Histoire de la psycholoogie

Naissance et développement des différents courants de psychologie

I – La psychologie avant la « psychologie »

A – Socrate « connais-toi toi-même »

Maïeutique socratique : « Méthode par laquelle Socrate, fils d’une sage-femme, cherchait, comme sa mère accouchait les corps, à « accoucher » les esprits pour faire découvrir à ses interlocuteurs la vérité qu’ils portent en eux sans le savoir ; elle repose sur l’idée que la science ne se communique pas, mais que chacun peut la trouver en soi-même par une réflexion bien conduite »

. La réminiscence chez Platon : Dans la philosophie de Platon, la maïeutique est liée à la théorie de la « réminiscence », selon laquelle l’âme a contemplé les vérités éternelles avant de les oublier en « séjournant » dans le corps, et donc selon laquelle « apprendre » n’est rien d’autre que « se ressouvenir ». « C’est de réminiscence que souffre les hystériques » (Freud).

 Dans le ménon de Platon, l’Homme est doté d’une intelligence dont il ne connait pas  les limites ni même le contenu et dont les ressources intellectuelles sont plus importantes qu’il ne le croit. Si l’Homme ne sait pas précisé le champ de ce qu’il sait et de ce qu’il ne sait pas c’est qu’il doit davantage chercher à se connaître.

L’Homme doit penser par lui-même et ne pas se faire manipuler par plus fort ou plus âgé, l’argument d’autorité n’est pas un argument pour Platon. « …Voici ce que me semble faire l’âme quand elle pense : rien d’autre que dialoguer, s’interrogeant elle-même et répondant, affirmant et niant. Et quand, ayant tranché, que ce soit avec une certaine lenteur ou en piquant droit au but, elle parle d’une seule voix, sans être partagée, nous posons que c’est là son opinion » (Théétète)

B – Aristote L’entéléchie

Il a écrit le premier livre sur la psycho de l’âme : peripsyché→autour de l’âme

Pour Aristote les êtres vivants se distinguent selon leur apparence aux différents règnes : végétal, animal et humaine. Différentes âmes existent :

• Nutritive (V, A, H)
• Sensitive et motrice (A, H)
• Intellective (H)

La constitution de l’âme est croissante et hiérarchisé. L’âme intellective : principe de penser privilège et essence de l’H qui ouvre sur la question de la liberté et de la moralité.

L’entéléchie : L’ « acte accompli par =/= à l’acte inachevé, et perfection lié à cet accomplissement », c’est-à-dire la meilleure réalisation de la potentialité des êtres vivants.

C – Dualisme de l’âme et du corps ? Union de l’âme et du corps ?

1.  Enjeux d’une approche dualiste de l’âme et du corps pour la science

Pour Aristote l’âme est indissociable du corps. Pour Platon l’âme à accès à des idées éternels → Est-elle dissociable du corps ?  Au M.A, l’église a hésité à accepter les autopsies sur les humains car « Dieu créa l’Homme à son image » (Genèse chapitre 1 verset 26) →donc l’H est-il un être divin ?      Si l’âme est dissociable du corps, si à la mort du corps elle le quitte pour aller dans un autre lieu, il devient possible de faire des expériences sur les corps humains. Et si les animaux n’ont rien de divin, ne sont que des créatures soumises à l’Homme comparables à des « machines », on peut aussi faire des expériences et recherche sur les animaux. D’où l’enjeu philosophique, politique, scientifique de savoir si les animaux ont une âme.

1. René Descartes (1595-1650) philosophe de la renaissance

1. Les méditations métaphysiques et le dualisme du corps

Il a beaucoup voyagé pour s’ouvrir l’esprit →cogito « je pense donc je suis »→il s’est demandé ce qu’il pensait vraiment, ce qui était vrai ou faux. Le cogito est un repère →au centre de toute expérience il y a le moi, le je pense.

Le psychologue cherche à ce que le patient réaffirme sa pensée par lui-même.

• Théorie des idées innées comme l’idée de « Je pense donc je suis »

Le spiritualisme = doctrine consistant à soutenir que l’esprit ne se réduit pas à la vie, la vie ne se réduit pas à la matière. Sens métaphysique : théorie selon laquelle il existe deux substances radicalement distinctes →l’esprit : caractérisé par la pensée et la liberté, la nature : caractérisé par l’étendue et le mouvement. Sens moral : théorie selon laquelle la vie humaine comporte ses propres fins (justice, liberté) qui ne saurait se réduire aux seuls intérêts du vivant et qui peuvent même être amené à les contredire.

=/=

Le courant mécaniste = Théorie développé au 17ème siècle selon laquelle il faut considérer les êtres vivants comme des machines pour les expliquer scientifiquement→Descartes : la théorie des animaux machines. Sens large : explication du vivant par sa réduction aux propriétés physico-chimiques de la matière, c’est-à-dire sans recourir au concept de vie.  

1. Descartes thérapeute : correspondance avec Elisabeth de bohême et la troisième notion, « l’union de l’âme et du corps »

« Union de l’âme et du corps » Chez Descartes il y a 3 notions importantes →l’âme, le corps et leur union

Correspondance entre Descartes et Elisabeth de Bohême de 1643 jusqu’à la mort de Descartes en 1649 et se sont connu aux pays bas car tous deux exilés à La Haye. Descartes ne voulait pas être restreint par les mesures de la France les pays bas était le pays le plus libre. Elisabeth vient de Heidelberg et vient de palatine, c’est la troisième enfant de Frédéric 5 qui est convaincu d’accepter de se faire couronner roi  de bohême et de soustraire la bohême par rapport à l’empire romain-germanique dans lequel il est→guerre de 30ans qui ravage l’Europe car famine, épidémie, combats→plus de la moitié de la pop meurt dans la région ou vivait Elisabeth donc sa famille s’exile dans la cour des princes d’orange car ils sont des cousins qui se trouvent à La Haye aux Pays bas. Dans la lettre d’Elisabeth du 24 mai 1645 elle lui demande d’avoir la bonté de guérir le corps avec l’âme ; à l’époque on dit que la princesse souffre de « mélancolie » →une fièvre lente et toux sèche, maux de ventre, évanouissements, c’est l’acharnement de tous les malheurs qu’elle a subit qui lui apporte tous ces symptômes.

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