Ethique Et Clinique De L'éducation
Commentaire d'oeuvre : Ethique Et Clinique De L'éducation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kitkat123 • 29 Novembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 1 245 Mots (5 Pages) • 651 Vues
L’Autre est un symbole, langage, savoir, signifiant, incomplet
Différence entre langage : une matière inerte, précède le sujet, matériaux symbolique qui caractérise l’humanité & parole : en jeu dès qu’un sujet parlant investi, habite le langage.
La seule façon de se manifester pour un sujet, c’est de s’investir dans le langage.
Le sujet est représenté par un signifiant pour un autre signifiant.
S1/$ → S2/$ → S3/$ →S3/$
Il n’y a pas qu’un signifiant utilisé.
Dynamique qui intéresse la relation éducative. C’est en produisant un certain nombre de signifiants que l’éducateur va permettre à l’enfant de devenir sujet. L’éducateur se fait représentant du lieu de l’autre pour favoriser l’accomplissement d’un sujet complet. La dynamique du transfère, le sujet s’adresse à l’autre en la personne de l’éducateur car il lui suppose une vérité sur son être et le bon objet capable de le satisfaire. La chose lui est inaccessible car elle n’est que représentée dans le mot.
- L’enfant suppose que ses parents détiennent l’objet de sa satisfaction.
Le sujet s’adresse à l’Autre en la personne de l’éducateur car il lui suppose détenir l’objet susceptible de la satisfaire (objet de jouissance pour LACAN). L’éducateur ne s’illusionne pas de cette dynamique du transfert, il responsabilise le sujet.
3 temps dans le transfert :
1) Historisation & ordonnancement
2) Déplacement
3) Savoir y faire
Enjeux pratiques, enjeux théoriques, enjeux éthiques. Le maître c’est celui qui détient le savoir, travailler l’inconscient c’est remanier de manière conséquente les relations du maniement du savoir dans la relation éducative, grâce à la psychanalyse.
Réflexion collective sur la définition d’éthique : Normes morales, sociétaires, c’est subjectif (la façon dont le sujet va s’approprier les normes, la morale), pour le bien être d’autrui ?
Conséquence ?
Quand on est du coté de la loi, normes, morale, société, règles, habitudes, déontologie. On n’est pas du côté de l’éthique : la loi, règles, la déontologie c’est pour tous ! = l’Autre
L’éthique se rapporte au registre de la singularité, non pas du pour tous mais du singulier. Notre approche de l’éthique sera du côté de la singularité « ethos », s’entend du côté du singulier & du collectif. Cet « éthos » (avec « é », traduit pour Aristote une tradition, une ontologie (th. de l’être), aux principes civilisateurs, une éthique tournée vers les champs de l’Autre. Elle reste absolument nécessaire à l’établissement du lien social. Aristote présente dès lors une 2ème version de l’étique : « l’ethos » qui se réfère à l’infiniment singulier, au particulier du sujet, aux prise avec le lien social. Une version plus minima de l’éthique serait de réconcilier les deux é-éthos. Si le sujet peut revendiquer son signifiant c’est au nom de sa propre subjectivité. Ethique de la tradition & de la loi éthique du singulier donc.
En terme de clinique de l’éducation, la règle : il n’y a que des exceptions à la règle. L’éthique s’appuis contre la dimension de la loi, de la déontologie, etc…pour la subvertir. Depuis Aristote, la question de l’éthique a de + en + d’importance, surtout en ce moment : on est du côté de l’Autre, du déclin des normes, règles. Aujourd’hui la réf de comment il faut se tenir en société disparait. Faute de réf dans la loi, morale, les gens appellent de + en + à l’éthique. Le problème est qu’ils veulent en faire quelque chose de collectif et veulent en faire une loi sauf que l’éthique par déf est qqchose d’individuel.
EX : Les médecins et l’euthanasie. Celui-ci parle en son nom en disant « selon-lui ». Son on en fait une loi, cela ne sera plus possible !
C’est donc une articulation entre les 2 dimensions qu’il voudrait.
I. Ethique de la conviction chez KANT
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