les raisons.
Cela suppose bien entendu qu’il ait eu entièrement et clairement connaissance des
traitements et actions de prévention envisagés – c’est le droit à l’information, également
inscrit au Code de la Santé publique (article L1111-2).
Lorsque le refus d’un traitement engage la vie du patient, le médecin doit tout faire pour le
convaincre de la nécessité de le suivre. En revanche, si l’intéressé reste sur sa position après
« un délai raisonnable» de réflexion, sa décision devra être respectée. Elle sera notifiée dans
son dossier médical. Notez également qu’un consentement donné peut être retiré à tout
moment. Ce n’est pas parce que l’on est malade que l’on est obligé d’accepter tous les soins
préconisés par le médecin.
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