Fiche de lecture la dynamique de groupe Jean Maisonneuve
Fiche de lecture : Fiche de lecture la dynamique de groupe Jean Maisonneuve. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar juliette.rouat • 9 Décembre 2022 • Fiche de lecture • 1 147 Mots (5 Pages) • 830 Vues
FICHE DE LECTURE DC3
- Introduction
L’ouvrage « La dynamique des groupes » a été écrit par Jean MAISONNEUVE (1918- 2017). Ce livre a été réédité, pour la 18ème fois, en 2018 par l’éditeur Presses Universitaires de France dans la collection « Que sais-je ? ».
Jean MAISONNEUVE était un professeur de psychologie sociale à Paris-Nanterre (Paris X), également agrégé en philosophie. Il a largement participé aux recherches au sein du CNRS (centre national de la recherche scientifique) sur les dynamiques de groupe, les relations interpersonnelles, les processus de groupe et les rituels sociaux. Il a également écrit une thèse sur la psychosociologie des affinités, il considérait d’ailleurs la psychosociologie comme le carrefour de plusieurs sciences : la psychologie, la sociologie et l’anthropologie[1]. De plus, il était un membre actif de l’ARIP (association pour la recherche et l’information en périnatalité).
Les propos de Jean MAISONNEUVE, sont, dans ce livre de 128 pages, divisé en deux grandes parties avec dans chacune, plusieurs chapitres.
La première partie se concentre sur la recherche autour des dynamiques de groupe avec des chapitres sur les différents courants de recherche, le problème de la cohésion avec le conformisme et la déviance, le changement et la résistance au changement, le leadership et l’influence sociale et enfin l’affectivité et les liens collectifs. La deuxième partie se centre autour des pratiques dans les groupes et notamment sur la formation des groupes.
Nous pouvons donc comprendre, dans cet ouvrage, les différentes étapes de la formation des groupes, les profils que l’on peut retrouver au sein d’un groupe et enfin des risques et des dangers des groupes et à l’intérieur de ces groupes.
- Développement
Dans la première partie, J. MAISONNEUVE nous présente les trois courants principaux de recherches sur les dynamiques de groupe :
- Le courant dynamiste (LEWIN, psychologue, 1890-1947) : considère l’individu dans son environnement, dans sa situation et donc son ou ses groupe(s). Pour Lewin, un groupe est un ensemble de personnes interdépendantes qui sont liées avec un système de « tensions » positives ou négatives
- Le courant interactionniste (R.F. BALES, psychologue, 1916-2004) : base sa recherche sur le processus d’interaction entre les individus mais prends moins en compte la dimension du groupe mais plus des échanges « interindividuels » (entre individus)
- Le courant psychanalytique (S. FREUD, psychanalyste, 1856-1939) : décrit les processus mentaux des relations au sein d’un groupe en fonction de deux zones dans le cerveau (conscient, inconscient) et trois instances (ça, moi, surmoi)
Puis, l’auteur aborde la notion de cohésion qui est, selon lui, «la totalité du champ des forces ayant pour effet de maintenir ensemble les membres d’un groupe et de résister aux forces de désintégration ». Nous pouvons retrouver plusieurs facteurs de cohésion dans un groupe tels que des facteurs socioaffectifs (but commun, action collective, appartenance, affinités, besoins personnels) et d’ordre fonctionnel (attribution des rôles, conduite du groupe). Pour garantir la cohésion du groupe, chaque individu de ce groupe doit avoir une certaine ligne de conduite. Nous pouvons nommer cela, le conformisme qui regroupe des pratiques collectives. Dans le cas contraire, la déviance définit les comportements qui sont en marge ou au contraire, des normes collectives du groupe. Cette déviance, pouvant être vu comme négative puisque cela peut amener à de la délinquance, a été l’objet de plusieurs expériences « relations intra-intergroupes » montre que cela vient également questionner le conformisme dans les groupes et apporte une nouvelle dynamique.
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